Dernier concert du "Bring The Noise Festival" de OUI FM réunissant ce Vendredi 9 Décembre sur la scène du "petit bain" pas moins qu’AQME, ETHS et DRAGONFORCE !! Du très lourd donc pour conclure cette série de 3 concerts privés auxquels j’ai eu l’honneur d’assister. À la différence du concert précédent 100% Français, celui de Vendredi présente en tête d’affiche les Anglais de DRAGONFORCE (à noter tout de même que le bassiste du groupe est Français), dans un style clairement plus "envolé" que celui des groupes qui les accompagnent… A voir donc, avec une lueur d’appréhension dans mes yeux…

Premiers à envoyer le boulet, les Parisiens d’AQME et leur metal francophone calibré au headbanging. Dès la première chanson, le ton est donné, tant sur la scène que dans la foule : personne n’est là pour tricher ! Le groupe démarre sur une compo récente ("Blasphème") suivie illico presto par "Pornographie" l’un de leurs hits et commence alors dans la foule une sorte d’hystérie collective sous forme d’un pogo nerveux, et de slams en cascades (le chanteur y contribuant allégrement tout le long du concert mais en n’oubliant pas de prodiguer son conseil pour éviter aux slameurs de finir à l’hôpital…). Le set file bon train, présenté sous forme de duos enchainés (généralement un titre récent et un autre beaucoup plus connu tel "Superstar" / "Le Culte Du Rien"). Le groupe ne ménage pas ses forces pour en foutre plein la tête d’un public venu les acclamer. Le chanteur (Thomas) se fend de grands-écarts entre l’avant scène et la barrière de sécurité pour être au plus près du public, la bassiste (Charlotte dit, apparemment, "Carlos") se tord également dans tous les sens malgré la taille et le poids monstrueux de son instrument. Cerise sur le gâteau de ce set vraiment excellent, un son vraiment bon ! Vivement le prochain album. Apres une entrée en matière comme celle-ci je me pose deux questions : Pourquoi le set n’est il pas plus long (en même temps quand on aime, on supporte rarement la fin) ? ETHS vont-ils réussir à faire mieux ?

Setlist : "Blasphème", "Pornographie", "QQS Le Prométhéen", "Violence", "Matamores", "Luxe Assassin", "Superstar", "Le Culte Du Rien", "Idiologie", "Macabre Moderne".

Place donc à ETHS qui renoue avec la scène Parisienne (voilà plusieurs années qu’ils ne nous avaient pas honorés de leur présence), prêts eux aussi à en découdre avec un public de fans qui ne les a pas oubliés. Les Sudistes, eux non plus, ne sont apparemment pas venus pour plaisanter… J’avais qualifié la prestation d’AQME d’excellente mais celle d’ETHS est clairement monstrueuse tant la joie de retrouver le public est palpable à chaque instant (on comprendra que pour des questions physiques, Candice, la chanteuse, n’ait pas pu comme son ami de AQME, faire le grand écart au dessus de l’entre scène..). Le prochain album arrivant bientôt, nous avons le droit à une setlist clairement axée sur les opus déjà existants ce qui n’est visiblement pas fait pour déplaire au public. La température monte d’un cran lors des morceaux maintenant cultes tels "Samantha", "Méléna" ou encore "Crucifère" .Là encore un son monstrueux pour ponctuer ce set également trop court à mon goût (et tres certainement au goût de la foule à en juger les huées de tristesse lors de leur sortie de scène) d’une dizaine de morceaux… Il y a fort à parier que nous les reverrons bientôt sur la capitale pour la tournée de leur prochain opus qui sortira prochainement.

Setlist : "Bulimiarexia", "Méléna", "Détruis-Moi", "Ondine", "Voragine", "Samantha", "00", "Adonaï", "Crucifère", "Simiesque".

Apres 20 minutes de changement de plateaux, et quelques photos volées dans les escaliers par votre serviteur, arrivent les Anglais de DRAGONFORCE, la tête d’affiche et de clôture de ce festival. Il est clair que là on change complètement de catégorie avec ce groupe habitué à faire des tours du monde (c’est d’ailleurs un groupe où les musiciens viennent de différents région du monde avec un bassiste Français, un guitariste de Hong-Kong, un claviériste ukrainien…), avec la débauche de moyens qu’on leur connaÏt. Leur prochain album n’étant pas encore sorti (en 2012 si tout va bien), le combo nous gratifie d’une setlist presque exclusivement composée de hits (dont la plupart on fait l’objet de clips vidéo) tels "Heroes Of Our Time", "Operation Ground And Pound" ou encore "Through The Fire And Flames" dans le but de nous présenter leur nouveau chanteur Marc Hudson, une sorte de viking à la tête de nounours, recruté en catastrophe suite au départ du chanteur historique ZP Theart (parti suite à des divergences). Comme presque toujours avec ce groupe la prestation est impeccable, lissée jusqu’au moindre détail (parfois trop à mon goût, tant le set ressemble plus à une pièce de théâtre qu’a un concert de metal) mais cela n’a pas l’air de gêner les fans venus nombreux pour assister au spectacle. Que dire à part que ce que set est impeccable de bout en bout, une fois de plus… Fin de festival qui résume bien l’ambiance de ces trois soirées privées, chargées en 8.6 (partenaire de l’évènement) et en transpiration. Vivement l’année prochaine voir ce que OUI FM nous réserve !

Setlist : "Heroes Of Our Time", "Operation Ground And Pound", "Cry Thunder", "My Spirit Will Go On", "Starfire", "Song 7" , "The Last Journey Home", "Fury Of The Storm", "Through The Fire And Flames".

Photos tirées de : www.byclown.com