La review

NASHVILLE PUSSY + HEADCHARGER
Le Poste A Galène - Marseille (13)
06/02/2012


Review rédigée par So Faya
Photos prises par Nicolas Delpierre


Faisant fi du froid , le public s’est déplacé nombreux pour venir prendre une bonne dose de décibels avec les HEADCHARGER et les Américains de NASHVILLE PUSSY. Ce soir l’espace vital de chacun d’entre nous va visiblement être limité !



Il est environ 21h , et après quelques signaux de lumières à l’intention des ingés son, les HEADCHARGER arrivent sur scène. Les Caennais entament leur set avec "Without A Nation", titre issu de leur avant-dernier opus "The Ends Starts Here", et qui met tout de suite dans l’ambiance. Le groupe enchaîne directement avec "1000 Tides", dans un registre un peu plus énervé, suivie de la très énergique "Using People As One Of The Fine Art". Visiblement HEADCHARGER sait comment s’y prendre pour chauffer une salle, d’ailleurs, même si on sent que le public se réserve pour NASHVILLE PUSSY, ça se met à pogoter dans la fosse. Il faut dire que leur musique est taillée pour faire bouger le peuple : des riffs efficaces, une belle énergie, un côté festif non négligeable, du gros son, et un style qui offre un réel compromis entre le rock et le metal, tant l’équilibre est bien maîtrisé. Le groupe nous aura offert une jolie prestation pour son premier passage à Marseille.

Setlist : "Without A Nation", "1000 Tides", "Using People As One Of The Fine Art", "Intoxicated", "Do You Think Of Me", "Spain Summer Sun", "Up To You", "All Night Long", "You Wanna Dance You Gotta Pay The Band".



C’est le moment de reprendre des forces et / ou de filer au stand de merch’, pendant que la scène se prépare à accueillir les NASHVILLE PUSSY. Vers 22h30, ces derniers débarquent sur scène sous les acclamations du public. On remarquera que Karen, la bassiste, a été remplacée. Visiblement quelques réglages son s’imposent, puis on reconnait l’intro de "Say Something Nasty"  (intro qui me fait d’ailleurs irrémédiablement penser à "Dirty Deeds Done Dirt Cheap" d’AC/DC). Ça s’agite déjà dans le public, et ça ne fait que commencer ! Le groupe enchaîne avec "Johnny HotRod", et un pogo général éclate. Etant dès lors, brutalement ballotée et compressée, la prise de note devient impossible, et mon stylo est désormais une arme blanche. J’opte donc pour un repli stratégique vers le fond de la salle. Dans ma tentative de fuite j’atterris au milieu de deux gars en train de s’embrouiller et j’évite un pain en pleine face de justesse, avant de me retrouver dans une foule bien compacte. J’arrive enfin à m’extirper et comprends vite que ma seule chance de suivre le concert correctement est de me rapatrier au fumoir à l’étage, et de suivre tout ça de derrière la vitre. Je récupère le set au début de "I’m Going To Hitchhike Down To Cincinnati And Kick The Shit Outta Your Drunk Daddy" et la belle vue d’ensemble que m’offre ma place me permet de constater que ça bouge toujours autant dans la fosse. En même temps, vu l’énergie déployée sur scène (c’est 100% rock’n’roll !) et le style musical (c’est 100% rock’n’roll aussi), c’est un peu imparable. En gros NASHVILLE PUSSY en concert, c’est : "Sex, drugs, and rock’n’roll", des guitares qui crient, un public qui se lâche, le tout agrémenté de solos endiablés et de deux tornades de cheveux féminins sur scène, Ruyter(guitare) et la bassiste s’en donnant visiblement à cœur joie. Le set se termine sur "Why Why Why", le groupe quitte la scène et revient quelques minutes plus tard pour le rappel composé de "Age Of Pamparius", reprise de Turbonegro, et de "Go Motherfucker Go". Le show se termine dans une ultime explosion de décibels, Ruyter martyrise sa guitare à tel point que des cordes finissent par casser, et le groupe quitte la scène, laissant derrière eux un public extatique.

Setlist : "Say Something Nasty", "Johnny HotRod", "All Fucked Up", "She’s Got The Drugs", "I’m Going To Hitchhike Down To Cincinnati And Kick The Shit Outta Your Drunk Daddy", "I’m So High", "Speed Machine", "Strutting Cok", "I’m The Man", "High As Hell", "Go To Hell", "Milk Cow Blues", "Keep On Fucking", "Why Why Why", "Age Of Pamparius", "Go Motherfucker Go".