La review

MENNECY METAL FEST
Kreator + Mass Hysteria + Rise Of The Northstar + The Milton Incident + Unscarred
+ Over Hate + Song My + All My Memories + Rosie Never Stops
Parc Villeroy - Mennecy (91)
21/09/2013


Review rédigée par E.L.P


Que faire en fin de semaine ? La réponse se simplifie à mesure que le mois de Septembre arrive à son terme : direction Mennecy et son festival de rentrée ! Petite bourgade de 13 395 habitants répartis sur une surface de 11,09km² au coeur de l'Essonne ayant déjà accueilli l’année passée, en son sein, la première édition du Mennecy Metal Fest (sous le doux nom de Mennecy Metal Park) pour la plus grande joie des métalleux franciliens (et parfois plus !)... N’ayant malheureusement pu assister à la première journée je vais m'efforcer de vous y transporter, le temps d’un report, pour les samedi et dimanche !
Arrivé de bonne heure aux portes du parc Villeroy, quelle ne fut pas ma surprise quand on m'expliqua que la billetterie du fest’ n’ouvrait qu’à partir de 12h tandis que les jongleurs de l'aiguille présents dans la salle attenante au parc à l’occasion de la convention de tattoo pouvaient déjà prendre possession de la légère pelouse Essonnienne... l’augure de cette matinée ne laisse entrevoir qu’une bien mince organisation pour un tel évènement en région parisienne !... Qu’à cela ne tienne, il est 12h15 quand les guichets commencent à s’activer et que les premiers courageux arrivent !
Beaucoup ont sur les lèvres les bien belles prestations de groupes devenus partie intégrante de la scène francilienne actuelle comme Hell Of A Ride ou même K.A. (dont Rul -batterie- m’aura confié avoir pris un énorme plaisir à distiller ses blasts devant des festivaliers réceptifs, dans cette ambiance de kermesse metalleuse) qui auront su conquérir les fans du vendredi et les préparer à l’arrivée des 2 premières têtes d’affiche, j’ai nommé les pionniers du thrash / death à la française, Loudblast (Stephane Buriez en tête) et les sombres Lisboètes de Moonspell !



Mais trève de préambule puisque voilà que s’avance le premier groupe de cette 2ème journée, ROSIE NEVER STOPS. Le soleil se lève et commence à chauffer la plaine menneçoise tandis que RNS s’applique à nous réveiller à grands renforts de reprises d’AC/DC. La formule ne séduit évidement pas par sa nouveauté mais le courant passe plutôt bien et des grands classiques tels que l’incontournable "Highway To Hell", offrandes aux Dieux du heavy, parviendront à dérider le public clairsemé de ce samedi "matin". L’énergie déployée par Christophe (chant) et Olivier (guitare) sera telle que l’on ira jusqu’à observer quelques descentes de scène et à entendre (fantôme d’Angus oblige) le public scander, poing levé, les refrains de certains morceaux ! Un assez agréable "tribute band" astucieusement placé en ouverture dynamisant les plus nostalgiques malgré un son de basse peut-être un peu trop discret...



La parenthèse AC/DC se referme maintenant sur le Parc Villeroy tandis que les coreux parisiens d’ALL MY MEMORIES, que certains auront déjà eu la chance de croiser au Klub, à Savigny mais surtout à Massy (aux côtés d’As They Burn et Black Bomb Ä) s'engage sur scène. L’univers présenté s’annonce d’emblée comme foncièrement différent de ce que l’on pourra écouter ce-jour, leur formule alliant habilement rythmiques hardcore et mélodies metal puissantes, nerveuses et racées entrecoupées de breakdowns et autres moshparts d’une rare profondeur sur la scène parisienne actuelle ! Le quintet nous proposera une setlist pleine d’intensité et c’est tout en communion avec le public déjà un peu plus réveillé et nombreux qu’AMM en profitera pour nous faire profiter de quelques titres pris de leur 1e album prévu pour cette fin d’année : "Legacy", comme, entre autre, le single "Pretty Little Girl" ! Des titres déjà bien rodés de par la France durant leur petite tournée hexagonale comme "Fierce Fall" ou encore "As I Remember" nous feront oublier, assortis de grands sourires de la part d’Arnaud (chant), Sébastien (batterie) et Nicolas (guitares), les quelques soucis de son sur les guitares... Un frontman charismatique qui parvient à correctement prendre possession de la scène, une batterie qui pilonnera 40 minutes durant les oreilles des festivaliers et des guitares qui iront jusqu’à esquisser quelques 2step sur les planches, voici ce à quoi les présents devront se frotter en attendant la suite des festivités !

Setlist : "In My Flesh", "Pitch Black", "Fierce Fall", "Last War", Interlude, "Pretty Little Girl", "As I Remember".



Le temps pour ALL MY MEMORIES de se remettre d’une bien belle prestation, de remballer leur matériel et de se rendre sur leur stand que vient le tour de SONG MY, autre groupe du 91 invité à fouler la scène du MMF 2013. L’ensemble s’efforçant de faire figure de groupe d’inspiration prog’ ne parviendra pas à soulever la "foule"... Le public ne s’y trompera d’ailleurs pas et quittera peu à peu la pelouse ensoleillée face à la scène, l’ambiance née pendant le set du groupe précédent commence à fermement décliner, et pourtant, nous n’en sommes qu’au 3ème groupe... Rentrer dans leur univers n’est pas chose aisée, ce dernier est tumultueux et malheureusement décousu... Les premiers morceaux démontrent une certaine fragilité du chant clair tandis que cet étrange medley tantôt orienté doom tantôt plus tourné vers quelque chose de plus black dévoile des passages soutenus par une basse nettement plus groovy, c’est à n’y rien comprendre... Ajoutons à cela quelques menus soucis de retours basse / chant et une casquette en cuir posée sur la tête de Jérémie (chant) en fin de parcours et nous arrivons déjà à la fin de ce set qui, malgré son manque de rigueur, aura eu le mérite d’accrocher quelques sourires sur les visages des groupes et de la poignée d'irréductibles restés devant les barrière.

L’ambiance dont il est question plus haut n’était malheureusement pas au bout de ses peines puisque vient le tour de BLACKSYGN de se brancher, faute d’intérêt pour le groupe aux vus de sa prestation je ne vais pas m'épancher dessus mais malgré un son somme toute assez correcte, la formation du sud parisien aura pris la peine de mettre à mal, en ce samedi après-midi, des titres parmi les plus grands de l’histoire de la musique heavy’ comme le cultissime "Hallowed By The Name" d’Iron Maiden et autres pépites de Metallica comme "Enter Sandman"... Une bien triste enclave dans cette journée qui n’aura pas l’air affecter le moral des membres qui prendront copieusement la pose et dérouleront leur set avec le sourire mais parfois malheureusement au mépris du rythme et de la justesse...



Passons cette petite étape manquée pour en arriver à OVER HATE, groupe de hardcore lui aussi régional, venu nous distiller ses extraits de violence avec Eddy au chant. Le pentagone s’inspirant ouvertement des plus grands du hardcore et du beatdown réalisera une assez bonne prestation malgré un taux de présence assez bas et quelques petites imperfections de basse... Le frontman arborant fièrement les couleurs de Madball nous percutera, soutenu par l’efficace jeu de batterie de Christophe et les riffs d’Amalric (guitare) de son growl sourd et puissant, remontant d’un cran l’atmosphère de ce début d’après-midi.



Le 2ème groupe de hardcore de cette 2ème journée quitte finalement la scène pour laisser un groupe dont le nom commence à être entendu aux quatre coins du fest’: UNSCARRED ! Les thrasheux essonniens et leur chanteuse dont le charme n’aura d’égal que son charisme et sa puissance vocale prennent rapidement possession de la scène. Ils semblent pressés de faire grimper la pression et bien décidés à nous faire oublier les quelques errances du début de journée... Leur morceau d’ouverture "100 Lashes" ne fera que conforter les bruits circulants dans le parc : UNSCARRED tient une bonne, que dis-je "une bonne", une très bonne formule ! Et c’est servi par un incroyable duo de guitares tenu par Nico et Boris que le groupe s’imposera dès son arrivée comme le tournant détonnant du festival, une énergie à toute épreuve qui perdurera tout le long de leur set avec "Tsar" puis "Reborn" sur lequel la batterie de Franck pillonera avec méthode et énergie les oreilles d’un public qui n’aura de cesse de se rapprocher ! Avec Nelly (chant) en avant, le combo arrivera, sous l’assise et explosive basse de Brice à dynamiser de la plus belle façon qui soit, le public, les morceaux suivants verront "Rise" puis "Meet You Fate" donner naissance à quelques pogos, mais surtout, à quelques circle pits allant même jusqu’à un wall of death, le premier de cette journée qui s’annonce désormais croustillante ! Pour parachever cette superbe prestation, le quintet qui est, étonnement, à la recherche d’un label nous offrira 2 de ses pistes les plus incisives avec "Fake Democracy" puis, leur joyau "Puppet’s Territory" sur lequel certaines masses capillaires commenceront à se soulever devant tant d'énergie !... Le set touche à sa fin, les sourires sur les visages de la formation semblent indétachable tant l’accueil qui leur a été réservé était chaleureux ! Certains attendrons avec impatience leur prochain passage au Warm Up, fin Octobre pour renouveler cette décidément bien belle expérience !...

Setlist : "100 Lashes", "Tsar", "Reborn", "Rise", "Meet Your Fate", "Fake Democracy", "Puppet’s Territory".



Tandis que le groupe se remet de ses émotions, un autre poulain de l’écurie Dooweet s'apprête à monter au créneau, il s’agit de THE MILTON INCIDENT. De nouveau sous notre nez après leur passage au Bus Palladium fin Août, les Miltons reviennent ce samedi sur une scène à leur mesure, la lumière ayant un peu déclinée, il leur est maintenant possible de profiter de quelques chaleureux éclairages (et les festivaliers avec), l’installation lumineuse étant massive et de très bonne qualité pour une telle représentation ! La setlist est sensiblement la même que lors de La Noche Del Infierno, mais c’est un quintet bien plus solide que nous découvrirons ou redécouvrirons aujourd’hui ! L’entrée en matière se fait de la plus agréable des façons qui soit avec coups sur coups, "Deus Ex Machina" puis le très percutant "Deadset". Premier constat : le son est de très bonne qualité et le groupe semble bien plus à l’aise que le 31 Août !... Les sourires fusent, les riffs façon Taproot suivent ! La suite ne fera qu’accentuer cette impression de solidité puisque les morceaux suivants, "Dopamine", "Torn Down" et enfin le fabuleux "Split Second" (qui sera d’une rare pureté) nous entraîneront dans les tréfonds de leur rock aussi sombre que saisissant ! Les positions sont tenues avec brio, Romuald et sa basse DSC ne faibliront pas tandis que Fabrice et Dave (guitares) assureront fermement, les arrières de Sam (chant). L’ensemble est cette fois-ci intensément posé sur les roulements de la batterie de Greg’ et les backings (tout comme la voix lead) y sont parfaitement distillés ! Plus un seul doute quant au talent de la formation, les derniers morceaux d’un set décidément bien riche retentissent, voici venue l’heure de "Memento", titre achevant de river le clou martelé depuis le début du concert !... L’apothéose sera une nouvelle fois entendue avec "Pyromaniac", titre sur lequel notre Thousand Foot Krutch made in France pourra partir fièrement, avec la certitude d’avoir déroulé un set d’une grande qualité, maintenant ainsi l’ambiance au beau fixe en attendant le 3ème et dernier groupe de hardcore de la journée : RISE OF THE NORTHSTAR !...

Setlist : "Deus ex Machina", "Deadset", "Dopamine", "Torn Down", "Split Second", Interlude, "Dearest Enemy", "Memento", "Pyromaniac".



Les chaussettes montantes sont enfilées, les shorts de boxe sont passés, il est temps de numéroter bagues et bandanas car voici ROTNS ! Le temps pour le backdrop de revêtir ses plus beaux kanji et l’introduction alternant Shakuhachi et douces percussions venues du pays du Soleil Levant se fait balayer par les premiers cris d’un Vithia manifestement déchaîné, sautant avec vigueur sur l’espace qui deviendra, le temps d’un set, une sorte de twilight zone entre ruelles de Shibuya et contre-allées new-yorkaises...! "Sango Fab" ne tient lui non plus pas en place, il saura vigoureusement haranguer la foule tout en posant ses inarrêtables lignes de basse comme sur les mosh parts du premier morceau «Rookies» ou encore le refrain du titre faisant désormais office d’hymne aux coreux de l’assemblée : "Sound Of Wolves" ! La lumière désormais bien affaiblie nous permettra de prendre la pleine mesure des spots, front / back light mis en place pour l’occasion, et ce malgré une sécurité qui commencera doucement à s’insinuer dans l’ambiance de la soirée ainsi commencée... Et c’est sur un set malheureusement de courte durée que le passage de RISE OF THE NORTHSTAR arrivera à son terme. Ne seront à déplorer que quelques petites choses, un frontman ne tenant plus en place, en oubliant ainsi, dans sa frénésie, de préserver son souffle pour assurer à 100% ses parties alternant passages parlés/rapés et screams Hardcore percutants mais haletants ainsi que d’occasionnelles petites sorties de route de la part des guitares. La batterie de Kevin aka "Hokuto No Kev", quant à elle, parviendra à retourner comme il se doit la scène du MMF, les groupes de première partie dignes de ce noms sont bel et bien là, l’atmosphère en devient électrique, le terrain est désormais bien battu, Mass Hysteria peut s’avancer !...



Un long changement de plateau plus tard, et l’une des grosses tête d’affiche made in France nous arrive, le public a doublé, la lumière du soleil est remplacée par celle des spots, cette fois-ci nous y sommes, ce soir c’est l’hystérie, la... Furia ! Seul petit souci... le "clic"... entamant leur set avec le bien connu "Positif A Bloc" tiré de leur dernier opus en date, la formation voit les 30 premières secondes de ce morceau mythique prendre un virage un poil plus electro qu’à l’accoutumée, car, oui, le clic s’est invité sur la piste et rythmera haut et fort le début du morceau avant que Mouss (chant) n’aille régler ce menu souci avec vigueur !... Les ambiances lumineuses jadis contrastées et harmonieuses, pour le plus grand plaisir des photographes, devient plus sombre et de larges aplats de rouge ou de vert font malheureusement leurs apparitions dès le second morceau : "Tout Doit Disparaître". Qu’à cela ne tienne, Yann (guitare) prend rapidement possession de la scène et nous offrira poses photogéniques à souhait et riffs enragés ! Tout aussi énergique, Mouss en viendra directement à descendre de scène pour se poser en oeil de cyclone au centre du premier circle pit leur étant dédié sur "P4", scandant, public en guise de choeur le fameux "Hard Life" qui aura tant fait vibrer les furieux ! S’en suivront, ponctués de slams et autres démonstrations de joie, "Sur La Brèche" puis "Donnez-Vous la Peine", déchaînant toujours autant de passion auprès des fans de la première heure venus acclamer ce groupe à l’engagement prenant (parfois un peu trop, les interludes démagogiques de Mouss pouvant en refroidir certain(e)s...). La liesse continue et ne faiblira pas car "L’Archipel Des Pensées" se fait désormais entendre, le parterre transi devant la puissance des instrumentations du groupe verra une partie de son effectif convié à un rapide passage sur scène entre "L’Archipel Des Pensées" et "Respect To The Dancefloor" sur lequel les furieuses de tous âges auront la chance de pouvoir onduler sur ces rythmiques electro-rock avant d’entamer la dernière ligne droite du live. Et c’est à 2 nouveaux morceaux "du siècle dernier" : "Contraddiction" (de l’album éponyme sorti en 99) puis "Furia" que sera laissé le soin de clore en bonne et due forme cette performance des "Résistants Culturels". Bouquet final d’une prestation qui aura parfois laissée une petite amertume notamment sur le placement de voix du frontman... le monolithe de la scène FR et charismatique leader de Loudblast : Stéphane Buriez (passé, rappelons-le, la veille au soir) montera sur scène afin de faire exploser les puissants "FURIA !" du refrain pour le plus grand plaisir de la masse présente, conquise par la forte représentation de l’album "Contraddiction" !

Setlist : "Positif A Bloc", "Tout Doit Disparaître", "World On Fire", "Babylone", "Une Somme De Détails", "L’Esprit Du Temps", "Failles", "Plus Qu’aucune Mer", "P4", "Sur La Brèche", "Donnez-Vous La Peine", "Pulsion", "L’Homme S’Entête", "Vertiges Des Mondes", "L’Archipel Des Pensées", "Respect To The Dancefloor", "Contraddiction", "Furia" (ft. Stéphane Buriez).



L’hystérie retombe, le large backdrop est replié, il est temps pour les techniciens de monter l’estrade, mais pas n’importe quelle estrade puisqu’il s’agit de l'ossuaire des allemands de KREATOR ! Que les amateurs de thrash se rassurent, l’une des grosses têtes d’affiche internationale de ce fest’ se met en place pour clôturer cette journée en dents de scies de la plus "veste à patchs" des façons qui soient... Et c’est sur l’intro’ "Mars Mantra" que le carré d’outre Rhin arrive, sous les cris d’un public décidé à faire un nouveau bond dans les années 90. Mais avant ça, nos tendres voisins germaniques vont s’échauffer avec 2 titres issus de leur dernier album ("Phantom Antichrist") : "Phantom Antichrist" puis "From Floods Into Fire". Le son y est parfois légèrement saturé et la batterie de Ventor un rien discrète, mais cette entrée en matière sera fracassante ! Viendra ensuite, suivant rapidement après "Warcurse", le premier temps fort de leur set avec le très attendu : "Pleasure To Kill", pivot de leur discographie, les fans de tous horizons s’en trouveront unis dans cette déferlante de riffs largués par un Mille (chant / guitare) solide sur ses appuis, porté par un Ventor qui nous prouvera que sa frappe (et quelle frappe !) justifie les bouchons, nerveuse et racée, tout comme la basse de Speesy qui encadrera parfaitement l’ensemble Mille / Sami (chant-guitare / guitare)... C’est donc avec une énergie qui ne faiblira pas que les 4 comparses continueront d’assener leurs titres pour en arriver à une seconde étape, celle d’"Enemy Of God" puis "United In Hate" que le parc pourra prendre la pleine mesure des talents de Sami qui passera sur une guitare acoustique le temps d’un solo profond et virtuose (pour ceux qui en doutaient encore...). Le temps d’un "Civilisation Collapse" et le drapeau "à damier" est sorti, le dernier tour, dernier ligne droite de cette journée est annoncé, it’s time to wave "The Flag Of Hate", peut-être l’un de leurs titres phares des plus attendus ne manquera pas de déchaîner une dernière fois les festivalier qui se verront offrir un dernier joyau de cette couronne thrashy : "Dementor", fondant sur l’outro "Until Our Paths Cross Again"... Cette année 2013 aura décidément vue des tenors du thrash, des exemples de longévité et de maturité, fouler le sol français : Slayer au Sonisphère, Testament à Paris, Annihilator au Motocultor et maintenant KREATOR !... les quelques mots "c’était mieux avant" prennent une valeur plus concrète désormais !

Setlist : "Intro / Mars Mantra", "Phantom Antichrist", "From Flood Into Fire", "Warcurse", "Coma Of Souls" / "Endless Pain", "Pleasure To Kill", "Hordes Of Chaos (A Necrologue For The Elite) ", "Death To The World", "Riot of Violence", "Enemy Of God", "Phobia", "Violent Revolution", "United In Hate", "People Of The Lies", "Civilization Collapse", "Flag Of Hate/Tormentor", "Outro / Until Our Paths Cross Again".

Ainsi s’achève ce samedi, les stands sont repliés, les dernières gouttes de nectar coulent dans les gobelets, il est maintenant temps de sortir du parc Villeroy pour trouver un refuge, attendre impatiemment la journée du lendemain, le dimanche après-midi, avec T.A.N.K, Bukowski ou encore Dagoba, et s’endormir sur l’idée que le staff de la mairie / personnel de sécurité (TITAN pour ne pas les nommer) sera plus harmonieusement efficace pour la gestion de cette nouvelle étape menneçoise...

Photos tirées de : www.elp-photo.fr