La review

DURBUY ROCK FESTIVAL
Hall Du Sassin - Bomal-sur-Ourthe (Belgique)
09/05/2009


Review rédigée par Ichigo


L’affiche de la treizième édition du Durbuy Rock a provoqué bien du remous en 2009 : les puristes du hardcore, nostalgiques des précédents Sick Of It All et Deviate d’une part, les partisans de la variété sauce Caliban et Pleymo d’autre part, les avis et réactions en tous genres s’affrontent. Car cette année, les têtes d’affiches ne sont pas des moindres : CRADLE OF FILTH, MOONSPELL et TURISAS le Vendredi 8 Mai (auquel je n’ai malheureusement pas pu assister), mais surtout ENTOMBED, TERROR et SAMAEL (si peu, oui) le Samedi 9 Mai. Nous voilà donc parti pour mes impressions de cette journée où il y aura à boire et à manger à tous les niveaux.

On commence vers 12h par les Belges de DIEOUT ! Petite bande de jeunes de hardcore, jeunes bien courageux de se lancer dans un court show d’ouverture devant un public ou crevé du jour précédent, ou assez sceptique quant à leur jeune âge. Personnellement, ne connaissant pas le groupe à la base, je tiens à découvrir ce qu’ils ont dans le ventre. Première constatation, l’acoustique de la salle est mauvaise, voilà qui promet pour la suite. Ensuite, le groupe manque de mise en place ainsi que de travail des compositions. Au bout de quelques chansons, le chant et la gestuelle des membres étant tous les deux trop "punk core" à mon goût, je quitterai la salle pour attendre le deuxième concert de la journée. Bilan du concert : bonne chance !

La première (et seule) fois où j’ai vu KOMAH, c’était à l’occasion de la première édition du Memento Mori Fest, en Janvier 2008, où la formation encore toute fraîche nous avait donné son premier concert. N’ayant pas eu l’occasion de les revoir depuis mais appréciant beaucoup leur musique, c’est donc avec enthousiasme que je me rapproche de la scène extérieure afin d’assister à un set court certes, mais toutefois bien meilleur que celui de leur début. Fort heureusement, le son de cette scène se révèle meilleur que celui de la salle, c’est déjà ça de gagné. KOMAH bénéficiera donc d’un son correct bien qu’un peu faible au niveau des backing vocals, mais surtout ne tiendra absolument pas compte du peu de gens présents devant eux et au contraire, les remerciera chaleureusement à plusieurs reprises pour les bonnes réactions dont ils font montre. Les trois morceaux de leur premier EP éponyme passeront bien évidemment pour le plaisir de ceux qui les connaissent, mais à quelques mois de la sortie de l’album, une poignée de nouveaux morceaux sont surtout mis à disposition avec un Jonas (Dark Sensation et Resistance) totalement à fond dans son jeu de batterie, et un Math au chant à la présence scénique notoire, pour ne citer que ces deux là. Bilan du concert : ça promet !

Ah tiens, la dernière fois où j’ai vu SUICIDE OF DEMONS, c’était également lors du premier MMF. A l’époque, le groupe sortait vainqueur du "Concours-circuit" et était vraiment à la pointe de tout ce qu’on pouvait désirer pour un groupe de metal en Wallonie, avec : des shows à la pelle, des fans, de la reconnaissance, et même des groupies. Un an et demi plus tard, les cinq gars se faisant plus discrets, j’étais assez curieuse de savoir ce qu’ils étaient devenus, juste qu’à la différence de KOMAH, je n’ai pas compris ce devant quoi je me trouvais. Un set débuté sur une intro "classique" pour succéder à 30 minutes d’un son dégueulasse mettant en avant les morceaux de leur premier album "Before Our Eyes" que je n’ai même pas tous reconnus alors que ce disque fut l’un de mes albums de chevet pendant une période, mais qui a présenté également des "nouvelles" compositions qui ont surtout sonné brouillon, incohérent et faux. Un Fernando essoufflé au bout de quelques morceaux et aux soli exagérément et inutilement rallongés, un Chris à la prestance scénique douteuse et dont l’évolution du chant ne m’a pas vraiment plu et un Johan au jeu de batterie totalement à côté de la plaque et méconnaissable… J’avais déjà entendu dire que SUICIDE OF DEMONS, ce n’est plus ce que c’était il y a un ou deux ans ; et en me basant sur cette prestation, j’espère pour eux qu’ils ne font pas de même à toutes sinon malheureusement les dires et "rumeurs" seraient effectivement véridiques, ce qui serait dommage au vu de leur potentiel. Malgré tout, il faut rendre à César ce qui appartient à César, Nico (basse) et Nono (guitare rythmique) ont accompli leur rôle à fond et comme il faut, comme d’hab. Le public quant à lui bien que mitigé, propose un pit d’ores et déjà très motivé et qui proposera même un wall of death afin de fêter dignement la venue du groupe sur la scène du festival. Bilan du set : l’erreur est humaine, mais cette fois c’est surprenant !

On enchaîne sur la scène extérieure avec les Luxembourgeois d’EX-INFERIS et leur metalcore teinté d’influences tantôt plus hardcore, tantôt plus death. Leur nom ne me disant que vaguement quelque chose, c’est d’assez loin que j’ai assisté au concert sans pour autant ne pas prendre compte (et note par la même occasion) des points forts du groupe car ça, il y en a : un son excellent, une prestance scénique des plus correctes, un frontman en la personne de Fabrice Mennuni qui non seulement est fort d’un organe puissant et capable de varier son art, mais qui en plus dégage un petit quelque chose qui fait la différence ; ajoutez à cela une bonne énergie et vous obtenez un show complet tant au niveau de la setlist que du reste ! Bilan du set : bonne découverte, à revoir au Chap’hell au mois d’Août !

L’affiche du Durbuy Rock est éclectique, c’est un fait argumenté, démontré, approuvé ou réprouvé certes mais c’est un fait quand même. En l’occurrence, le combo qui officiait au rang d’ovni sur l’affiche ce jour là n’était autre que HORSE THE BAND. La formation nous vient donc de Los Angeles et si vous jetez un œil à leur MySpace, vous noterez qu’ils ont une belle liste de concerts à venir en Europe. Si par contre vous y jetez une oreille, il est fort probable que tout ouvert d’esprit que vous soyez, vous fussiez un tant soit peu décontenancé par un tel mélange de styles si différents les uns des autres (je cite "Melodramatic popular song"). Et c’est ce que j’ai personnellement ressenti lorsque j’ai vu et entendu le groupe débarquer sur scène (présentation assez particulière, le claviériste en premier plan, des présentations assez peu communes comme des shorts et casquettes, par exemple). Musicalement, on ne pourra pas reprocher au groupe de ne pas faire dans l’originalité (c’est pas tous les jours que quelqu’un joue du triangle sur scène s’il vous plaît), certains accrocheront dès le départ et adoreront la totalité du set (d’une demi heure), mais pas mal d’autres auront du mal à prendre sur eux et à passer au dessus de ce côté si barge et par conséquent si peu traditionnel. Malgré tout, le groupe lui assume complètement et se montre très content des retours, il tiendra le coup jusqu’au bout malgré les divers problèmes techniques qui surviendront (comme la batterie qui se démantèlera en plein morceau et qu’on recollera avec les moyens du bord, à comprendre du papier collant). Bilan du set : l’alternatif, ça peut être cool mais pas pour tous…

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec toutes les éloges dont HACRIDE a fait l’objet par le passé comme à présent, dans nos pages comme ailleurs, j’étais on ne peut plus impatiente d’enfin les voir sur scène. On commence directement avec "My Enemy" qui annoncera directement la couleur du show : technique et précis ! En effet, d’un metal dont les ambiances et le chant ne sont pas sans rappeler Gojira, chaque partie est travaillée de manière minutieuse et absolument rien n’est laissé au hasard, encore moins les titres tirés de leur superbe dernier opus en date, "Lazarus". Malheureusement, le public se montrera assez peu réceptif aux efforts du groupe pourtant très motivé de faire passer les émotions voulues à travers la musique, les gens se rétracteront donc petit à petit. Bien dommage je trouve, personnellement, vu que le groupe renferme un potentiel énorme et qu’il suffit juste de se laisser aller, de fermer les yeux et de se laisser porter par ces riffs et ce chant remarquable que ce soit en clair (et il en faut pour que je trouve du chant clair masculin envoûtant) ou hurlé, pour passer un bon moment. De plus, le groupe bénéficie d’une imagerie et d’un style propres à eux-mêmes, qui s’accorderont plus ou moins aux morceaux ceci dit. Malgré tout, je pense que ce qui a sûrement dû freiner les gens qui ne connaissaient pas le groupe auparavant, c’était justement ce côté technique très poussé et qui peut même déborder sur l’hermétique, à moins de connaître et le groupe et les albums avant de les voir s’exécuter sur scène. Bilan du set : très bon, à revoir !

AMEN RA et leur post hardcore étaient très attendus à Bomal-sur-Ourthe… N’étant pas spécialement fan à la base, je décide toute fois d’aller voir ce qu’ils ont à offrir aux festivaliers du Durbuy Rock et n’ai regardé qu’une partie de leur concert parce que je n’ai pas plus accroché sur scène que sur CD et me suis même plutôt ennuyée. Parce qu’avec AMEN RA, c’est lourd, c’est puissant, ça envoie, mais tout ça très très très (…) lentement. Je conviens que cela instaure une ambiance très particulière et que certains peuvent apprécier (dans ce cas là, beaucoup même) mais personnellement ça ne passe pas. De plus j’avoue que lorsqu’un chanteur tourne le dos au public pour chanter quelques instants face à son batteur, ça donne un effet plutôt classe et stylé, mais lorsque que le vocaliste passe la totalité du show le dos tourné au public, on se demande s’il n’est pas amoureux de son batteur ou pris d’une phobie de ses fans. Bon, trêve de plaisanterie, le concerné exécutera tout de même un rapide tour sur lui-même pour se rendre compte vite fait de ce devant quoi il a joué… Les fans trouveront cette attitude géniale, quant à moi je ne la trouverai pas absolument indispensable. Bilan du set : il y a mieux pour capter l’attention !

Malheureusement, je n’ai pas pu assister au concert donné par TRAPPED UNDER ICE pour cause d’averses nationales pour du moins… violentes ! J’ai donc attendu bien patiemment le début de celui de SIDILARSEN, bien que ce qu’ils font n’a jamais été ma tasse de thé et que je n’ai jamais véritablement accroché sur CD. L’intro se lance, les membres arrivent au compte goutte en tenues de scène blanches sous les acclamations de leur fan base on ne peut plus respectable pour un groupe défendant ses couleurs depuis aussi longtemps ("Est-ce que vous êtes prêts à retourner la Belgique ?" manifestement oui). Donc même si ce n’est pas trop mon style musicalement parlant (electro rock / metal), il m’est force de constater par moi-même et d’admettre que les membres se débattent tous comme de beaux diables sur scène et sont remplis d’énergie et d’ondes positives très communicatives. Mention spéciale à Didou qui en dépit de ses problèmes de santé persévérera et assurera comme pas deux, et avec le sourire attention ! Globalement, les Toulousains nous promouvront leur dernier album "Une Nuit Pour 7 Jours" et incluront bien évidemment leur reprise de "Breathe" de Prodigy, morceau culte qu’ils reprendront superbement. Bilan du set : mission réussie et Belgique retournée !

Je voulais voir STICK TO YOUR GUNS depuis longtemps et me réjouissais d’enfin pouvoir le faire… Oui mais non, encore une fois à cause de notre "drache", et tout autant que j’aime le groupe, je n’étais pas prête à me rendre devant la scène extérieure alors qu’il pleuvait à seaux. J’ai donc, comme la plus grande partie des gens, assisté à l’intérieur au soundcheck de DAGOBA. "Oh putain, t’as vu il est trop beau le batteur, t’as vu ça ??", "Wooooow mais quel batteur de fouuuu, quelle technique, quelle rapidité, quelle précision, hallucinant ce mec ! ", "C’est le meilleur batteur que j’ai jamais vu !!! ", "Pffff mais qu’ils se la pètent DAGOBA, j’comprends pas pourquoi", "J’ai entendu dire que Franky a enregistré toutes ses pistes en une journée ? N’importe quoi, c’est pas sérieux ça !", "J’ai entendu dire qu’il a joué avec Steve Estatof, tu sais ? De la Nouvelle Star", "Ouais moi je dis il a beau se la jouer avec ses blasts, j’lui demande de faire un p’tit rock avec moi, incapable qu’il sera de le faire, le Franky"… Voici un éventail des différents types de réaction auxquels vous avez droit lorsque vous vous promenez entre les gens lors d’un soundcheck de DAGOBA, durant lequel Franky prend tout son temps comme à chaque fois afin d’être satisfait à 100% et se moque des "qu’en dira-t-on". Comme d’habitude et même plus encore avec "Face The Colossus", les Marseillais provoquent des réactions diamétralement opposées et souvent passablement exagérées pour pas grand-chose au final (en juger les exemples cités au début du paragraphe). Finalement, les deux intros consécutives se lancent et le colosse est lâché dans un son pas trop mal pour l’acoustique de la salle mais dans un très beau jeu de lumière. Les classiques "The Nightfall And All Its Mistakes", "Back From Life", "The Crash" sont de mise, mais c’est lorsque LES tubes de "What Hell Is About" retentissent que le public pète un câble (c’est tout de même la troisième fois que DAGOBA passe au festival) : "The Things Within", "It’s All About Time" (Franky qui introduit lui-même la chanson en appelant les fans de Dimmu Borgir à se manifester) ainsi que "The Fall Of Men" et ses parties de batteries monstrueuses qui rappelleront la belle époque à tout le monde. Les quatre gaillards se montreront encore une fois très à l’aise sur scène pour offrir un set ultra précis et carré, bien qu’une fois Shawter sera un poil faux sur le refrain de "Back From Life". Cette fois-ci, la mention spéciale sera attribuée à Werther qui malgré sa crève n’en laissera rien paraître sur scène et se donnera encore plus que d’habitude, n’hésitant pas à prendre d’assaut les retours pour le plus grand plaisir du public ! Bilan du set : excellent, à la prochaine maintenant !

Il pleut toujours alors que BORN FROM PAIN commence, ce qui fait que je ne regarderai que très peu de leur concert et d’assez loin, le temps de manger quelque chose. Mais comme il s’agit d’une valeur sûre du hardcore / metalcore en Europe, beaucoup passeront outre le temps et iront assister les bataves pour leur set d’approximativement trois quarts d’heure. Le départ de Ché Snelting du groupe et son remplacement par Rob Franssen au chant ne plaisant pas à tout le monde, je tenais toutefois à me créer ma propre opinion à ce sujet et de ce que j’ai vu, je n’ai pas été plus convaincue que ça : Rob se débrouille bien vocalement et gestuellement parlant, mais n’est pas encore au niveau de son prédécesseur, ce qui ne pourra que venir au fil du temps ! Les fans quant à eux sont très réceptifs à l’énergie communiquée par le groupe et se montreront en général assez contents de ce concert. Bilan du set : sympa, mais laissons à Rob le temps de trouver ses marques au chant !

Lorsque SAMAEL se donne en concert, c’est toujours un grand moment pour les fans des Helvètes (dont je fais partie). Leur "Solar Soul" ayant déjà ravi énormément de gens en rassemblant tout ce qui avait fait SAMAEL à travers les ans, leur nouvel album "Above" en a ébranlé plus d’un avec son retour aux sources et ses consonances plus black metal. Les ayant déjà revus il y a quelques mois à l’occasion du Winterfest (avec Deicide, Vader et Devian), ce qui m’a permis de constater que les morceaux de cet album promettaient fortement. Le groupe apparaît donc sur scène lors de l’intro et dans un jeu de lumière absolument fantastique (mais avec un écran pas toujours au point niveau projections) ; et surprise, nous donnera le set le plus long (et de très loin le meilleur) avec une heure et demie de temps (Entombed et Terror qui passeront à leur suite joueront moins). Une setlist des plus variées est proposée au public du festival, mettant en avant les plus grands hits de leurs différentes époques : "Reign Of Light", "Baphomet’s Throne", "Into The Pentagram", sans oublier les désormais devenus (déjà) classiques "Solar Soul", "On The Rise" et "Slavocracy". Le groupe est plus en forme que jamais, fait planer et harangue le public totalement conquis par leur son si unique et le tiendra en poche jusqu’au bout. Vorph est, je ne le répéterai jamais assez, un frontman absolument extraordinaire, qui tout en bougeant très peu dégage une de ces forces intérieures et un charisme fou. Personnellement, je n’ai absolument pas vu le temps passer et ai donc profité de chaque seconde du concert, prolongé d’un rappel de trois chansons ("Jupiterian Vibe", "Rebellion" et "My Saviour") et garderai un excellent souvenir de la prestation des Suisses. Bilan du set : monstrueux à tout point de vue !

Tout fan de hardcore qui se respecte aura écarquillé les yeux en voyant le nom de TERROR sur l’affiche et dans la mesure du possible se trouvera de un au festival et de deux dans le pit. Venu de Los Angeles pour une tournée en Europe avec STICK TO YOUR GUNS et BORN FROM PAIN, l’un des piliers du hardcore s’empare de la scène extérieure pour une heure d’old school pur, dur et très violent. TERROR sur scène, c’est quelque chose : une énergie en dose canon, des membres qui ne cessent de bouger et de communiquer avec le public, qui lui s’adonnera à divers moshpits, circle pits, stage divings etc…alors que la sécurité sera au bord de la crise de nerfs. Musicalement, ça en envoie il n’y a pas à dire et le groupe offrira une setlist qui couvrira ses plus grands titres et ses plus beaux breakdowns. A plusieurs reprises Scott Vogel exhortera la foule et fera des appels à la solidarité en rappelant que "nous sommes tous frères". A méditer… Bilan du set : excellent !!

Lorsqu’une des légendes du death metal (et celle du death metal Suédois par excellence) se produit par chez vous, même si vous n’en pouvez plus, même si vous êtes crevés, même si vous tenez encore à peine debout, vous vous devez d’aller honorer le groupe d’au moins un coup d’œil. C’est donc ce que j’ai décidé de faire, bien que je dormais presque debout. Le reste du public, encore bien présent bien que passablement moins nombreux que pour SAMAEL, est au taquet pour cette tête d’affiche. L’intro commence, le groupe arrive, les fans exultent et la machine se lance ! Dès les premières notes, on sent l’expérience que le groupe traîne derrière lui ; tout est bien en place et les gars savent comment jouer avec le public gagné d’avance. Une setlist manifestement variée sans oublier de mettre un petit accent sur leur dernier album "Serpent’s Saint" est administrée à coup de marteau, mais la fatigue pesant également bien lourd sur mes épaules et la musique ne me plaisant que moyennement (surtout après un concert grandiose comme celui de SAMAEL, difficile de faire mieux), j’ai préféré quitter le site du festival. Bilan du set : pas mal mais pas ce que j’ai préféré !

Cette treizième édition du Durbuy Rock fut en effet chargée de découvertes de tous styles, de rencontres et en émotions de tous genres. Je souhaiterai bonne chance à l’organisation car c’est vraiment louable de leur part d’essayer de dénicher et de ramener de si grosses têtes d’affiche en Wallonie pour un public qui d’apparence veut faire la fine bouche, mais qui en fin de compte ne fera preuve que d’un intérêt glouton pour ce qui nous tient tous en haleine depuis des siècles : la musique !