La review

BLAZING WAR MACHINE
Le Poste A Galène - Marseille (13)
30/09/2011


Review rédigée par So Faya
Photos prises par Cyne


Il n’est pas loin de 21h devant le Poste à Galène, et le public est déjà présent pour venir prendre sa dose de black sympho / death / indus. Petit à petit la rue se vide et la salle se remplit. Une fois à l’intérieur, il faut faire un premier constat : ce soir, ça va suer !! En effet, la salle n’est pas encore pleine que déjà la chaleur ambiante donne un aperçu de ce qui nous attend. C’est le moment de boire une bière bien fraîche (ou plus) histoire de prendre des forces avant la bataille. Le public se met en condition, l’ambiance sonore aidant.

Environ 22h30, et ça sent enfin le début de concert. Les gens ont commencé à s’attrouper devant la scène, et visiblement ce soir, il y a de l’ambiance ! Certains reprennent en cœur les morceaux de Pantera, Metallica, Machine Head et confrères, qui nous font patienter en attendant que la machine de guerre ne se mette en marche. Et voici enfin BLAZING WAR MACHINE, sur une intro sample qui met direct dans l’ambiance. Les musiciens prennent place sur la scène, faisant signe au public de s’éveiller. Soudain, avec le fond sonore et le visuel du groupe, l’atmosphère change… Ce soir, le Poste à Galène sera sombre, glauque et violent.



La machine de guerre se met en marche dans la fournaise. Les guitares grondent, le clavier entre, et on reconnaît "Rigor Mortis", ça commence fort ! Le public se met dedans, hochant la tête en rythme, headbanguant, ou sautant pour les plus enthousiastes. Le groupe enchaîne avec "Sanguinolentus Kali", suivie de "Swamp [Stagnant Memories ]", ça s’agite au cœur de la fosse. Typhus annonce que le prochain morceau parlera d’amour, et c’est une belle introduction pour "Morbid Sexual Art" qui nous envoie direct une salve de double dans la face. Niveau performance, la présence scénique de BLAZING WAR MACHINE fait toujours autant des merveilles. Le groupe a vraiment un univers particulier, entre morbide et mysticisme, porté par le charisme de Typhus, comme revenu d’outre-tombe. Franky prend le micro pour remercier le public de s’être déplacé nombreux, et demande à la fosse de se séparer en deux… résonne ensuite l’intro très militaire de "Manu Militari" qui porte décidément bien son nom, suivie par un wall of death qui explose vite en pogo. Résonne ensuite le début mélodique de "Autodafé", suivie de "Qui Desiderat Pacem" et son intro incisive. Niveau public, la chaleur semble avoir calmé leur énergie d’avant concert. Il faut dire qu’avec un tel sauna… Cependant, l’intérêt est toujours là. Quant à BLAZING WAR MACHINE, chaleur ou pas, on s’en prend toujours plein la face ! Et voici d’ailleurs "Zombie's Fragrance" et son refrain accrocheur, repris en cœur par le public. On arrive au dernier morceau, et ça sera donc "Brutally Haunted". Après cette ultime claque, le groupe salue le public et quitte la scène, mais mon petit doigt me dit qu’on aura droit à un rappel. Et effectivement, quelques minutes d’acclamations plus tard, BLAZING WAR MACHINE remonte sur scène pour nous gratifier d’un dernier morceau. "Vox Populi" clôture donc ce concert riche en émotions et en perte de neurones.

Niveau son, il faut faire un constat : les guitares étaient malheureusement assez noyées dans une certaine prédominance de batterie / basse, le clavier lui, était assez audible (mais étant au premier rang avec de bonnes protections auditives, je n’ai pas forcément eu un son très représentatif) d’après ce que j’ai pu entendre en fin de concert, la voix était également noyée au milieu des guitares. Avec une telle ampleur musicale, pas évident de s’en sortir avec un son nickel dans une petite salle. Nous avons, en dépit de cela, passé un très bon et très brutal moment en compagnie de BLAZING WAR MACHINE (Le tout suivi par un after avec mix metal, où il était possible de discuter avec les musiciens).