La review

BRING ME THE HORIZON + DON BROCO
Le Zénith - Paris
14/04/2016


Review rédigée par Sarah Marchand


Ce soir, le Zénith nous proposait une affiche 100% britannique avec le groupe BRING ME THE HORIZON nous présentant son nouvel album "That’s The Spirit" accompagné par DON BROCO. Malgré la météo quelque peu capricieuse et une ribambelle de parapluies ouverts (clin d’œil involontaire à la pochette de BMTH), une foule de gens se pressait devant la salle, certains présents depuis le matin pour obtenir les premiers rangs et admirer les artistes de près. La soirée promet d’être fiévreuse et mémorable !



Il est environ 20h20 quand les lumières s’éteignent et que la formation originaire de Bedford investit la scène pour ouvrir le bal sur leur titre entraînant "You Wanna Know" extrait de l’album "Automatic" sorti en Août dernier. Une bonne partie du public semble conquise par la pop piquetée de punk et d’electro soumise par Rob et ses acolytes. Bien que ce ne soit que le deuxième passage de la bande à Paris, l’auditoire écoute avec enthousiasme le set du quatuor, même les plus sceptiques, certains fans reprenant même les paroles avec Mister Damiani. Le frontman se déplace sur toute la scène et saute dans tous les sens, les autres musiciens sont plus discrets mais pas immobiles pour autant. Lorsque vient le morceau "Automatic", la foule devient plus fougueuse, elle s’assoit puis se relève en sautant et s’époumonant à la demande du leader dans une ambiance des plus joviales. La salle se déchaîne lors de la reprise de "Killing In The Name" de Rage Against The Machine puis de la chanson "Fire" au refrain enivrant. DON BROCO conclut son set d’une jolie manière en interprétant son fameux "Money Power Fame". Au final, le groupe aura mené à bien quelques circle pits et walls of death laissant les headbangers et mosheurs s’exprimer à l’aide de sa musique. Rob nous présente à un moment donné sa famille et nous remercie d’être venu si nombreux.



L’entracte est l’occasion pour les personnes de retrouver et d’échanger rapidement avec leurs amis dans une fosse bien remplie et qui attend avec impatience l’arrivée de BRING ME THE HORIZON, la tête d’affiche de la soirée.
La salle est à nouveau plongée dans l’obscurité vers 21h et les premières notes de clavier de "Doomed" retentissent. L’assistance s’égosille à l’approche de BRING ME THE HORIZON sur scène et devient presque incontrôlable lorsqu’Oliver Sykes apparaît. Débute la chanson "Happy Song" reprise par une foule enthousiaste et marque le premier wall of death de la soirée requis par Oli, puis les hits s’enchaînent avec "Go To Hell For Heaven’s Sake""House Of Wolves" ou encore "Throne", le public donnant de la voix. La frénésie gagne les esprits lors du désormais coutumier "Chelsea Smile" et le frontman nous invite à jumper comme sur la plupart des titres joués. Quand "Shadow Moses" débarque, c’est juste incroyable, la fosse scande à pleins poumons "THIS IS SEMPITERNAL !" et Mister Sykes mine une séparation de cette dernière. Ensuite vient l’émotionnel "Sleepwalking", Oliver l’introduit en disant que c’est leur meilleur show parisien et nous remercie d’être venu avant de balancer un "Are you ready ? Everybody jumps !", le public chante, danse et on peut apercevoir des "horns" dans l’assemblée, puis le leader cherche à savoir si on a un "best friend" pour nous présenter le morceau suivant qui est sans surprise "Best Friend". La foule est déchaînée et enfin arrivent "Follow You" et "Can You Feel My Heart". Mister Sykes entonne "Middle fingers up if you don’t give a fuck !" signifiant l’approche de la dernière chanson, la salle s’enflamme, pointe ses majeurs en l’air et hurle tandis qu’un ultime wall of death est réclamé par le frontman. BMTH se retire un court instant pour nous offrir en rappel "Blessed With A Curse" et "Drown" accompagné d’un jet de fumée et d’un lâché de confettis qui permet au sextet de Sheffield UK de quitter la scène sous un tonnerre d’applaudissements amplement mérité.
BRING ME THE HORIZON a joliment évolué, Oli tenait très bien la route au chant soutenu par Jordan Fish le claviériste qui nous a fait une prestation impeccable. Le light show en a mis plein la vue s’appuyant avec intelligence sur l’écran dernière le groupe. Le public parisien fut un allié de taille hurlant les paroles de chaque chanson, moshant, slammant et headbangant comme un fou. La foule et les artistes furent en parfaite communion, Mister Sykes n’hésitant pas à s’approcher de ses fans et à sauter sur scène tandis que ses compatriotes se contentaient de simplement bouger leur tête.

Setlist : "Doomed", "Happy Song", "Go to Hell, For Heaven's Sake", "The House Of Wolves", "Chelsea Smile", "Throne", "Shadow Moses", "Sleepwalking", "True Friends", "Follow You", "Can You Feel My Heart", "Antivist".
Rappel : "Blessed With A Curse", "Drown".