La review

VOODOO VEGAS + DEADLINE + WIZZÖ + PLAYGROUND
Le Glazart - Paris
06/12/2015


Review rédigée par Aurélie P. Lawless
Photos prises par Anne-Sophie Schlosser


Il y a quelques temps au glazart se réunissait quatre groupes dont trois français et un anglais pour une soirée placée sous le signe du hard rock.



Le bal s'ouvre à 18h30 avec PLAYGROUND. Quand je regarde mes notes je vois que j'ai écrit "générique de looney tunes", sans avoir aucune idée d'à quoi je faisais référence. Ainsi je pense avoir : soit pris de la drogue, soit un grand coup sur la tête. Étant donné que je ne consomme point de drogue, je penche pour la seconde option, mais dans un monde d'incertitudes tel lequel celui où nous vivons à l'heure actuelle... Bref. PLAYGROUND donc, qui motive les troupes du Glazart en lançant le cri de ralliement pour un concert "Qui veut une bière ?", succès immédiat. Pour un groupe qui joue en tout premier, force est de constater que le public est déjà dans la vibe, ça fait plaisir à voir. L'anecdote transformée en chanson "Come Back Again" suite aux déboires du groupe avec un vendeur de van véreux fait son petit effet également. Grosse motivation pour la dernière chanson "Dead On Arrival", de quoi bien conclure une prestation dynamique.



Ne regardant absolument ma montre (que je n'ai pas) par la suite, je ne puis dire avec exactitude à quelle heure WIZZÖ arrive sur scène mais ils sont en tout cas les suivants à jouer. Plus ou moins habitués du Glazart désormais, les cinq bonshommes arrivent en terrain conquis (comme partout où ils passent). La formation "3 guitares" sur scène rend toujours aussi bien quoiqu'on en dise, visuellement ça a de la gueule, et le frontman / chanteur n'est pas en reste tant il s'active sur scène (et en dehors de la scène aussi). Même si les batteurs ont tendance à rester dans l'ombre, c'est un Lion DNF tout en lumière que nous apercevons ce soir qui brille par sa présence et son enthousiasme ainsi que ses gimmicks. Sur la deuxième chanson, "Hot Rod", le public s'applique à frapper des mains à la demande du groupe et le chanteur ne tarde pas à descendre de scène pour faire un petit tour de piste parmi le public. Heureusement que la scène est juste assez grande pour permettre aux gaillards de se mouvoir, à coup de grands coups de pieds en l'air. À part quelques petits soucis de retour dans la batterie, le show se déroule sans accroc, et un invité prénommé Hervé, s'installe le temps de quelques minutes derrière les fûts de Lion. Tout était carré et bien en place, comme toujours lorsqu'il s'agit de WIZZÖ qui ne cesse de gagner en assurance.



On enchaîne avec DEADLINE, troisième groupe de cette date pour ceux qui ont suivi ET qui savent compter. Si les deux premiers groupes ont une moyenne d'âge relativement jeune, ici on saute de tranche d'âge (ce qui n'est pas péjoratif attention). Le public semble bien au fait et se lâche encore un peu plus au fur et à mesure que la salle se remplit. Le guitariste vient taper sur la batterie de son collègue, c'est toujours le genre de détails un peu surprenants qui sont agréables à voir. Quelques problèmes de larsen sont tout de même présents, mais cela n'empêche pas le groupe de continuer sereinement. Autre surprise lorsque le chanteur se ramène avec un mégaphone sur scène et que je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il va bien pouvoir en faire, tout en me préparant à fuir si le son venait à m'agresser les tympans. Heureusement pour moi et mes tympans, rien de tout ça n'eût lieu et je resta donc parmi la foule. Vient ensuite la présentation du groupe par le chanteur ainsi que l'annonce d'une des chansons ayant fait l'objet d'un clip. Il est désormais 20h50 (j'ai retrouvé ma montre invisible) et une belle énergie se dégage du Glazart. Si le groupe peine à faire chanter le public au départ, il y parvient tout de même et achève son set avec un public en parfaite harmonie.



C'est enfin à la tête d'affiche de pointer le bout de son nez. Les Anglais de VOODOO VEGAS débarquent enfin sur la scène du Glazart. Premier élément que je repère : enfin une présence féminine (et jolie la dame en plus) ! Chose que je ne savais pas, c'est que le chanteur ne fait pas que chanter (et non, bien trop simple), il fait aussi de l'harmonica ! Il est évident que ça apporte un certain charme aux compositions du groupe. Le batteur est en revanche un poil trop dans le noir au niveau des lumières mais ce n'est pas un frein à la qualité du groupe bien évidemment. D'ailleurs, c'est le son le plus lourd de la soirée, ça envoie carrément. J'écoute attentivement le concert quand soudain, j'aperçois le guitariste armé d'un étrange engin et en produire un son qui m'est familier... On aurait dit les "ouin ouin" de Bon Jovi ! Amusée par ce détail, je poursuis mon écoute avec une joie non dissimulée. Le temps fort de VOODOO VEGAS est aussi le moment où le chanteur se décide à rencontrer son public (désormais full dans la salle !) et demander à quelques personnes de crier "Oh yeah" dans le micro. Même pour les non-anglicistes, il ne s'agit pas là d'une tâche compliquée à effectuer et je peux dire que tout le monde s'en est sorti avec les honneurs. L'entièreté du show proposé par les Anglais est très bon, le public est très réceptif, ça danse, ça chante. Après des rappels assez nombreux, le groupe tire finalement sa révérence, achevant sa performance plus qu'émérite.

Le résumé de la soirée en une phrase : si t'aimes le hard rock, la date à ne pas rater c'était le samedi 10 octobre au Glazart ! Si tu n'y étais pas, tu peux désormais vivre avec tes regrets.