La review

KAMELOT + GUS G. + KOBRA AND THE LOTUS
La Laiterie - Strasbourg (67)
13/10/2015


Review rédigée par Cédric


A peine sorti du boulot ce mardi que je saute dans ma voiture en direction de la Laiterie à Strasbourg car venus tout droit du canada, ce sont les membres de KOBRA AND THE LOTUS qui nous accueillent très tôt pour un concert quoi s'annonce rock à souhait.



En effet, peu de monde à 19h30 quand la dame entre en scène. Cela ne les empêchera toutefois pas de nous présenter un set varié. L'entrée en matière puise dans des inspirations très 80's mais le style change vers du plus heavy en milieu de liste. Exit les soli envolés pour les riffs pesants de "I Am, I Am". La voix de Kobra Paige y est pour beaucoup, alliant avec brio chaleur, lyrisme, et rugueuses montées en puissance. Le dernier titre, "50 Shades Of Evil", est le bienvenu pour achever de chauffer la salle encore bien trop timide et clairsemée. J'avais eu des échos comme quoi le son lors de précédentes dates n'était pas top, ici rien à redire et l’ensemble est tout à fait correct à mon goût. Je ne connaissais pas cette formation, la surprise fut bonne.

Setlist : "Soldier", "Warhorse", "Hold On", "I Am, I Am", "Lost In The Shadows", "50 Shades Of Evil".



Nous voilà plongés dans le noir ! Sous la mélodie indémodable de "Rock You Like A Hurricane", nous attendons l’arrivée d’un de mes favoris. D’un de ceux qui m’ont mis les plus grandioses raclées auditives en live… La dernière fois que j'ai eu le plaisir de voir jouer Gus G. en live, c'était à Colmar lors de sa tournée avec Firewind en 2012. J'étais alors resté bouche bée par son shred de folie. Ce soir encore, j'en prends plein les oreilles. Force est de constater que le monsieur se bonifie avec le temps. Gus G. envoie comme un goret pendant que ses comparses à la rythmique assurent. Quand au chant, la place est occupée par Henning Basse, qui a longtemps officié dans Metalium et qu’on retrouve aussi aujourd’hui chez Mayan. La fin du set approchant, c'est par une interprétation dantesque de "I Am The Fire" rallongé de dix bonnes minutes à la louche que le show aurait dû s'achever... C'était sans compter sur un rappel, un vrai, un qui n'était pas sur la liste, que Gus G sort de son chapeau. Et quel rappel, une reprise musclée de "Crazy Train". Forcément, en tant que guitariste attitré d'Ozzy, la référence était évidente !

Setlist : "Burn" "Brand New Revolution", "Eyes Wide Open", "Come Hell Or High Water", "World On Fire", "The Quest", "Terrified", "Redemption", "I Am the Fire".
Rappel : "Crazy Train".



Ça y est, passé le ballet des techniciens, ils arrivent au compte-goutte ; tout d'abord Casey Grillo à la batterie suivi par Oliver Palotai au clavier. Enfin c'est ensemble que se présentent les trois derniers qui attaquent immédiatement avec "Veil Of Elysium". Sean Tibbetts à la basse est fou, il s'agite sans cesse à tel point que réussir à le photographier devient une épreuve de sniper. Côté chant, Tommy Karevik assure la présence et la comminication avec le public qui le lui rend d'ailleurs plus que bien. Bien qu’en tournée pour promouvoir le dernier album, "Haven", la liste n’en proposera que quelques titres et laissera davantage la place aux classiques. Évidemment, tourner sur de nombreuses dates en compagnie des mêmes groupes amène souvent à des apparitions d’autres musiciens sur scène en cours de route. C’est le cas de Kobra Paige qui reviendra pour donner la réplique sur "Center Of The Universe". La suite est plus intéressante avec la ballade "Here's To The Fall" qui installera dans la salle un silence quasi religieux, profitant de la panoplie vocale de Karevik. Le monsieur n'a pas peur de monter dans les aigus et s'en accommode sans difficulté. La reprise est brutale avec "March Of Mephisto" ou encore "Insomnia". Sur "Veritas" et "Liar Liar", surprise, entrée en scène d’Elize Ryd d'Amaranthe dont les performances vocales n’égalent pas la plastique. Une apparition anecdotique qui ne restera pas dans les annales.

Setlist : "Veil Of Elysium", "When The Lights Are Down", "The Great Pandemonium", "Center Of The Universe", "Karma", "Torn", "Here's To The Fall", "March Of Mephisto", "Rule the World", "Insomnia", "Veritas", "Liar Liar (Wasteland Monarchy)", "Forever".
Rappel : "Revolution", "Manus Dei", "Sacrimony (Angel Of Afterlife)", "Continuum".

En résumé, je suis très satisfait de ce concert, bon du début à la fin. Et je me dis qu’on a quand même droit à une excellente programmation en cette fin d’année dans la région.



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