La review

KRUGER + MUDWEISER
Le Klub - Paris
18/10/2011


Review rédigée par Angie


C’est une très belle date qui s’annonce à nous en ce Mardi soir pluvieux d’Octobre… Le temps se révèle pourtant caniculaire dans les locaux de la salle Parisienne du Klub avec deux groupes à la pointure non négligeable sur le territoire de la scène metal hexagonale.



L’ouverture des hostilités a lieu avec MUDWEISER, quartet Montpelliérain dans lequel Reuno, chanteur de Lofofora, porte sa voix depuis 2006 sur une ambiance stoner groovy à souhait. Le groupe se fait de plus en plus remarqué notamment depuis la sortie de son premier LP "Holy Shit" en 2009 puis avec la tournée Stoner Rise 2011 dans laquelle il partage l’affiche avec The Elderberries et 7Weeks pour présenter son nouveau-né "Drug Queens" et pour cause, les joyeux lurons ne sont pas les derniers pour provoquer des ambiances effervescentes. Niveau son, on balance joyeusement la tête en se laissant porter par des cadences qui coulent de source, simples et tellement efficaces. Niveau visuel, tout y est : pied de micro à l’effigie de la bannière étoilé, drapeau confédéré customisé dressé sur l’ampli basse, t-shirt d’Elvis et lunettes fumées portées avec classe, le désert de Mojave ne semble plus très loin ! Le set durera une quarantaine de minutes, court mais le show a tardé à commencer, le public en redemande et sera resservi avec deux titres qui sauront conserver les esprits au chaud avant l’arrivée de KRUGER.



"Tête d’affiche" de la soirée, les frontières sont un poil dépassées avec cette formation post-hardcore tout droit venue de sa Suisse natale. Ayant foulé pour la dernière fois le sol Français lors d’un live fracassant dans la Terrorizer Tent du Hellfest 2011, les aficionados du groupe sont bels et bien présents pour se prendre une grosse claque supplémentaire. Un public peu garni mais authentique qui en redemande, car KRUGER semble sincèrement attendu des fins gourmets du genre et ça se voit. La salle est minuscule et le plafond follement bas mais mini pogos et slams se forment allègrement au détriment des projos. Les artistes ont la rage de jouer, Reno (non pas le même !) exhume sa voix du plus profond de ses entrailles, les musiciens s’éclatent et se donnent à bloc, une heure de pure folie partagée avec leur public. En festival ou devant une cinquantaine de personnes seulement, l’intensité sonore et visuelle reste intacte. Des brutes de scène, chapeau bas…