La review

IMPETUS FESTIVAL
Mars Red Sky + Cowards + Spanked
Le Catering Café Music - Héricourt (70)
21/04/2014


Review rédigée par Sam


Impetus, dernier jour, après une semaine de concerts, de performances d’expositions et de projections, c’est le Catering Café à Héricourt qui nous acceuille pour le clap de fin.



Sur cette soirée gratos de trois groupes, on retrouve pour commencer SPANKED, un duo gratte / batterie local proposant quelque chose de… spécial entre metal gras et moments moins pêchus, on a affaire à deux zicos d’une qualité certaine, avec un batteur ayant officié entre autres dans Membrane et un guitariste qui n’a rien à envier à personne. Deux reproches : des compositions un peu longues par moments et un chant pas toujours dans la justesse, une tendance à la torpeur sur le long terme. Dommage, à revoir dans quelques temps.



On enquille direct avec COWARDS, le son math violent d’un hardcore gras, simple, déchiré, et sans concession, offrant des compositions haineuses et violentes à souhait et garantissant une présence scénique à toute épreuve, englobant l’ensemble du Catering dans un déferlement de haine et de décibels, une vraie belle grosse révélation. COWARDS est peut être l’un de mes coups de cœur du festival Impetus tant les compositions ont un punch et les musiciens (principalement le chanteur et un des guitaristes), une présence et une énergie superbes.



Pour finir, on passe par la pause grillons et insectes en repas (bon, j’avoue je n’y ai pas touché) pour se restaurer (il paraît que c’est des goûts connus dans d’autres aliments… mouais… j’y peux rien mais je peux pas, désolé) avant de finir sur un MARS RED SKY qui mettra tout le monde d’accord.



Emmenés par leur expérience de la scène, les Bordelais (si je ne me trompe pas) avec un passage au Festival Generiq notamment, un passage aux Eurockéennes de Belfort et un prochain passage au Hellfest de Clisson, ont un solide bagage, les voir ici dans la configuration d’un caf' concert est assez sympathique. Accessibles, ils enchaînent les compositions, autant dans un metal qui s’avère couillu pour le trio avec des vidéos déroulant derrière dans le style des Seigneurs de Downtown assez vintage 70-80 avec un son proche de ce qu’on pouvait trouver à l'époque, que dans quelque chose de lancinant et gras à la fois et un chant très doux, très haut perché, presque sidérant. Si l’on ferme les yeux, on a tendance a se laisser porter par tous ces sons, cette masse...

Allez, Impetus, c’est fini, de bonnes découvertes, des lieux toujours aussi sympa, des découvertes et des sourires, des décibels et de la sueur. To be continued...