La review

GOJIRA + TREPALIUM + DWAIL
Bikini - Toulouse (31)
07/02/2009


Review rédigée par Marion


GOJIRA attendu au Bikini depuis si longtemps, à guichet presque fermé, avec TREPALIUM et DWAIL en première partie... Si ça c'est pas une date de fou ! Arrivée 30 minutes avant le début, j'ai bien le temps de profiter du froid Toulousain vêtue de mon t-shirt DWAIL, en attendant de faire rentrer ces centaines de personnes, déjà là si tôt. La salle est déja pleine quand DWAIL commence son set à 20h30.

DWAIL, c'est un groupe Toulousain que j'adore et que je suis depuis 2 ans, alors forcément, c'est pas facile d'être objective... mais en à peine quelques chansons, il était évident que j'étais loin d'être la seule à aimer ! Du metal lourd, une ressemblance Gojirienne diront beaucoup, mais c'est surtout du au fait que la setlist était assez violente, adaptée pour l'occasion. Une technique bien maîtrisée, des compos connues sur le bout des doigts, et une présence scénique impressionante. Et tout cela malgré le fait que cette date soit pourtant la première avec le nouveau chanteur, Yannick, qui semblait relativement à l'aise au milieu des 4 autres musiciens qui headbangaient à tout va, et qui se déchaînaient sur scène ! Un public qui semblait majoritairement conquis, dès le début, à en croire tous ces cheveux qui volaient, et ces pogos qui ont rapidement commencés. 30 minutes de son très prenant pour après laisser place à TREPALIUM.

Avec leur set de 45 minutes, TREPALIUM a plongé le public dans une atmosphere death, avec un son assez oppressant. Le public, déja chaud, a beaucoup apprecier la prestation... mais moi pas tant que ça. Je n'ai pas spécialement accroché, à cause d'un manque mélodieux je pense, mais ça ne m'empêche pas de reconnaître que, dans leur style, ils sont vraiment bons, TREPALIUM.

Après une attente trop longue pour les centaines de fans qui attendaient avec impatience le clou du spectacle, les lumières s'éteignent pour laisser place au logo de "The Way Of All Flesh" et aux musiciens qui entrent en scène. "Orobus" pour démarrer, une de mes préférées du dernier album. Très sympa, mais seul regret : les effets sur la voix de Joe sont trop poussés. Pourtant, la salle ne s'en préoccupe peu, puisque le public est bien excité, dès les premiers riffs ! Slams et pogos au premier morceau, c'est prometteur. GOJIRA met le feu au Bikini, où ils sont ravis de pouvoir enfin jouer ! Les 4 musiciens en impose par leur présence scènique, comme à leur habitude, et continuent à satisfaire le public avec beaucoup de morceaux du dernier album, sans oublier quelques très bonnes chansons de "From Mars To Sirius". Un autre point très apprécié, la projection de vidéos et images, bien joli, bien prenant... surtout si, comme moi, on n'est pas franchement devant la scène et des grands métalleux bloquent presque entiérement la vue, alors que l'écran géant, lui, est bien visible. Avant le rappel, on a bien sûr droit à un solo de batterie qui déchire, exécuté par Mario, visiblement en forme ! Quelques autres chansons sont jouées avant le rappel, sous les cris d'une foule exaltée. Deux morceaux qui déménagent pour clore ce concert, dont "Vacuity", tant attendue, et vraiment superbe. 1h20 de GOJIRA dans toute sa splendeur, ça fait plaisir à voir, et surtout à entendre !