La review

SAINT VITUS + ORANGE GOBLIN
La Flèche d'Or - Paris
24/10/2014


Review rédigée par Diana


Vendredi soir, quelle meilleure façon de finir une semaine que d'aller se changer les idées avec ORANGE GOBLIN et en plat de résistance la tournée anniversaire de SAINT VITUS. Nous voilà donc à la Flèche d'Or pour une soirée qui s'annonce pleine de puissance.



La salle est bien pleine ce soir et dès que les premiers notes de "Acid Trial" ("A Eulogy For The Damned" – 2012) résonnent, une vague humaine nous projette contre l'avant de la scène, ça promet un concert mouvementé ! Ce qui va se confirmer avec les titres qui suivent, "Saruman's Wish" ("Frequencies From Planet Ten" – 1997), et deux nouveaux morceaux tirés de leur dernier opus "Back From The Abyss" (2014), "Sabbath Hex" et "Heavy Lies The Crown", qui vont provoquer un véritable raz de marée humain. Ben Ward (chant) y est aussi pour quelque chose, puisqu'il mène le public d'une main de fer et sait comment nous mettre dans l'ambiance heavy / hard rock qui caractérise ORANGE GOBLIN. En plus de sa bonne humeur communicative (derrière ses faux airs de viking), Ben communique avec une grande facilité avec le public et nous met à l'aise instantanément. De son côté, Joe Hoare (guitare) nous régale avec des riffs entraînants, bien maîtrisés et parfaits pour du headbanging, si on y ajoute la contribution de Chris Turner (batterie) et Martyn Millard (basse). La setlist qu'ils nous proposent sera très variée, avec des titres piochés aussi bien dans leurs premiers albums que dans leurs albums plus récents. Les titres s'enchaînent et la Flèche d'Or est de plus en plus déchainée, heureusement que nous aurons quelque minutes de répit avec "Cities Of Frost" ("Healing Through Fire" – 2007) , mais la température dans la salle va encore monter d'un cran avec "Into The Arms Of Morpheus" et "The Devil's Whip" de leur dernier album, que le public reprend en cœur. Puis les rythmes lourds de "The Fog" ("A Eulogy For The Damned" – 2012) vont nous remettre d'aplomb pour nous éviter de succomber à la chaleur étouffante de la salle. Place maintenant à un petit numéro de "Zombie" parfaitement imité par Ben qui essaye de manger le cerveau de Joe pendant "They Come Back" ("Healing Through Fire" – 2007), pour finir leur set à pleine puissance avec "Quincy The Digboy" et leur tube "Red Tide Rising". Le public a un grand sourire, preuve que leur prestation est une vraie réussite ! Que dire de plus, ORANGE GOBLIN nous a proposé un concert énergique, puissant, avec une maîtrise technique et du jeu scénique sans faille, comme à leur habitude. On attend avec impatience leur prochain passage à Paris.

Setlist : "Scorpionica", "Acid Trial", "Saruman's Wish", "Sabbath Hex", "Heavy Lies The Crown", "Blue Snow", "Cities Of Frost", "Into The Arms Of Morpheus""The Devil's Whip", "The Fog", "They Come Back (Harvest Of Skulls)", "Quincy The Digboy", "Red Tide Rising".



Quelque minutes de repos, le temps de mettre en place la scène et voilà la tête d'affiche de la soirée, SAINT VITUS. La salle est maintenant remplie à bloc, il n'y a plus de place même pour mettre une épingle ! Il fait une chaleur étouffante mais dès que les notes de leur intro sonnent le public de la Flèche d'Or renait de ses cendres. SAINT VITUS est là pour fêter ses 35 ans de carrière et la salle est en ébullition. Pour ma part c'est une première, alors j'attends voir ce qu'ils vont nous proposer pour ce show anniversaire. Côté setlist, ils ont choisi de faire la part belle à leur premiers albums, en jouant des titres comme "I Bleed Black" ("V" – 1990), "White Stalians" ("Hallows Victim" – 1985) ou encore "The Troll" ("Mournful Cries" – 1988) et raviront leurs fans en jouant, pour la deuxième partie de leur prestation, l'intégralité de leur album "Born Too Late" (1986). Dave Chandler à la guitare est en forme et n'arrêt pas de faire des mimiques au public, De son côté Wino Weinrich derrière son micro assure sa prestation sans extravagance et avec sobriété, à l'opposé de ce que Ben d'ORANGE GOBLIN nous a proposé. Le combo rythmique formé par Henry Vasquez à la batterie et Mark Adams à la basse est efficace. Mais on regrette l'absence, et l'attitude passive de Mark qui reste dans son coin de la scène sans l'ombre d'une interaction avec le public, c'est dommage... Mais que dire, le public ne semble pas y prêter attention à en croire leur enthousiasme ! Leur prestation est carrée, quelque peu "passive", mais efficace à en croire les acclamations du public présent ce soir. Et pour leur plus grand plaisir, SAINT VITUS leur offrira deux grand classiques pour finir leur prestation en grand avec "Born Too Late" et un rappel qui a donné un grand sourire à tous les fans, "Saint Vitus" !

Setlist : "Living Backwards", "I Bleed Black", "Blessed Night", "Let Them Fall", "White Stallians", "The Troll", "he War Starter", "The Lost Feeling", "H.A.A.G.", "Dying Inside", "Clear Windowpane", "Born Too Late".
Rappel : "Saint Vitus".

En conclusion une soirée assez contrastée, un début de soirée plus que réussie avec les très "british" d'ORANGE GOBLIN qui nous ont une fois de plus complètement scotchés et ravi nos oreilles, et malheureusement une deuxième partie de soirée en demi-teinte avec une prestation de SAINT VITUS qui de mon point de vue ne reste pas à l'hauteur de leur réputation, et c'est bien dommage. Mais comme nous savons qu'il ne faut pas rester sur une mauvaise impression, nous attendons leur prochaine prestation en France pour nous refaire une autre opinion.

Photos tirées de : www.blackshadowsphoto.com