La review

IMPETUS FESTIVAL
Kadavar
La Poudrière - Belfort (90)
17/04/2013


Review rédigée par Sam


Tout débute ici, un Mercredi d’Avril. Pour la troisième année consécutive, le Festival Impetus prend ces quartiers entre Belfort, Montbéliard, Héricourt et un peu aussi en Suisse à Délémont pour une série de concerts, de performances et d’expositions d’un point de vue divergent.



L’ouverture se fait par le groupe KADAVAR. Les Autrichiens, sociétaires et locataires du label référence Nuclear Blast arriveront…. en retard ! Tout en barbes et en slims vintage, après une tripotée de kilomètres, un déchargement de camion, un soundcheck plus tard, les barbus sont là pour décharger leur bon rock vintage et tout en cuir. Passons sur les barbes blondes, sur les cheveux bien en place et tous les éléments de mode et visuels qui accrochent nos yeux. KADAVAR c’est un album d’un peu plus d’une demi-heure qui se pose comme une carte de visite incontournable en vue des prochains festivals et probablement une des révélations de cette année 2013. Une fois ce soundcheck fait en quatrième vitesse, KADAVAR envoie directement avec un son si caractéristique et addictif, la voix du chanteur-guitariste se faisant très présente, très prenante au fil des morceaux, un grain si particulier. Autant la voix est prenante, autant les instrumentales également. Du point de vue visuel et jeu de scène, ça ne bouge pas trop, si ce n’est le batteur qui, d’un mouvement perpétuel d’oscillement de la tête, permet d’être un régal pour les photographes entre les mouvements de cheveux et les balancements des corps.



Belle découverte musicale pendant une heure environ, KADAVAR a posé un rock à la fois couillu et entêtant, quelques solos et une basse bien ronde, des références aux 70’s il n’y a pas à dire, KADAVAR c’est la bonne découverte made in Nuclear Blast. Un show que certains trouveront trop court, l’univers des Autrichiens mettant un peu de temps pour s’apprivoiser pour le néophyte et puis, la magie opère ensuite et l’on se prend à hocher en rythme la tête au doux son de la guitare. Il va s’en dire que, leur album étant assez court, l’ensemble du répertoire est passé en revue, et puis quelques autres morceaux également. Convaincu, j’en redemande, on risque d’entendre parlé de KADAVAR encore et encore dans les mois à venir.