Si je vous dis Hate Wanted + E-FORCE + FLESHDOLL pour la modique somme de 3 € organisé par Snakebite à Toulouse un Samedi 11 Septembre ? Seuls les fous ou les radins vous répondront "Mais il n’y a rien d’intéressant". Arrivé au Saint des Seins juste à la fin de Hate Wanted et donc malheureusement raté leur show, vous trouverez ci-dessous leurs impressions ce soir-là :
"De notre coté, très très bon feeling sur scène apres une pause estivale très longue. Un son relativement bon autant pour nous qu en facade ! Enormément d'énergie à revendre pour un show assez efficace me semble-t-il."

Passons à E-FORCE. Fondé par Eric Forrest (ex-Voivoid) fabriqué au Canada et entretenu à Toulouse, son groupe au niveau de la ville Rose est bien connu de tous. Ne partant pas dans de douces mélodies mais se pulvérisant dans un thrash dévastateur enflammant la salle, Eric et sa basse étaient au plus haut de sa forme avec un guitariste et un batteur tout aussi énergiques. Même si Eric oublie souvent qu’il est en France et qu’il a le droit de parler Français entre deux chansons, la communication avec le public passe de manière positive. Voyant E-FORCE pour la troisième fois, je pense que c’est à ce jour le meilleur concert que j’ai vu d’eux à ce jour. Près d’une heure de show sans essoufflement avec un entrain à la hauteur du son parfaitement maîtrisé de la salle. Espérons que le line-up et leur force thrashédique continueront dans cette même lignée.

Troisième et dernier groupe de la soirée : FLESHDOLL. Jouant pour la promotion de leur nouvel album "Animal Factory" (attendu depuis près de deux ans), le groupe que j’avais revu il y a quelques mois n’a rien perdu de sa force. Toujours du brutal death technique, toujours de l’engouement sur scène et dans le public, le chanteur Bastich accompagné de ses compères Flobeer et Chili au chant secondaire enflamment un public réactif, pogotteur et slammeur. En plus de leurs anciennes et nouvelles chansons, ils ont repris la chanson "Desperate Cry" de Sepultura vers le milieu de leur show. La dernière chanson était également une reprise de Motörhead ("Orgasmatron") avec Eric Forrest invité à monter sur scène. Même si le son par moments ressortait brouillon durant leur set, peu importe car le groupe sait s’affirmer et faire ressortir toutes leurs tripes pour nous faire oublier ces petits détails malencontreux. Et quand on voit FLESHDOLL pour la quatrième fois, on ne peut affirmer qu’on n’apprécie pas de les voir en concert. Et il faudrait être fou ou aimer prendre des baffes pour prétendre le contraire.