La review

BIOHAZARD + WARBRINGER
Le Nouveau Casino - Paris
09/07/2012


Review rédigée par Byclown


Il fait chaud mais pas beau à Paris ce Lundi 9 Juillet 2012. Deux solutions s’offrent aux métalleux d’Ile de France : se poser à la terrasse d’un PMU bien cradingue style Desperados ou bien aller se fracasser bien gentiment les oreilles et les épaules à un concert de hardcore, et pas n’importe lequel puisque cette soirée signe le passage des BIOHAZARD au Nouveau Casino !!!



Vous comprendrez aisément que j’ai choisi la deuxième solution… Pour ouvrir ce bal des débutantes, quoi de mieux que du thrash bien burné, avec nos amis de WARBRINGER (le nom lui-même est un appel au voyage…), sorte de condensé des meilleurs groupes du genre depuis 20 ans. D’une prestation scénique sans faille et d’un son à peu près correct (je dis bien à peu près) les Américains seront crédités de 30 minutes de jeu devant un parterre encore un peu clairsemé mais fièrement représenté car quelques headbangueurs ravagés au premier rang. Il est vrai que le style de musique a pu déconcerter les plus old school et moins énervés de la salle car si l’on devait comparer l’ambiance musicale, je parierais légèrement sur Slayer et Exodus. Travail fait avec brio, passons donc au noyau dur de la soirée devant des fans déjà prêt à en découdre.

Setlist : "Living Weapon", "Severed Reality", "Wake Up...Destroy", "Demonic Ecstasy", "Total War", "Living In A Whirlwind", "Combat Shock".



30 minutes de battement (énorme je sais mais il faut bien faire marcher le bar) pour voir enfin arriver sur scène LE combo hardcore, les vieux pirates de BIOHAZARD venus présenter leur dernier album "Reborn In Defiance" avec un "nouveau" line-up qui est en fait une modélisation de l’ancien (le retour de Scott Roberts en bassiste / chanteur back), après avoir tout déchiré sous la tente du Hellfest quelques semaines plus tôt. L’expérience et le talent gagnant toujours, cette prestation ne fera pas exception à la règle car, même si en backstage les musiciens frôlaient le coma (de fatigue), cela ne s’est pas fait sentir sur scène bien au contraire. Set list "normale" présentant trois titres du dernier album et enchaînant sur les hits du combo, repris évidemment en chœur par le public, ivre de pogo et de slams et servi comme il se doit par un son plus que correct ! Un peu plus d’une heure et quart de concert pour faire vibrer deux générations de fans de hardcore… Carton plein.

Photos tirées de : www.byclown.com