La review

EPICA + STREAM OF PASSION
Le Bataclan - Paris
09/12/2012


Review rédigée par Byclown


A quelques jours seulement de la fin du monde annoncée par les Mayas, c’est le moment ou jamais de se faire plaisir en se bougeant à un concert, d’autant plus que celui de ce soir est relativement qualitatif en la matière puisqu’il présente le second passage dans la capitale des Hollandais de EPICA, maîtres dans l’art du metal symphonique à chanteuse et le combo non moins symphonique de STREAM OF PASSION, d’origine méxico-hollandaise. Les 1400 places disponibles du Bataclan ne seront pas occupées ce soir mais presque, ce qui est de bon augure pour le combo de tête qui va asseoir sa suprématie sur notre beau pays en amenant toujours plus de monde pour un second show dans la même année.



Commençons tout de suite avec STREAM OF PASSION qui compte pas mal de fans dans la salle, ce qui a le mérite de faire monter la température assez rapidement. Le set est relativement carré et la chanteuse présente un certain charisme et un vrai partage avec le public qui se poursuit une fois les morceaux terminés par ses allocutions en français pour remercier les fans. Point notable de ce set n’ayant souffert d’aucun défaut, la reprise aussi surprenante qu’intéressante de "Fade Out, Street Spirit" de Radiohead (album "The Bend") en fin de set. Grande tension dans la salle pour ce morceau culte repris de main de maitre, histoire de mettre tout le monde d’accord. Durant l’entracte, la chanteuse de STREAM OF PASSION aura plus que largement payée de sa personne auprès des fans au niveau du stand de merch, en diverses photos et autres, pour contenter tout le monde. Chapeau bas pour ce moment de partage supplémentaire entre la chanteuse et ses fans !

Setlist : "Lost", "Passion", "Collide""Scarlet Mark", "My Leader" , "OITRW", "In The End", "Fade Out, Street Spirit" (Radiohead cover), "Ten".



Trêve de bavardages et entrée sous les cris des musiciens d’EPICA. Entrée fort tardive s’il en est car l’intro, ponctuée d’abord par le noir total, puis par le bleu et le banc, aura bien duré 8 minutes, de quoi doucher l’adrénaline ambiante. Heureusement les gens répondent présent dès l’arrivée sur scène du batteur, tradition oblige ! C’est parti pour 1h20 de show ultra carré, lissé, sans accrocs, vraiment propre, voire même un peu trop. La joie est tout de même lisible sur la tête des Hollandais, surtout Isaac, le dernier venu (l’ancien guitariste de God Dethroned, qui n’opère pas vraiment dans le même genre musical…) de la bande qui aura amené les solos dans le groupe, chose qui manquait jusqu’alors cruellement. Malheureusement rien d’extrêmement original à dire sur le show en lui-même qui ressemble aux précédents, à savoir une leçon de professionnalisme et d’expérience qui marche à tous les coups, quelque chose de toujours très poli. Le seul petit reproche que je pourrais faire concerne le son, mal réparti, inégal en fonction de l’endroit où on se trouve, ce qui gâche un peu le résultat pour les gens situés aux extrémités de scènes.

Setlist : "Karma" (intro), "Monopoly On Truth", "Sensorium", "Unleashed", "Martyr", "Internal Warfare", "Serenade Of Self-destruction", "Quietus", "The Obsessive Devotion", "Cry For The Moon", "Sancta Terra", "The Phantom Agony".

Photos tirées de : www.byclown.com