La review

BLACK STONE CHERRY + HELL OF A RIDE
La Maroquinerie - Paris
02/03/2012


Review rédigée par Byclown


C’est en ce Vendredi 2 Mars 2012, veille de week-end, que je me rends à la Maroquinerie, célèbre salle de concert du Paris populaire pour assiter au concert des rednecks de BLACK STONE CHERRY. Les gentlemen Sudistes commencent à Paris leur longue tournée Européenne avant d’enchaîner les dates dans leur fief de l’oncle Sam et viennent (re)présenter leur dernier opus "Between The Devil And The Deep Blue Sea" sorti en 2011. Pour introduire sur scène ces messieurs, un groupe Français, HELL OF A RIDE, forcement rock vu le nom, au artwork sentant bon la route 66…



Une Maroquinerie sold out (dommage une fois de plus que l’Elysée Montmartre ait brulé car j’aurais parié ma chemise que les mecs du Kentucky auraient réussi le tour de force de remplir cette salle mythique, bien plus généreuse en terme de capacité d’accueil) pour voir arriver sur scène (à l'heure s’il vous plaît) les frenchies de HELL OF A RIDE, quintette rock aux très forts accents Hard FM. Le groupe est crédible dans son rôle de première partie et délivre un set court mais très vitaminé, histoire chauffer la salle qui pourtant reste bien trop réservée à mon goût. La majorité des titres de la setlist (qui tourne autour de leur premier EP) sont en écoute sur leur MySpace et également sur YouTube, je vous invite donc à écouter ce groupe qui, j’en suis sûr, fera encore parler de lui sur les planches Parisiennes.

Setlist : "Tears And Scars", "Hell Of A Ride""The Road", "Wild At Heart", "Holding Back The Years", "Fast As Lightning".



Après la pause bière, obligatoire dans ce genre d’évènement, (la chaleur d’une salle bondée n’aidant pas non plus, mais dieu merci, le public est à moitié composé de jeunes midinettes parfumées, ça change des concerts de death metal...) j’assiste à un réel tonnerre d’applaudissement pour les stars de la soirée, les BLACK STONE CHERRY, venus nous montrer l’étendu de leur énorme talent. Ce groupe de 10 ans d’âge, estampillé "Great Southern America" et nanti à l’heure actuelle de 4 albums studio, propose un rock / metal alternatif ultra FM aux forts accents de bayou. Comme tous les groupes ultra commerciaux (et donc rodés à la scène et aux tournées fleuves) il n’est pas difficile de se renseigner sur eux tant le matraquage de clips sur YouTube est énorme. Que dire de leur prestation sur scène si ce n’est qu’elle est parfaite, si ce n’est un peu trop. Aucune fausse note ou souci technique, un chanteur à la voix aussi bluesy et puissante que sur album, sans aucun écart de cordes vocales, un jeu de scène extrêmement puissant et démonstratif ! On sent bien l’école Américaine du "toujours très propre" qui n’est pas sans rappeler les concerts de Kiss où chaque détail fait partie du show, où chaque phrase ou presque a été calculée pour faire son effet. Le batteur, qui a le droit à son solo réglementaire de 5 minutes, excelle de par sa prestance physique et scénique (qui n’est pas sans rappeler Marco Minnemann) et surtout par la puissance de son jeu, comparable aux lourdes frappes de Thomas Lang. Respect total ! La setlist, sans grande surprise, regroupe les hits FM du groupe depuis leur premier album, en proposant un court set intermédiaire en acoustique de 3 chansons comme à la maison. Un bon concert donc calibré pour contenter les fans venus(e)s en masse s’égosiller sur les hymnes rocks devenus mythiques de ce quartet for sympathique.

Setlist : "Change", "Maybe Someday", "Blind Man", "Such A Shame", "SoulCreek", "In My  Blood", "Rain Wizard", "Like I Roll", "Rocky Mountain Way", "Killing Floor", "White Trash Millionaire", "Stay", "Things My Father Said", "Don’t Let Go", "Blame It On The Boom Boom", "Lonely Train".

Photos tirées de : www.byclown.com