La review

ASKING ALEXANDRIA + BLESS THE FALL + CHELSEA GRIN
La Laiterie - Strasbourg (67)
16/02/2012


Review rédigée par Cassie
Photos prises par Helly Sweeney


Une fois de plus, c'est à la Laiterie de Strasbourg que je me suis rendue, mais cette fois pour un concert réunissant non pas 2 mais 3 groupes étrangers. A savoir : CHELSEA GRIN, BLESS THE FALL et ASKING ALEXANDRIA.



Il est 20h et les lumières de la salle s'éteignèrent laissant place au premier groupe : CHELSEA GRIN. D'emblée derrière ses fûts, Andrew le batteur s'est déchaussé. Détail quelque peu ordinaire, je tiens à la préciser. La sensation en chaussette est-elle bien meilleure ? Tiens donc, il faudrait songer à lui demander. Les premières notes retentirent et là surprise, déjà 2-3 slams ! Wow, mais c'est que le public semble chaud et au taquet ce soir ! Pour ce qui est du dress code, bon on aurait dit des clônes ; t-shirt laissant apparaître leurs tatouages (et oui, forcément) et des slims vachement serrés à se demander comment ils faisaient pour bouger. Remarque, cela expliquerait peut-être le fait qu'ils ne se déplaçaient pas beaucoup ? Et là je vise les guitaristes (et il y en a 3 !!!) bien trop concentrés sur leurs instruments. Heureusement que le bassiste, David, et le chanteur, Alex, étaient là pour sauver le coup. D'ailleurs en parlant d'Alex, ce mec est incroyable. Il a la capacité de monter dans l'extrême aigu et de redescendre dans les graves aussitôt... et sans fausses notes, s'il vout plaît ! Ni même jamais à bout de souffle. De plus, il mettait sacrément bien l'ambiance. Autrement ils étaient en forme et ça faisait plaisir. Seul petit bémol, ils ne sont restés que 27 minutes sur scène, ce qui malheureusement paraissait beaucoup trop court ! Allez, on est chaud, on veut le suite !

Setlist : "Sonnet Of The Wretched" / "Lifeless" / "Recreant" / "My Damnation" / "Everkasting Sleep".



Il est 20h40, seulement 10 minutes de break entre les groupes. Les musiciens de BLESS THE FALL font leur apparition. Cette fois d'emblée ce ne sont pas les slams qui étaient au rendez-vous, mais le headbanging. Quand une foule se met à headbanguer et à sauter partout, non seulement c'est génial mais en plus c'est bon signe ! Dès la fin de la première chanson, Beau Bokan, le chanteur, a pris son micro afin de nous dire "HellYeah" et de nous faire crier à notre tour "HellYeaaaaah !" Et là nous avions eu droit à un circle pit (ah, il était temps !). Non seulement leur musique est excellente, mais en plus de cela ils sont vraiment mignons dans leurs genres ! Et le must du must, c'est qu'ils savent mettre une putain d'ambiance, et excusez-moi du terme ! Entre Jared le bassiste qui s'éclate à fond et le chanteur hyper nerveux qui se déchaîne... Youpi une pure tuerie ! Entres 2 chansons, Beau nous a sorti l'un des seul mots en Français qu'il connaissait "Je t'aime". Oh, trop mimi... Et nous confia que c'était l'anniversaire d'Elliott, l'un des guitaristes. Dès lors, tout le monde s'est mis à chanter "Happy Birthday to you" et Beau demanda à ce qu'une fille du public vienne sur scène lui faire un bisou. Bon quand on voit le genre de nana qui est montée sur scène, on comprend vite pourquoi il l'a repoussée, bien qu'il eu été également surpris du soutif qui lui a été envoyé en pleine figure... Au final, c'est le quart du public qui est monté sur scène afin d'y foutre le bordeeeeel ! Même que Beau a slamé, ouais ouais ouais ! Et qu'il s'est fait plus tripoter que porter... Non mais les filles, un peu de retenue ! Les filles... et les mecs car oui, c'était à se demander si certains mecs ne le touchaient pas plus que les filles.. Bon la seule chose à retenir, c'est que ce groupe m'a (et pas qu'à moi d'ailleurs) vraiment foutu une grosse claque ! Une ambiance au top et des musiciens en forme ! Non mais quand j'y pense, Beau c'est THE mec qui assure niveau ambiance. Voilà 40 minutes qui m'ont paru passer encore plus vite que celles du groupe précédent. Certes ils m'ont fait transpirer, mais gourmande que je suis, j'en veux encore...

Setlist : "Awakening" / "Promised Ones" / "Bottom Feeder" / "Guys Like You..." / "To Hell And Back" / "The Reign" / "I'm Bad News..." / "Hey Baby..." / "2.0" / "What's Left To Me".



21h50 : L'arrivée de 5 beaux gosses que j'ai bien failli ne pas reconnaître. Et là je vise surtout Danny, le chanteur, qui s'est coupé les cheveux et qui est désormais... blond. Non mais je vous rassure, ça lui va beaucoup mieux ! Dès les premières chansons, nous avions eu droit à quelques circle pits. On a pourtant bien essayé de bouger mais hélas en vain car nous étions tous trop serrés. Pour ce groupe, je vais davantage m'attarder sur les musiciens.
Commençons par Danny. Ce qui a été assez frappant, c'est que dès qu'il le pouvait, il en profitait pour boire et cracher ce qui en moyenne se produisait... toutes les 2minutes. Mais il se déplaçait pas mal sur scène pour le plus grand bonheur des demoiselles du premier rang. Passons à Cameron, le guitariste gaucher... je dois dire que c'est le seul membre du groupe qui a conservé son look d'origine dont en l'occurence, sa coupe emo... perso je n'en suis pas très adepte mais sa guitare, oh mais sa guitare... bien noire, bien scintillante ! Juste magnifique. C'est toujours impressionnant, du moins intéressant, de voir un guitariste gaucher jouer dans la mesure où non seulement c'est peu commun, mais en plus ils ont un mode de jeu bien particulier. Et maintenant, je ne peux m'empêcher de vous parler de mon grand coup de coeur de la soirée : Ben Bruce, l'autre guitariste. Alors lui était dans son gros délire rock'n'roll avec des "fuck" à tout va et un air de "je m'en foutisme" mais putain, quel charisme tout de même ! Et pour la petite anecdote, il s'est ouvert le doigt, assez profondément d'ailleurs mais entant que rockeur qui assure, il a continué de jouer. Sa belle guitare toute blanche laquée saignait (Oui ben oui, le sang ça dégouline... OMG Ben, your guitar bleeds ! "My finger bleeds when I play steel string guitar").
Bref pardon pour le HS, revenons à nos moutons, euh, à nos musiciens. Il s'est alors mis à genoux, à coucher sa guitare au sol et s'est mis à donner des coups de poing sur ses cordes (Je précise que ça faisait partie de la chanson). Mais entre temps, son doigt continuait de saigner. Je vous laisse imaginer l'état de la guitare... Elle s'est refaite une teinture ! Mais... c'était fucking rock'n'roll, Hellyeah ! (comme il dirait). Et le petit plus, c'est qu'il a une voix magnifique. En effet, il assurait les courtes parties ballades de transition... Waouw, des frissons je vous dis ! Revenons à présent sur l'ensemble du groupe. Ils sautaient de partout sur scène, de quoi nous donner envie d'en faire de-même. De plus, nous avions bien vu que leur jeu scénique était bien et proprement préparé. Effectivement, les gratteux, d'une façon bien synchronisée, alternaient leurs places à des moments bien déterminés. En revanche, interdiction formelle pour le public de monter sur la scène, de quoi contrarier les slammeurs en particulier. Citons un autre point négatif : les musiciens s'en sont allés sans prévenir, pas même un mot. On ne leur a donc jamais appris qu'il était impoli de partir comme des voleurs ? Bref, un petit mot pour le public Français n'aurait pas été de refus.

Setlist : "New Welcome" / "Closure" / "Breathless" / "A Lesson Never Learned" / "American Average" / "A Prophecy" / "Cowboy..." / "Dedication" / "Dear Insanity" / "To The Stage" / "Morte Et Dabo" / "Alerion" / "Final Episode".

Il est 22h40. Ils ont tous les trois étaient très ponctuels et respectueux de leur timing. A la sortie de la salle, une distribution de stickers et de porte-clé à l'effigie d'ASKING ALEXANDRIA a eu lieu. Sympa pour le petit souvenir... merci la pub surtout. Mais encore mieux à la sortie du hall, distribution de canettes Monster !!! Merci le sponsor cette fois ! Voilà donc une belle et bonne soirée qui s'achève. A quand un retour en France ?