Premier soir de petites vacances, il fallait célébrer ça par un concert ! Quand même ! Mais bon, ne m’y étant pas pris à l’avance, et Peter, qui m’acceuillait, ayant de son côté un billet de trop pour ce concert, je me suis contenté de WITHIN TEMPTATION… La salle du QMU (Queen Margareth Union) n’est pas super super grande, mais a vu passer d’illustres groupes. Se situant sur le campus de l’université de Glasgow, elle acceuille quand même un public de différentes tranches d’âges, dont la plupart ont déjà une pinte à la main quand j’entre enfin dans cet endroit. Ayant plusieurs heures de voyage dans les jambes, je me suis trouvé un endroit d’où je pouvais bien voir la scène, mais surtout m’adosser.

C’est donc du haut de mon perchoir que j’ai pu contempler l’arrivée de LAUREN HARRYS, fille d’un des musiciens d’Iron Maiden… le bassiste je crois. Première impression : elle est la femme rêvée de tout métalleux qui se respecte. Longs cheveux noirs, lisses et soyeux, pantalon cuir taille basse, grande bottes, toute de noir vêtue… Mais musicalement c’est une autre histoire. Prenez les chansons les plus douces des Guns N' Roses, sans rythme, et une perdante de la Star’ac et vous avez une idée du rendu. Son sourire angélique n’a pas plus que ça émoustillé la salle, ni même la bonne humeur visible du guitariste et l’énergie débordante du bassiste. D’ailleurs ces deux ont cessé d’essayer de chauffer le public au bout de trois chansons. On a donc eu droit à un concert de pop amélioré, très "teenager" et surtout sans aucune âme rock’n roll. Ca m’a beaucoup fait penser à son équivalent masculin Andrew W.K, mais au moins, lui, il transpire !

Puis WITHIN TEMPTATION est rapidement entré en scène. C’était mon premier concert de "metal à chanteuse", et je dois dire que j’ai bien aimé. Je ne connais pas du tout le répertoire de ce groupe, et je ne suis pas déçu d’avoir cédé à la curiosité et de m’être rendu à ce concert. Les compositions sont certes moins "orchestrales" que chez Nightwish par exemple, mais les thêmes musicaux sont très chantants et restent tout de même entraînants. Les structures simples sont efficaces et équilibrées par un gros son, obtenu certainement par les guitares à 7 cordes, mais le batteur joue correctement son rôle et le clavier apporte aussi un plus indéniable. La chanteuse est une véritable frontwoman, et dés son entrée sur scène le public a exprimé sa joie d’enfin la voir. Oui, c’était le premier passage de ce groupe en Ecosse. Elle était vêtue de sa célèbre guépière / robe blanche, et son large sourire ne l’a pas quittée de tout le set. Sa voix m’a surpris car je m’attendais à quelque de vraiment lyrique à la Nightwish, mais non, chez WITHIN ça sonne plus pop, plus chanté, plus normal quoi. De coup j’ai bien accroché et le public peut aisément reprendre en cœur les refrains. J’ai admiré aussi la capacité des musiciens à headbanguer au ralentit, car le rythme n’est définitivement pas bourrin. Bref, ce fût une agréable surprise, qui présageait une bonne suite.