La review

HELLFEST
Clisson (44)
21/06/2013


Review rédigée par Angie, Arch Gros Barbare et leurs acolytes.



DR LIVING DEAD – Main Stage 2 – 10h30-11h00
Je commence donc le Vendredi à 10h30 par DR LIVING DEAD, groupe de crossover thrash / hardcore venu de Suède qui se produit sur la Main Stage 2. C'est sous un ciel nuageux et avec un public clairsemé que le groupe joue. Je suis mal réveillé après une nuit de fiesta sur le camping, et en plus on ne peut pas dire que le son aura était de bonne qualité, d'ailleurs plusieurs problèmes techniques auront persisté durant leur set, notamment sur la batterie. Qu'importe, le groupe nous livre une prestation énergique, et le frontman, brodera durant la coupure de son de manière à réattaquer ensuite sur les chapeaux de roue. Une bonne "mise en jambe", le marathon Hellfest est bel et bien lancé ! (Salaman)

Setlist : "Radioactive Intervention", "You’re Lost", "Dead End Life", "My Brain Is For Sale", "They Live", "Streets Of Doc-Town", "Bearer Of Truth", "Dead New World", "Dr. Living Dead".



7 WEEKS – The Valley – 10h30-11h00
C’est les yeux encore embrumés (pour cause une courte nuit de sommeil due à l’appel du Metal Corner la veille) que je me dirige vers l’un des groupe d’ouverture de cette nouvelle édition. C’est souvent pas de bol quand on entame la route, on a de fortes chances pour que le public plutôt tardif que matinal ait du mal à sortir de la tente avant l’heure du déjeuner / apéro. Sauf quand on s’appelle 7 WEEKS et qu’on a, il faut l’avouer, des courtisans d’un autre genre et pas feignasses pour un sou. 10h30 et c’est une Valley déjà convenablement remplie qui vient écouter les quatre Limousins. 7 WEEKS, c’est donc ce groupe français que l’on ne présente plus en métropole qui a été choisi pour ouvrir les festivités de la tente stoner par excellence, pas étonnant au vu de leurs compositions rock’n’roll fuzz une pointe hypnotique. Un chant, une guitare, une basse, une batterie, un clavier ; les éléments sont simples et suffisants pour délivrer des sonorités chaudes et bluesy enveloppées par des composants de synthé qui baignent l’ensemble dans une atmosphère cosmique. Fidèle aux enregistrements, la voix reste magnétique, séductrice, douée d’une large tessiture. Durant trente minutes, cinq morceaux seront passés en revue. L’entraînante et punchy "Acid Rain" du nouveau "Carnivora" (2013) éclate en guise d’intro puis c’est instantanément que le titre éponyme s’enchaîne, suivi de la très convoitée "Submarine" tirée du premier "All Channels Off" (2009). "Let Me Drown" puis un "Four Again" de l’album "7 Weeks Plays Dead Of Night" (2011) illustrant le film de Bob Clark clôturent la session, un parfait concentré pour un temps si restreint, juste ce qu’il faut pour bien démarrer le festival sur lequel les 7 WEEKS ont répandu les premières poudres. (Angie)

Setlist : "Acid Rain", "Carnivora", "Submarine", "Let Me Drown", "Four Again".



CAPTAIN CLEANOFF – The Altar – 11h05-11h35
Direction ensuite sous la tente Altar pour voir un groupe qui m'as filé une bonne claque sur CD, j'ai nommé CAPTAIN CLEANOFF. Une chose est sûre, le grind en live c'est tendu, et encore plus à 11h du mat', trop de basse et j'ai du mal à reconnaître les compos. Par contre, je découvre les lumières de la tente qui sont absolument superbes comme le décor fait de sculptures de métal. Malgré tout, j'ai trouvé le show des Australiens vraiment trop fouillis, et cela a été supportable seulement parce qu'ils ont joué une demi-heure. A réécouter quand même sur CD, notamment "Symphonies Of Slackness" sorti en 2008, car il est vraiment très bon. (Salaman)


VERA CRUZ – The Warzone- 11h05-11h35
Les Parisiens de "VERA CRUZ" engagent le pas sur la zone de guerre. Heure matinale certes mais les coreux sont diligents et se rassemblent déjà en masse devant une Warzone cette année gâtée de quelques nouveaux aménagements. Bière ou jus de fruit en main, les choses sérieuses peuvent alors commencer. Dernier opus sorti l’an dernier en tant que premier vrai full-length, quoi de mieux pour promouvoir "Skin And Teeth And Nails" qu’une tournée de 15 dates achevée par le festival du Hellfest ? C’est de l’énergie à revendre à laquelle on aura droit pendant 30 courtes mais intenses minutes de show. Des riffs agressifs, des structures fracturées à la Cancer Bats et un chant aux hurlements imposants alterné de voix mélodiques, l’ensemble est explosif. On regrettera seulement un son un peu abimé sur les premières minutes par des basses trop présentes et un ensemble trop fort, défauts assez vite rattrapés. Maîtrise implacable pour une si jeune formation, on saluera chapeau bas le conséquent circle pit provoqué, dans lequel le chanteur n’hésitera pas à se poser en noyau dur. (Angie)



STILLE VOLK – The Temple – 11h40-12h10
J’y allais pour faire la découverte, entendant que du bien de ce groupe français, je me devais d’y aller, qui marquera mon premier concert sous la Temple ! L’ambiance était au beau fixe, on aura eu le droit à quelques queues leu leu, des jumps, et j’en passe ! Superbe découverte, à approfondir sur CD ! (Motörbunny)



MISANTHROPE – Altar – 12h15-12h45
Comme d'habitude, ce n'est pas en arrivant en retard que l'on peut profiter de tous les groupes. Alors exit THE GREAT OLD ONES, exit STILLE VOLK où j'ai pu constater que le groupe attire toujours son lot de fans avec sa musique folklorique, un son puissant et clair ce qui n'a pas été le cas de tout le monde sous la Temple. Le dernier titre de Stille Volk a envoûté littéralement le public qui s'est mis à frapper dans ses mains collégialement sur la rythmique pour montrer son engouement vis à vis du groupe.... En plus d'avoir raté le set de Stille Volk, j'enrage d'avoir manqué leur reprise de " Piece Of Time" de Iron Maiden...
Mais en guise de réconfort, c'est MISANTHROPE sous l'Altar qui remontera mon moral. MISANTHROPE qui a sorti un album somptueux dernièrement, "Aenigma Mystica", et qui, pour le coup, est venu le présenter devant une foule qui venait se repaître de la bonne parole française. C'est devant un public très attentif et surtout connaisseur que SAS Philippe Courtois de l'Argilière et son groupe, fidèles à leur flegme légendaire sont venus jouer des morceaux de choix. Oui, si MISANTHROPE nous a forcément joué du dernier album, on a pu tout de même avoir des vieux morceaux ; "L'Ecume Des Chouans", devenu un must incontournable parmi les tubes du groupe a fait son effet. L'ambiance était grandiose, l'osmose parfaite. Malheureusement comme pour la plupart des groupes qui passeront sous l'Altar, il n'est pas bon être trop près parce que le son est brouillon sinon, et il valait mieux s'éloigner vers le fond de la tente pour mieux profiter du spectacle et mieux comprendre les mélodies. Il en aura été de même avec "Misanthrope Immortel" à tel point que cela a donné soif aux fans, et que Philippe Courtois s'est empressé d'ouvrir une bouteille de champagne pour la déverser sur les premiers rangs. Si on n'a pas eu de gros pits, c'est face à un public qui headbangue et qui savoure vraiment ces chansons que MISANTHROPE a fait son show. (Arch Gros Barbare)

Setlist : "Bâtisseur De Cathédrales", "L’Ecume Des Chouans", "Les Empereurs Du Néant", "Névrose", "Aenigma Mystica".



VEKTOR – Main Stage 2 – 12h50-13h30
Viennent ensuite sur la Main Stage 2, les très attendus VEKTOR qui, pour leurs première date européenne, nous ont montré leur talent dans un thrash progressif des plus intéressants. Contents d'être là, les Américains assurent le show et le public le leur rend bien, l'ambiance est très bonne. Et malgré quelques moments où la voix aurait pu être perfectible, l'ensemble très technique fut vraiment à la hauteur de leur réputation. Première claque découverte du HF 2013 pour moi et surtout un groupe à suivre dans les temps futurs. (Salaman)

Setlist : "Cosmic Cortex", "Black Future", "Echoless Chamber", "Deoxyribonucleic Acid", "Tetrastructural Minds", "Asteroid".


BISON BC – The Valley - 12h50-13h30
Les festivités stoner se poursuivent avec le groupe canadien BISON BC. Made in Vancouver, leur son sent bon bon la bûche et le grand sapin vert, brut de décoffrage non sans rappeler le grain tapageur de Kylesa ou Mastodon. Les deux guitaristes s’alternent dans des phrasés surexcités quasi hardcore tandis que les six cordes s’acharnent à monter en puissance. Une section rythmique qui ne fait pas non plus dans la dentelle, la basse gronde, la batterie est fracassante. Le moment où tout explose atterrit comme une bombe sur le public qui ne se lasse pas de remuer la tête. Seul hic, le manque de voix dans le mix, sans ça la prestation aurait été parfaite. Belle performance d’une quarantaine de minutes sur lesquelles les titres du dernier "Lovelessness" (2012) seront entre autres passés en revue. (Angie)



HOODED MENACE- The Altar- 13h35-14h15
Il ne fait pas assez sombre dans la Altar pour que les Finlandais de HOODED MENACE débarquent comme à leur habitude généreusement encapuchonnés à la façon de druides pernicieux. Actifs depuis à peine six ans, ils ont su s’entourer d’un vaste public curieux de différents horizons, navigant principalement entre le doom et le death metal. En quarante minutes, cinq titres passent en revue leurs trois albums consécutifs dont le dernier "Effigies Of Evil" (2012) ne dérogeant pas à la règle des deux styles confondus. Rideau enfumé de lumière rouge, les quatre musiciens démarrent sur un "Night Of The Deathcut" du second "Never Cross The Dead" (2010) aussi bien interprété sur scène que sur galette. Des accords épais, sombres de pesanteur pour l’essence doom, un grunt profond pour le côté death de la voix. Un live où passages alanguis s’alternent aisément avec des fragments plus groovy et pêchus comme sur "Fulfill The Curse" de l’album éponyme. Quelques envolées de notes aigues pour la guitare, du lent, du puissant, de l’énergique, le mélange a tout bon et le résultat en découle percutant. Un spectacle qui aurait mérité son heure un peu plus tardive. (Angie)

Setlist : "Night Of The Deathcult", "Effigies Of Evil", "Fulfill The Curse", "Curses Scribed In Gore", "The House Of Hammer".



BLACK COBRA – The Valley- 14h20-15h00
BLACK COBRA, groupe natif sludge de Los Angeles actif depuis maintenant un peu plus de 10 ans vient cet après-midi poser son doom sludge massif sur les planches de la Valley. Marchant sur les traces de sonorités sillonnant entre des traits de composition distinctifs à la Kylesa et Mastodon, les deux zicos ne se font pas prier et jettent d’emblée une telle ardeur que la mayonnaise prend instantanément. Un duo guitare-chant / batterie qui ne laisse pas une seconde de répit à ses auditeurs. Chez les BLACK COBRA, c’est sauvage, on ne fait pas dans la dentelle et on souffle de la saturation à s’en décrocher la tête. Les riffs s’enchaînent sur un tempo déstructuré à vitesse variable sur un font de batterie qui encaisse les coups acharnés de Rafael Martinez. Quelques petits moments sont accordés pour reprendre son souffle lors de passages plus alanguis, le calme après une rapide tempête. Les cris poussés par Jason Landerman atterrissent comme un coup de machette derrière le cou, seul dommage, un manque certain de voix dans le mix. Le niveau est intraitable, le rendu scandaleusement bon pour un show à deux. Pour sûr l’une des plus grosses claques de l’édition sous Valley. (Angie)



SAXON – Main Stage 1 - 15h05-15h55
Alors, que dois-je dire… Une demi-déception, ma voix partait déjà en couille de la veille, placement un peu trop loin à mon goût, je n’ai pas su apprécier le concert comme je me le devais. Les titres du nouvel album passent la barrière du live, mais bizarrement, la sauce avec le public ne prend définitivement pas. Et c’est le constat que je ferrai sur les ¾ des concerts, un public mou, et peu réactif. Comme si chacun venait pour un groupe en particulier, et apprécier sa journée de "première partie". (Motörbunny)

Les anciens, les vétérans, et ceci n'est pas péjoratif du tout, ont envahi cette année le Hellfest. SAXON a plus ou moins fait office d'éclaireur. Avec un "Sacrifice" en fond de scène, nouvel album qui a laissé une bonne empreinte à sa sortie, SAXON a opté pour le gros son dès le départ et une ouverture heavy des plus agressives. L'ambiance était chaude et le heavy metal des anglais a évolué, on sent bien qu'aujourd'hui ils ont su prendre en compte la progression du heavy metal tout en conservant leur patte d'origine, ce qui nous donne un heavy survitaminé pour un groupe qui existe depuis un peu moins de quarante ans. C'était puissant, Biff Byford occupe bien la scène, prend possession des lieux pour mettre le feu au public, Nibbs Carter a du passer les vitesses en accéléré tellement certains titres étaient pêchus à peine plus rapides parfois que les versions CD, de plus l'homme joue au doigt ce qui n'arrange pas les choses. Mais le set était grand, du bon SAXON même si à un moment donné les moins férus se lasseront facilement du style... Malgré tout, le titre qui a fait bouillir la plèbe reste sans doute leur troisième titre, je crois que c'était "Power And The Glory" titré de leur album de 1983 qui n'est pas sans rappeler un certain Ronnie James Dio, suivi de près par "Stand Up And Fight" issu du dernier album dont la petit mise en bouche de lead guitare en début de morceau en aura fait succomber quelques uns et dont le refrain est un tube intersidéral. (Arch Gros Barbare)

Setlist : "Procession", "Sacrifice", "Wheels Of Terror", "Power And The Glory", "Motorcycle Man", "Heavy Metal Thunder", "I’ve Got To Rock (To Stay Alive)", "Stand Up And Fight", "Denim And Leather", "Princess Of The Night", "Wheels Of Steel".



AURA NOIR – The Temple – 16h00-16h40
On passe aux choses sérieuses… ce groupe de black / thrash norvégien a une palette de musiciens bien alléchante, et une discographie déjà bien remplie. En effet, voir Apollyon (Immortal), Aggressor, Blasphemer (ex-Mayhem) sur scène, il y a de quoi donner la chair de poule ! Le concert passera à une vitesse vertigineuse, entre riffs tranchants, incisifs et précis. On n’oubliera pas le clin d’œil à Jeff Hanneman… (Motörbunny)

Le premier véritable groupe de black metal de la journée, au son malsain, au chant malsain, à la discographie sans fioriture ce qui lui vaut justement d'être considéré respectueusement par la scène, AURA NOIR fait son entrée magistralement dans la Temple. Après quelques instants, on s'aperçoit que le son global n'est pas dégueulasse pour AURA NOIR, même si ça sature un peu dans les blasts. Un Blasphemer bien stoïque nous avons eu face à nous, avec ses lunettes de soleil, mais qui a pris le temps de prendre le chant sur "Deep Tracts Of Hell", un morceau joué dans une sauvagerie la plus totale. AURA NOIR c'est roots, c'est sincère, c'est immédiat, la violence de ce black metal un peu thrash d'ailleurs, raison sans doute pour laquelle on a eu aussi droit à un hommage à Slayer mais surtout Jeff avec "Fight Till Death", respire le rock'n'roll. Pendant sa petite demi-heure presque trois quarts d'heure, le groupe s'est fait plaiz, pour un public connaisseur aussi qui attendait que le poil ressorte par les pores, et c'est ce qui est arrivé, ça sentait bon le truc velu sur fond de black metal, AURA NOIR était unique, et ils l'ont montré. (Arch Gros Barbare)

Setlist : "Blood Unity", "Abbadon", "Hades Rise", "Deep Tracts Of Hell", "Fight Till Death" (Slayer Cover), "Hell’s Fire", "Shadows Of Death", "Condor", "Black Deluge Night", "Iron Night/Torment Storm", "Conqueror".



BLACK BREATH – The Valley – 16h00-16h40
Aprés une petite pause d’une heure et demie, me voici devant BLACK BREATH sous la Valley... Et là, boum !, c'était sûr, claque monumentale ! Ces Américains nous délivrent un set maîtrisé de death / hardcore puissant. Certes le son est un peu trop fort mais le groupe possède une énergie indéniable, accentuée par la présence du chanteur qui possède une voix de fou ! Un super moment, à se demander pourquoi ils étaient programmés ici, et pas sur la Warzone ! (Salaman)



BETWEEN THE BURIED AND ME – The Altar – 16h45-17h35
De lieu de prestation, il en sera question aussi avec BETWEEN THE BURIED AND ME, tellement leurs musique navigue entre différents genres... Ce sera donc sous l'Altar que se produit ce groupe américain que j'adore depuis leur passage au Hellfest en 2010. Et si lors de ce show le son n'était pas à la hauteur de leur death progressif, là c'est carrément le contraire, c'est un concert quasi parfait ! J'ai eu vraiment peur au début, car la voix ainsi que le clavier étaient véritablement sous-mixés, mais ensuite tout s'est arrangé. La lumière, le son, la présence des musiciens et surtout du frontman, doublé à une setlist mémorable, ont fait que j'ai vraiment failli pleurer tellement c'était bon ! Une grosse claque encore, bravo à eux, c'est sûr et certain, ce Hellfest débute de la meilleur manière qui soit. (Salaman)

Setlist : "Astral Body", "Lay Your Ghosts To Rest", "Ants Of The Sky", "Telos", "Selkies : The Endless Obsession".



ABSU – The Temple- 17h40-18h30
Bordel, ce bordel, de bordel ! L’ambiance fut sombre, machiavelique, un batteur qui marquera les esprits de pas mal de personnes présentes, qui n’hésitera pas à communiquer, ou encore déscendre de sa batterie pour aller au devant de la scène pour hurler. Scotché ! (Motörbunny)

Setlist : "Apzu", "Night Fire Canonization", "Morbid Scream" (Morbid Scream cover), "Skrying In The Spirit Vision", "Amy". "Manannan", "Swords And Leather", "Highland Tyrant Attack", "Never Blow Out The Eastern Candle".



TESTAMENT – Main Stage 2 – 17h40-18h30
En attendant la fin de EUROPE, déjà venu sur ce fest, et qui donc n'avait plus rien à prouver, en profitant d'un petit "Final Countdown" des familles, bien branlé et bien joué, on a commencé à se placer proches de la barrière devant la scène de TESTAMENT. LE groupe de thrash, qui joue encore du thrash d'ailleurs à l'instar de certains de leurs collègues, tandis que d'autres ont viré plus heavy. Oui, TESTAMENT c'était le rendez-vous à ne pas manquer, un peu plus d'une heure de show, en arrière plan de scène une immense déco du dernier album "Dark Roots Of Earth". On les attendait, ils sont venus. Mais le gros problème immédiat c'était le son tellement fort quand on est devant la scène, que pour celui qui ne connaissait pas les morceaux, il était vraiment très difficile de percevoir convenablement les guitares, surtout, là aussi quand ça blastait à fond avec la batterie, et ceci sans compter les problèmes de micro d'un Chuck Billy pas très dynamique, mais tellement imposant. En tout cas, les gars étaient heureux d'être là, Alex Skolnick souriait à pleines dents, Chuck Billy nous a fait des démonstrations de hair guitar tout au long du show, c'était merveilleux. Les premiers titres étaient bien évidemment tirés du dernier album, tels que "Rise Up", "Native Tongue", mais TESTAMENT n'a pas laissé de côté certains incontournables comme "More Than Meets The Eye", le titre phare de "The Formation Of Damnation", ou "Over The Wall". Mais la grosse tuerie fut sur "Into The Pit", où justement le public déchainé a commencé à former un énorme circle pit à en concurrencer un vortex. Oui, TESTAMENT était un des temps forts de l'après-midi, c'est un peu dommage que le son ne fut pas meilleur pour un groupe de cette catégorie, sur une scène principale, mais TESTAMENT c'est TESTAMENT... (Arch Gros Barbare)

Setlist : "Rise Up", "More Than Meets The Eye", "Native Blood", "True American Hate", "Practice What You Preach", "Into The Pit", "The New Order", "Over The Wall", "D.N.R (Do Not Resuscitate)", "3 Days In Darkness".


ASPHYX – Altar – 18h35-19h35
La journée commençait à se transformer avec l'arrivée du début de soirée, un semblant de fatigue au niveau des jambes, une / deux chanson(s) de WHITESNAKE, surtout la référence "Here I Go Again" sur la fin du show, il était l'heure de repasser sous l'Altar pour prendre une claque avec ASPHYX. Revenus en 2009 avec un divinement puissant "Death The Brutal Way" suivi par le dernier album en date, un peu en-dessous pour ma part "Deathammer", qui date de l'an dernier, voici ce qui allait se préparer. La claque néerlandaise, une des meilleures voix du death metal que celle de Martin Van Drunen, le mercenaire du death metal. Oui, ASPHYX c'était bon, très sobre, mais bon. Martin Van Drunen nous a montré qu'il parlait un petit peu français, et c'est avec un gros son gras que ASPHYX a déversé sa rage grâce à des membres qui bougent bien et occupent bien la scène. Le dernier album a été mis en valeur évidemment, mais le groupe est allé aussi chercher dans les vieilleries ancestrales, mais surtout d'anthologie comme "The Rack" ou "Last One On Earth". Grosse impression pour un groupe humble et tellement gras !! (Arch Gros Barbare)

Setlist : "Vermin" "Into The Timewastes" "MS Bismark" "Deathhammer" "Asphyx (Forgotten War)" "Death The Brutal Way" "We Doom You To Death" "Scorbutics" "Wasteland Of Terror" "Last One On Earth" "The Rack".


TERROR – The Warzone – 18h35-19h35
La Warzone déborde de part et d’autre de la scène, le groupe de hardcore californien de retour est sans doute l’un des plus attendus de la saison. Deux ans auparavant, une prestation délivrée sous la Terrorizer avait étébouillonante, ne pouvant laisser de marbre ceux présents qui s’en souviennent encore. On s’attend donc à un show de la même envergure, le jeter du haut des piliers en moins (faute de pillier) ! Fond de hip hop en guise d’intro puis c’est un démarrage en trombe sur l’évidente première des premières "One With The Underdogs" qui ouvre les hostilités. Enchaînement de choix avec "Stick Tight" qui accentue l’effervescence générale. Jump, mosh et circle pit s’activent intensemment, la réception est immédiate à l’appel des convoitises de Mr Vogel. Promotion de leur tout frais démoulé "Live By The Code" (2013) avec "The Most High" oblige, quatorze titres se succèderont ainsi, avec des bombes de puissance et des incontournables telle " Always The Hard Way" qui mettra tout le monde d’accord en milieu de set. Des riffs tapageurs et une signature reconnaissable entre toutes, une énergie perpétuelle dans laquelle ils enchaîneront un best of des cinq meilleurs albums. "Out Of My Face" pour "Lowest Of The Low" (2005), trois titres du nouvel opus et la majorité de l’excellent "Keepers Of The Faith" (2010), la setlist est complète. En l’espace d’une heure, la Warzone n’aura jamais aussi bien porté son nom. (Angie)

Setlist : "One With The Underdogs", "Stick Tight", "The Most High", "Your Enemies Are Mine", "Always The Hard Way", "Hard Lessons", "Spit My Rage", "Out Of My Face", "Live By The Code", "Return To Strenght", "Overcome", "You’re Caught", "Keep Your Mouth Shut", "Keepers Of The Faith".



KREATOR – Main Stage 2 – 19h40-20h40
Alors qu'on pensait qu'au niveau thrash sur la Main Stage, on avait eu de quoi se faire bifler en tout bien tout honneur, c'était compter sans KREATOR. Ce n'est pas pour rien, que l'équipe de Mille Petrozza, perdure depuis autant d'années, et que ses derniers albums même s'ils n'ont pas la brutalité sauvage des premiers albums, sont devenus des nids à mélodie, comme Tankard le fait un peu et dans une moindre mesure comme Sodom l'a fait. Peut-être est-ce l'origine allemande qui veut ça ? Là aussi, installant un énormissime décor du "Phantom Antichrist", d'une beauté zombifique, KREATOR a commencé à nous labourer les oreilles immédiatement et si TESTAMENT quelques minutes, heures, avant, avait eu un son moyen, KREATOR avait un son clair et limpide comme de l'eau de roche et puissant comme un titan. Les titres ont déferlé comme des lames de fonds, un véritable tsunami musical s'est créé avec le show de KREATOR qui a tout décimé. Les trois derniers albums y sont passés, bizarrement alors qu'on attendait au moins "People Of The Lie" de "Coma Of Souls", celle-ci n'est pas venue, mais on a eu droit à du "Flag Of Hate" bien-sûr, et aussi "Pleasure To Kill". Mille sait toujours comment faire monter la température dans la foule avec ces deux morceaux, ce qui lui a vallu lui aussi d'avoir un circle pit, des mosh de fous, du slam, du stage diving de tueurs. Magistralement les Allemands se sont imposés comme les maitres, leur thrash se respecte, la voix de Mille se boit, KREATOR mérite sa notoriété faite de travail et sacrifices, mais en tout cas, pour moi meilleur groupe de la journée, grosse baffe cosmique. (Arch Gros Barbare)

Setlist : "Mars Mantra", "Phantom Antichrist", "From Flood Into Fire", "Coma Of Souls / Endless Pain", "Pleasure To Kill", "Hordes Of Chaos (A Necrologue For The Elite)", "Death To The World", "Phobia", "Enemy Of God", "Civilization Collapse", "The Patriarch", "Violent Revolution", "Flag Of Hate / Tormentor".



BLACK PYRAMID – The Valley – 19h40-20h40
Depuis sa formation en 2007, le groupe de stoner doom du Massachussets enchaîne sorties de démos, EPs, splits, albums et tournées. Le dernier opus en date, "Adversarial", EP sorti en Avril 2013 sera mis à l’honneur dans le jeu pointu d’une heure que nous proposeront les trois musiciens. Interprété dans la totalité de ses cinq titres, d’autres morceaux de choix comme "Mercy’s Bane" ou la bombe "Visions Of Gehenna" se grefferont dans la setlist, issus des anciens albums. "Stormbringer" du maxi éponyme sorti en 2011 viendra étoffer l’ensemble d’un set de onze titres généreusement achevé par une reprise massive de "Metropolis" de Motörhead, accueillie à bras ouverts. Non sans rappeler les riffs obscurs Wizardiens et autres figures emblématiques du style, BLACK PYRAMID puise ses inspirations dans les accords gras du stoner metal tout en conservant sa part de old-school à la sauce Black Sabbath / Pentagram. Avec une voix qui a fortement tendance à pencher vers les intonations d’Ozzy, le nouveau chanteur depuis peu Darryl Shepard manient six cordes et cordes vocales d’une agilité évidente. Riffs en béton armé, solos de guitare qui font grincer l’ampli Marshall, pulsations sludgy lourdissimes et pointes d’heavy metal, les ingrédients mixés fulminent. Le public est conquis, BLACK PYRAMID fera incontestablement partie du top 10 sous Valley. (Angie)

Setlist : "Mercy's Bane", "Aphelion", "Stormbringer", "Issus", "Onyx and Obsidian", "The Worm Ouroboros", "Swing The Scimitar", "Bleed Out", "Visions Of Gehenna", "No Life King", "Metropolis" (Motörhead cover).


AGNOSTIC FRONT – The Warzone – 20h45-21h45
Les papas du hardcore New-Yorkais font leur entrée en début de soirée sur leur habituelle intro d’Ennio Morricone devant une Warzone remplie à ras bord. Pas étonnant pour un groupe d’une trentaine d’années de scène et pas moins de dix albums et autres lives et splits à foison de s’être façonné un public comptant de fidèles anciens et plus récents auditeurs. De 20 à 50 ans, les inconditionnels du style répondent présent aux hostilités sympathiques qui démarrent sur "Addiction" ; pas plus de quelques secondes n’en faut pour que le bal commence. Ca grouille de slams, de mains et de "parties de jambes en l’air" et malgré une foule plus que compacte, chacun fait son possible pour tressauter sur le hardcore positif des cinq ainés. Rogelio (Roger Miret), coreux du crâne aux pieds revendiquant un t-shirt TERROR crache de ses cordes vocales une énergie sans équivoque, guitaristes et bassiste assurent la prestation s’éclatant à sautiller de part et d’autre de la scène. Pokey Mo derrière les fûts ne perd rien de l’agitation générale et rythme l’ensemble d’une poigne assurée. Les premières paroles de l’hymne "For My Family" suffisent à atteindre le point culminant du set avec des "Hardcore !…New-York !" repris en chœur avec conviction. Pratiquement tous les albums seront passés en revue avec au moins un titre phare, "Victim In Pain" du tout premier éponyme ou "The Eliminator" de "Cause For Alarm" bien plus keupon que les plus récentes productions. Honneur au dernier "My Life My Way" (2011) avec les "ohh ohh" du titre éponyme repris à l’unisson, "A Mi Manera" et "That’s Life". "Another Voice" (2004) et "Warriors" (2007) sont scannés sur trois titres chacun, le public est réceptif d’une énergie communicative sur scène. Ca ne cesse plus de mosher, les circle pits prolifèrent, toute cette joyeuse fraternité s’achèvera en beauté sur la reprise de "Blitzkrieg Bop" des Ramones. Une grande communion en soi, qui donne le sourire. (Angie)

Setlist : "Addiction ", "Dead To Me ", "My Life My Way ", "That's Life ", "For My Family", "Friend Or Foe ", "Victim In Pain ", "All Is Not Forgotten", "Peace", "Crucified", "Gotta Go ", "Riot, Riot, Upstart", "Police State", "Take Me Back ", "A Mi Manera", "The Eliminator ", "Bliztkrieg Bop" (Ramones cover)



SLEEP – The Valley – 21h50-22h50
Avant la finale NEUROSIS du Vendredi soir, quoi de plus naturel que de faire jouer le groupe stoner doom pilier du style le plus influent des années 90 ? Actif depuis 1991, SLEEP se fait couvrir d’éloges quant à son talent innovateur de composition d’un son chaud et chaotique. Une première démo, quatre albums et un EP en font la matière de leur carrière, dont le plus adulé "Sleep’s Holy Mountain" (1993) qui se pose en pièce maître depuis lors. Le groupe décide justement de faire grincer les planches de la Valley en s’introduisant sur "Holy Mountain" et ses riffs épais qui annoncent la couleur. Sous les acclamations, la foule pénètre immédiatement dans un univers d’envoûtement sans réserve, dans une éloge à l’essence même du rock (et des drogues) communicative. Le groupe splitté en 1997 pour problème avec leur maison de disque puis reformé en 2008 avec Jason Roeder, batteur de NEUROSIS justement n’a rien perdu de sa fougue. Enchaînement sur "Dragonaut" du même album puis dix minutes de "Sonic Titan" et son son crachant poursuivent dans un climat doom psyché. Encore deux titres de "Sleep’s Holy Mountain" s’enchaînent, Cisneros lead parfaitement le set sans broderie, fidèle à lui-meme dans sa simplicité de conduite sur scène. Mike Pike manie la six cordes torse nu (pour affoler les foules ?) avec caractère. Final en beauté sur la sixième partie de l’interminable "Dopesmoker" dont le fameux refus d’édition de London Records leur avait valu leur séparation. Sorti finalement près de dix ans plus tard sur le label TeePee Records, le titre / album conserve sa longueur faramineuse d’un peu plus d’une heure de pur délire hallucinogène. L’album édité en 2003 reste le dernier en date et s’avère inépuisable. Un concert de qualité qu’on aurait apprécié prolongé pour un groupe de cette envergure que l’on attendait avec empressement. (Angie)

Setlist : "Holy Mountain", "Dragonaut", "Sonic Titan", "Aquarian", "From Beyond", "Dopesmoker (Part VI)".


CARPATHIAN FOREST – The Temple – 21h50-22h50
LE concert de ce Vendredi avec TWISTED SISTER ! La setlist fut excellente ! Des titres de "Strange Old Brew", "Fuck You All", "Defending The Thrones Of Evil"… Les temps forts furent "It’s Darker Than You Think", "Black Shining Leather", "He’s Turning Blue", "Hymne Til Doden"… Raaah bordel, à en devenir malade ! On aura eu droit à un peu de pyro, de quoi marquer les esprits ! (Motörbunny)

Setlist : "It’s Darker Than You Think", "Mask Of The Slave", "The Suicide Song", "Hymne Til Doden", "The Frostbitten Woodlands Of Norway", "Morbid Fascination Of Death", "Knokkelmann", "Black Shining Leather", "He’s Turning Blue", "Return Of The Freezing Winds", "Diabolism (The Seed And The Sower)", "The Well Of All Human Tears".



HELLOWEEN – Main Stage 2 – 22h05-23h05
Le temps de se restaurer, de se sustenter, de manger tout simplement, de respirer, de se reposer, j'ai raté CEREMONIAL OATH, mais qui d'après ce que j'ai entendu n'a pas fait un super bon show, TWISTED SISTER déjà vus, du coup j'ai tenté de m'asseoir quelque part, en fait en face de la scène d'HELLOWEEN en attendant qu'ils débutent. Ce groupe si culte du temps de Kai Hansen, si mélodique et euphorique du temps de Michael Kiske, qui pourtant a sorti de bons albums avec Andy Deris, j'en veux pour preuve avec "The Dark Ride", "7 Sinners", je ne citerai pas le dernier, ne l'ayant pas encore abordé... Mais mince quoi, comment peut-on tomber si bas ? Le décor, en référence au dernier album avait l'air sympa, mais c'est tout ce qui est sorti, en tout cas pour moi, de la prestation d'HELLOWEEN... Je n'irai pas dire qu'ils avaient l'air d'avoir joué comme des clodos, mais ce groupe que j'ai vénéré étant plus jeune, dont j'écoute les albums encore avec plaisir, m'a beaucoup déçu... Passé l'introduction de "Walls Of Jericho", le chant de Andy Deris n'était vraiment pas bon. Même si ce n'est pas mon chanteur préféré depuis qu'il est dans HELLOWEEN, le studio a du bon, parce qu'en live, c'était l'hécatombe. On n’entendait que la batterie, on avait une grande impression de fausseté dans la voix... "Eagle Fly Free" m'a donné des frissons mais pas dans le bon sens, j'en avais du mal à reconnaître le morceau, "Straight Out Of Hell" du dernier est mieux passée, "I Am Alive" était méconnaissable, même le solo sonnait faux... jusqu'à "Are You Metal" j'ai tenté d'apprécier, mais après je n'ai pas pu aller au-delà, car pour moi un groupe de l'envergure d'HELLOWEEN n'a pas le droit de donner des shows aussi mal branlés, c'est juste dommage... (Arch Gros Barbare)

Setlist : "Walls Of Jericho", "Eagle Fly Free", "Straight Out Of Hell", "Where The Sinners Go", "Waiting For The Thunder", "I’m Alive", "Live Now !", "If I Could Fly", "Power", "Are You Metal ?", "Dr. Stein", "I Want Out".



AT THE GATES – Altar - 22h55-23h55
Avec la fatigue de la journée, sous l'Altar, c'était cool de voir AT THE GATES, mais plus la soirée avançait, plus on avait envie de s'asseoir, et c'est bien ça qu'il ne faudra pas oublier pour la prochaine fois... un siège !!!!! Enfin bref, AT THE GATES, c'est AT THE GATES, l'essence même du death mélodique suédois, un des inventeurs, des créateurs du style. On attendait beaucoup de leur show, comme tout ce qui est passé sous l'Altar, le son n’a vraiment pas été super, plutôt brouillon, difficile à percevoir à moins de connaître les morceaux. C'était surtout trop fort, mais les tubes ont fleuri sous la tente, les morceaux phare de "Slaughter Of The Soul" dont certains diront que c'est leur meilleur album, mais la cultissime "Rape By The Light Of Christ" était là, ce titre me donnera la chair de poule jusqu'à la fin des temps... AT THE GATES a bien donné, malgré ce son... trop fort, on a senti que les gens commençaient à fatiguer de la journée, mais le death mélodique suédois les a un peu ravigotés... après ça, plus d'énergie, peut-être était-ce le temps, avec ma horde de vikings on est parti avant l'heure, juste le temps d'entendre un morceau de DEF LEPPARD qui semblait avoir rassemblé toutes les générations... (Arch Gros Barbare)

Setlist : "Slaughter Of The Soul", "Cold", "The Swarm", "Terminal Spirit Disease", "Raped By The Light Of Christ", "Suicide Nation", "Under A serpent Sun", "Captor Of Sin" (Slayer Cover), "Windows", "World Of Lies", "All Life Ends", "Need", "Blinded By Fear", "Nausea", "Kingdom Gone".



GOD SEED – The Temple – 00h00-01h00
"Mouais", je veux bien que ce soit un remaniement de Gorgoroth, avec des compos de GOD SEED et des reprises de Gorgoroth bien exécutées, mais j’ai juste eu l’impression d’avoir un concert de "Gaahl et ses musiciens". C’était très moyen d’arriver maquillé tout seul, et de se prendre pour la star… Est-ce une de ses directives, est-ce un choix de ses musiciens ? Je n’en saurai pas plus pour aujourd’hui, mais une chose est sûre c’est que la cohésion du groupe n’y était pas, bien que la prestation fut efficace. (Motörbunny)

Setlist : "Sign Of An Open Eye" (Gorgoroth Cover), "Awake", "Carving A Giant" (Gorgoroth Cover), "From The Running Of Blood", "Alt Liv", "Wound Upon Wound" (Gorgoroth Cover), "Exit-Through Carved Stones" (Gorgoroth Cover), "God Seed (Twilight Of The Idols)" (Gorgoroth Cover), "Prosperity And Beauty" (Gorgoroth Cover), "This From The Past".


AVANTASIA – Main Stage 2 – 01h00-02h00
Après cette journée éprouvante, je ne suis resté que quelques minutes sur la Main Stage 2 pour assister au concert d’AVANTASIA, des guests se sont succédés, de ceux que j’ai pu voir, il y a eu Ronnie Atkins ("Pretty Maids"), Miro Rodenberg (Angra, Rhapsody, Epica, etc…), ainsi que Michael Kiske (Unisonic, ex-HELLOWEEN). Un bon show globalement, où les duos permettent d’assurer au niveau du jeu de scène. Mais la fatigue a remporté la bataille, let’s go sous la tente pour un Samedi qui s’annonce prometteur ! (Motörbunny)

Setlist : "Also Sprach Zarathustra", "Spectres", "Invoke The Machine", "The Scarecrow", "Prelude", "Reach Out For The Light", "Avantasia", "The Story Ain’t Over", "The Great Mystery", "Dying For An Angel", "Twisted Mind", "Farewell", "Shelter From The Rain", "Lost In Space", "Sign Of the Cross / The Seven Angels".



Photos Byclown tirées de : www.byclown.com