La review

EPICA + DRAGONFORCE
L'Olympia - Paris
29/01/2015


Review rédigée par Diana


Une fois n'est pas coutume, ce soir c'est à l'Olympia que nous allons passer notre soirée. Les Hollandais d'EPICA ont choisi cette salle mythique pour leur passage sur Paris, accompagnés d'un groupe de choix, les Britanniques de DRAGONFORCE. La date affiche "complet" et au vu du monde qui attend à l'extérieur de la salle, on sait qu'on risque d'être un peu serrés ce soir !



Nous voilà en bonne place, sur l'avant de la scène pour débuter la soirée avec le power metal très énergique de DRAGONFORCE. Même si la salle n'est pas encore surpeuplée, on a déjà un peu du mal à se frayer un chemin parmi la foule, et à notre grande surprise la gente féminine est bien présente ce soir, et en tendant bien l'oreille on se rend vite compte qu'il n'y a pas que des Français qui ont fait le déplacement ce soir !
C'est sur "Fury Of The Storm" ("Sonic Firestorm" – 2004) que DRAGONFORCE débutera son set et dès les premières notes, le public répond tout de suite avec enthousiasme, même si le son est quelque peu "brouillon" et que ça ne sera que vers le milieu du set qu’il repartira du bon pied, mais cela ne semble pas vraiment gêner le public de ce soir. Marc Hudson (chant) est tout sourire, et on ressent la joie qu'il a à jouer ce soir, tout comme le reste du combo qui a un sourire non dissimulé et qui est aux anges. S'ensuivront les tout aussi énergiques "Three Hammers" et "The Game" tirés de leur dernier album "Maximum Overload" (2014) : quoi de mieux pour ravir leurs fans ! La complicité et la complémentarité de Herman Li (guitare) et Sam Totman (guitare) sont évidentes et leur dextérité et technicité caressent nos oreilles. De son côté, le petit "Frenchie" de la formation, Frédéric Leclercq (basse), n'est pas en reste, et il réussira même à faire chanter quelques secondes la chanson de Serge Lama "Les Petites Femmes De Pigalle", l'Olympia est conquis. Et derrière ses cymbales, Gee Anzalone (batterie) assure avec précision. Le set, bien que court, est très bien ficelé même si certains paraissent lassés par les rythmes typiques du power metal, la bonne humeur communicative et l'énergie à revendre du groupe nous font passer un très agréable moment. Marc sait mener le public et à sa demande il sautera en rythme pour enchaîner sur "Symphony Of The Night" ("Maximum Overload" – 2014), qui va enflammer les fans. S'ensuivront "Valley Of The Damned" ("Valley Of The Damned" - 2003) ou encore "Cry Thunder" ("The Power Within" – 2012), avant de finir en beauté avec leur titre phare "Through The Fire And Flames" ("Inhuman Rampage" - 2006), qui finira pas achever le public présent ce soir. Voilà un set très bien maîtrisé, aussi bien au niveau technique qu'au niveau du jeu de scène, on sent l'expérience du groupe. Et d'après les acclamations, le public est ravi par la prestation de DRAGONFORCE de ce soir, il n'y a pas de meilleure façon de commencer une soirée qu'avec un set qui donne la patate !

Setlist : "Fury Of The Storm", "Three Hammers", "The Game", "Seasons", "Symphony Of The Night", "Valley Of The Damned", "Cry Thunder" et "Through The Fire And Flames".



Après un petit repos bien mérité d'une vingtaine de minutes, nous voila prêts pour accueillir la tête d'affiche de la soirée, les Hollandais de EPICA. Pour leur venue sur la scène parisienne, le choix de l'Olympia semble plus que judicieux à en juger par la foule compacte, qui a complètement rempli le parterre de la salle.
Petite introduction en douceur avec "Originem", premier titre de leur dernier opus "The Quantum Enigma" - 2014, avant d'entrer dans le vif du sujet avec "The Second Stone" et "The Essence Of Silence", respectivement deuxième et troisième titres de leur dernier album. Quoi de mieux pour chauffer la foule et se mettre immédiatement le public de l'Olympia dans la poche ! Le public est littéralement déchainé et même si (comme pour DRAGONFORCE) les débuts du set sont un peu difficiles au niveau du son, les cris aigus de la foule et les acclamations continuelles prédisent un très beau spectacle. Simone Simons (chant) attire tous les regards et ses performances vocales ont de quoi nous hérisser les poils de la nuque tellement elle maîtrise sa voix sans difficulté. Tout comme pour ses prédécesseurs, EPICA nous communique sa joie d'être sur scène ce soir et l'implication des musiciens est tellement importante que l'ont ressent la passion qui les anime. Aussi bien Mark Jansen (guitare) qu’Issac Delahaye (guitare) nous font une très belle démonstration de leur dextérité sur leur 6 cordes. De plus, Mark apporte sur certains morceaux une touche plus franche et brute avec sa voix qui vient renforcer le chant de Simone. De leur côté, Coen Janssen (clavier), Arien Van Weesenbeek (batterie) et Rob Van Der Loo (basse), ne sont pas en reste, leur complicité est évidente et même si Rob joue volontiers avec Mark et Isaac, Coen et Arien sont à cent pour cent concentrés et leur précision fait plaisir à entendre. La joie d'être présent ce soir sur les planches de l'Olympia se lit sur tous les visages. Côté setlist, leur choix est très judicieux, fait pour ravir le plus grand nombre. Les fans sont ravis et ils ont droit à des titres plus ou moins récents, et des morceaux assez différents tels que "Unleashed" ("Design your Universe" – 2009), "Fools Of Damnation" ("The Divine Conspiracy" – 2007) ou encore "The Last Crusade" ("Consign To Oblivion"– 2005). C'est avec "Cry Of The Moon", tiré de leur tout premier album "The Phantom Agony" (2003) qu’EPICA fera un très beau cadeau à ses fans, qui sont littéralement déchaînés. Le set se finira avec "Design Your universe" ("Design Your Universe" – 2009), avant de revenir avec un rappel de 3 titres : "Sancta Terra" ("The Divine Conspiracy" – 2007), "Unchain Utopia" ("The Quantum Enigma" – 2014) et ils clôtureront leur concert en beauté avec "Consign To Oblivion" ("Consign To Oblivion" – 2005) qui achèvera le public de l'Olympia après presque deux heures de concert.
Pour ma part, j'avoue être agréablement surprise par la performance du groupe qui a su transmettre sa joie d'être sur scène, sa bonne humeur et son énergie communicative, tout en assurant avec une précision mécanique. La relation entre EPICA et ses fans est tout aussi particulière et une ambiance particulière portait la salle toute entière.

Setlist : "Originem" (Intro), "The Second Stone", "The Essence Of Silence", "Unleashed", "Storm The Sorrow", "Fools Of Damnation", "Martyr Of The Free World", " The Obsessive Devotion", "Victims Of Contingency", "The Last Crusade", "Cry Of The Moon", "Design Your Universe".
Rappel : "Sancta Terra", "Unchain Utopia" et "Consign To Oblivion".

Voilà donc une très belle soirée pour finir en beauté le mois de Janvier, avec un show porté sans complexe par DRAGONFORCE, qui a assuré un début de soirée de folie pour finir avec un show précis, propre, maîtrisé et mené d’une main de maître par Simone. On ne pouvait qu'apprécier cette soirée et nous repartons avec un sourire de satisfaction chez nous !

Photos tirées de : www.blackshadowsphoto.com