La review

DAGOBA + SLEAZY VIEW
Atelier Des Môles - Montbéliard (25)
24/10/2009


Review rédigée par Sam


DAGOBA, groupe qui a, à un moment donné, et encore maintenant, bercé non pas mon enfance mais ma tête sous les coups de boutoir de la grosse caisse et la violence sourde que ce groupe dégageait, je vais les voir en live... Ah si ça fait pas chaud au coeur ! J'arrive devant la salle 30 minutes avant l'ouverture des portes, et surprise je trouve que la moyenne d'âge est jeune. Ne me serais je pas trompé de concert ? De lieu ? D'endroit ? On va dire 16 ans de moyenne d'âge, je suis surpris. Ouverture des portes, la salle se remplit lentement, on croise Mister Costanza en pleine discution avec l'un, puis l'autre, on ne peut plus disponible.



Le show se lance avec SLEAZY VIEW, groupe local qui assure la première partie. Bonne grosse surprise ! Je m'explique. SLEAZY VIEW je les connais... je ne dirais pas depuis que je suis gosse mais j'étais encore qu'un jeune con n'ayant pas arpenté en long et en large les salles du coin. Le son est chaud, précis, tranchant, efficace, propre, juste comme il faut pour du live, les musiques s'enchaînent bien efficacement et le groupe donne véritablement sur scène. C'est vraiment pas mal et on sent que l'expérience commence à se montrer dans les pattes. Le public est réceptif et SLEAZY VIEW assure vraiment son rôle de première partie. Ca sonne, c'est percutant, de bons gros passages gras, un chant saturé, une basse / batterie carrée malgré une disposition un peu bizarre du batteur qui, ce soir, n'aura pas pu profiter du show pleinement je suppose (placé sur le côté du fait de la batterie surdimensionnée de Franky Costanza). Mention spéciale au guitariste soliste qui enchaîne des solos... époustouflants. Ca envoie, ça groove, c'est bon, c'est chaud, la salle en redemande (moi également), seul petit regret les lights... trop blanches.



DAGOBA arrive ensuite. L'intro dans le noir, Franky qui chauffe méchamment la salle, le public es chauffé à blanc ! J'ai été bluffé, non pas par le son, qui est plus que moyen, désolé mais le "trig" de la batterie, c'est sûr que ça envoie, mais dans la salle on a des résonnances dans tous les sens, ce qui aura pour effet de me mettre dans le coton en fin de soirée. Revenons à nos moutons. L'entrée en scène est impressionante, dès les premières minutes le bassiste, le batteur et et guitariste envoient véritablement la purée, et, haranguent le public. Entrée en scène de Shawter, là... c'est vraiment l'apocalypse. Pogos dans tous les sens (mon dos s'en souvient), faire des photos là au milieu relève véritablement du miracle, la jeunesse est plus tarée que moi même 10 ans en arrière (deviendrais je vieux ?). Les morceaux de "Face The Colossus", "What Hell Is About", sont enchaînés comme autant de morceaux de violence qui nous arrivent en pleine face... Un petit constat est que les titres de "What Hell Is About" sont vraiment des hymnes au moshpit en puissance. Impressionant tous simplement. Shawter demande des moshpits, circle pits et bravehearts... la salle s'exécute comme mue par quelque chose d'invisible. J'avais des doutes sur la voix de Shawter en live, et bien non, c'est bien lui qui chante et les effets sont quasi inexistants sur sa voix. Respect monsieur ! Les titres de "What Hell Is About" s'enchaînent ensuite, un ou deux morceaux des premiers albums / démo. Le constat est que "What Hell Is About" est vraiment l'album phare du groupe, impressionnant à tous niveaux, y compris en live. Quant à l'attitude du groupe, on a l'impression qu'à chaque moment les musiciens jouent leur dernier morceau sur scène, c'est très percutant et c'est peut-être pour moi, au niveau de la puissance dégagée, une des références parmi les groupes que j'ai pu voir... inspirez vous en messieurs !

DAGOBA bête de scène, SLEAZY VIEW un gros potentiel à revoir, bémol sur le son live de DAGOBA dommage... Un grand merci encore aux personnes de l'Atelier des Môles, aux groupes et personnes présentent sur place pour leur accueil.