La review

NASHVILLE PUSSY + STEVE CONTE
Le Plan - Ris-Orangis (91)
03/02/2011


Review rédigée par Angie
Photos prises par Agathe


3 Février 2011 : c’est avec une impatience non-négligeable que j’attendais ce jour car pour la première fois, je vais découvrir sur scène les tourbillonnants zicos de NASHVILLE PUSSY.



20h30 : arrivée à la petite salle de concert de Ris-Orangis baptisée le Plan. STEVE CONTE, ancien membre des New York Dolls, assure la première partie du groupe, plongeant la salle dans une atmosphère agréablement conviviale. Certains sont attentifs, les yeux rivés sur le chanteur / guitariste, d’autres n’attendent qu’une chose, l’arrivée du fameux groupe d’Atlanta. C’est une bière à la main que les auditeurs échangent leurs attentes et leur pronostiques sur la couleur du soutif que portera Ruyters (guitariste du groupe) cette fois-ci ! Pour ce qui est de la tranche d’âge, je fais certainement partie des plus jeunes spectateurs ! Car les vrais fans, ceux qui suivent le groupe depuis leur début sont bel et bien présent : longues barbes, patch et blousons de cuir sont perceptibles au chaque recoin de la salle.



Après un bref entracte ayant déjà suffisamment mis en haleine les plus impatients, les lumières s’éteignent et c’est avec ardeur qu’est acclamé Blaine Cartwright (guitare, chant) suivi de très près par la très attendue Ruyters Suys puis des autres membres du groupe. Les artistes restent statiques, dos au public, avec une intention presque palpable de vouloir tout faire exploser ce soir. Une minute de patience sera nécessaire avant le début du titre d’ouverture "Good Night For AHeart Attack" qui annonce déjà la température de la soirée ! Dès les premiers riffs, je me plonge dans la mini fosse et partage avec les plus dévergondés le plaisir du spectacle qui se tient devant nos yeux : Blaine reste proche de son public et les deux superbes musiciennes se déchainent avec passion sur leurs instruments. A ma gauche, Karen Cuda appuie le rythme et manie sa basse avec classe et précision, bras impreignés de tattoos et œil voilé par chaque mouvement de frange: effet rock’n’roll assuré! A ma droite, la sulfureuse Ruyters se déchaine quant à elle sur sa SG noire, les regards n’hésitent pas une seconde à se poser sur son merveilleux décolleté, généreusement souligné comme le veut la tradition (soutien-gorge rose pétant cette fois ; alors rien de mal à ne pas la regarder QUE dans les yeux ! Crinière blonde frisée indomptable et attitude anti conventionnelle à souhait, le public n’a presque d’yeux que pour elle. Le jeu demeure aussi puissant que pro, et les solos s’exécutent à genoux en se donnant corps et âme.



La prestation évolue, la sueur coule sur les corps frétillants, les t-shirt des demoiselles se font de plus en plus rares, un mini pogo éclate, je me retrouve en plein milieu, le public est déchainé, l’excitation est à son comble, mes futurs bleus sont en pleine réalisation… Arrive le titre "Struttin' Cock" pendant lequel comme de coutume Blaine en profite pour présenter chaque membre du groupe, accompagné du jeu de sa chère et tendre genoux à terre face à son ampli Marshall. Chaque annonce donne naissance à des applaudissements mérités ; puis le couple reprend respectivement sa guitare pour un duo endiablé jusqu’à reprise de la chanson. Et quand y’en a plus, y’en a encore, les 4 compères nous ayant concoctés un rappel de deux titres explosifs, histoire de bien nous achever, comme si ça ne suffisait pas, mais on en redemande volontiers !

Environ 1h30 de show, l’oxygène se fait rare, le besoin de sortir fumer une clope pour se remettre de ses émotions est absolu ! 10 minutes plus tard montre en main, Ruyters a à peine eu le temps de sécher son décolleté qu’elle est déjà sur le stand du merch, offrant photos et autographes à son public adoré. S’être entièrement donné sur scène et toujours rester aussi réceptif à son public, c’est quand même la classe suprême ! C’est alors avec la reconnaissance d’une soirée mémorable et de la découverte d’un groupe explosif que je quitte la salle et son effervescence, des souvenirs encore plein la tête…