27 Septembre 2014, les Zombies sont de sortie à Calais ce soir avec une affiche des plus électroniques-supertroniques : SIDILARSEN, le groupe de dancefloor metal fondé en 1997 et qui nous vient de la chaude contrée de Toulouse (comme les deux autres groupes de la soirée) pour défendre son dernier album "Chatterbox" avec leurs amis fluorescents PUNISH YOURSELF et leur décadent spectacle industriélo-zombiesque pour finir avec LE CATCHEUR, LA PUTE ET LE DEALER, qui nous proposera une sorte de spectacle "after" comique sur fond de dubstep et de remix rock / metal.
Mais avant de commencer avant tout ça, petit spectacle de "sado-musette" avec le Dintjan Cabaret Club, amateur de slip et de combinaisons en cuir, ce sera un régal pour vous, entre course-poursuite et autre fouettage à l'ancienne de Catwoman sur Monsieur, ou alors danse avec le public tout ça sur fond electro, une introduction sympathique pour commencer la soirée. Nous les reverrons plus tard sur scène, mais j'en reparlerai.

A la fin de tout ça, le noir complet tombe immédiatement et SIDILARSEN commence le show ! Les Toulousains ont bien prévu avec Calais de "retourner la France" et David, le chanteur, n'est pas avare dans sa communication avec le public : "Calais veux-tu retourner la France " par-ci, Calais est tu encore en forme " par-là... SIDILARSEN est toujours aussi proche de son public, et David n'hésitera pas à un seul moment à se jeter dans la fosse. Leurs sons étaient également bien au rendez-vous, aucun sample n'est oublié ni étouffé par le son des instruments et les deux écrans sur les côtés cour et jardin de la scène ont fait leur effet avec divers visuels (cubisme, armée de poings, paroles des chansons, etc...). Le Cabaret n'hésitera pas à faire son show accompagné de La Pute (du trio qui clôturera la soirée) sur "Back to Basics", un featuring avec un jeu de scène bien ficelé. Beau geste également durant "Des Milliards" où un enfant s'est fait porter sur scène pour rester au côté de David durant le morceau. SIDILARSEN ou un groupe humain, simple mais cependant engagé, voguant sur son style depuis près de 20 ans déjà.

Setlist : "Comme On Vibre", "Retourner La France", "Surhomme", "Le Meilleur Est A Venir", "La Morale De La Fable", "Matière Première", "Back Tto Basics" (feat. La Pute de La Pute, Le Catcheur et le Dealer), "Paradis Perdu", solo de batterie, "A Qui je Nuis Me Pardonne", "On En Veut Encore", "Où Il Veut", "Technotrone", "Fluidité".
Rappel : "Breathe", "Des Milliards".

Changement de plateau, et voilà le retour du Cabaret Club, avec cette fois-ci un show où la petite nonne en blanche n'est pas si sainte que ça. Le Père essayera donc de la libérer de ses péchés et de la faire se repentir. Classique mais ajoutez-y l'humour du Dintjan Cabaret Club, et vous aurez quelque chose d'assez surprenant. Ce n’est pas tout ça, mais le plateau est tout l'appareillage de PUNISH YOURSELF est installé et le Père les annoncent !

Il s'agit là de la première fois que je vois le groupe, donc les surprises se sont enchaînées ! Déjà, la première chose que l'on remarque c'est évidemment le décor de la scène, entre squelette mexicain, ossements devant le plateau de la batterie, une porte style saloon en forme de cœur pour les entrées en scène, le design des pieds de micros, etc…On en prend plein les mirettes, sans compter toutes les installations lumières et lasers. Le spectacle continue, et l'on va de surprise en surprise : entre les danseurs obscènes, avec ou sans rubans, ou encore la pom-pom girl, on n'oublie pas que nous sommes à la fête des Zombies Rockeurs ! Le moment le plus surprenant fut quand deux danseurs arrivèrent avec des scies circulaires pour faire des étincelles avec des plaques en métal accrochées sur eux. Tandis que le moment le plus impressionnant du show fut le combat d'épées enflammées, ultime à mes yeux. David et Benjamin (chanteur et guitariste de SIDILARSEN) partageront également la scène le temps du morceau "Nation To Nation", maquillés à l'image des Punish. Un show industriel, spectaculaire, la seule chose que j'aurais à reprocher c'est le peu de communication qu'il y a entre le groupe et le public... Sinon la musique et l'ambiance font un vrai tout cohérent, c'est la force de PUNISH YOURSELF depuis leurs débuts.

Setlist : Intro, "CNN War", "She Buys Me Drugs", "Suck My TV", "Come On Come On", "Compagneros De La Santa Muerte", "Zmeya", "Mothra Lady", "All You Zombies", "R&R", "Las Vegas 2060's", "This Is My Body", "This Is My Gazoline", "Spider", "Nation To Nation", "Enter Me Now", "Gay Boys In Bondage".

Changement de plateau et "l'after" de la soirée débute. LE CATCHEUR, LA PUTE ET LE DEALER viennent clore cette soirée de débarquement sudiste dans notre Pas-de-Calais. Pour commencer, la salle s'est vidée de moitié... Pas très sympa pour un groupe qui a traversé la France pour faire son show ! Les quelques irréductibles prendront leur pied devant la scène avec le trio et sa musique dubstep, et leurs remix de chansons rock / metal ("Douchebag" de Limp Bizkit ou encore "Paint It Black" des Rolling Stones) ainsi que leurs compositions personnelles (dont une fut l'objet d'un featuring avec Reuno de Lofofora). L'ambiance et surtout le visuel sont sympa ! Entre les clips du groupe qui sont des scènes plus comiques qu'autre chose, c'est l'occasion de se marrer un bon coup. Et encore une fois, un show obscène signé Dintjan Cabaret Club avec la Sainte Fille qui finira seins à l'air sur scène. A force, ça devient un peu lourd, même si c'est ce qui fait l'esprit de la trinité.

Une soirée club toulousaine au Centre Culturel Gérard Philippe, avec de très bonnes surprises (et de moins bonnes) mais une bonne ambiance et un très beau spectacle. La Zombie Rockerz Party a su tenir ses promesses malgré l'absence du magicien Docteur Mozz (dommage, on m'a dit qu'il coupait des jambes, ça aurait pu être sympa).

Avec la participation de : www.facebook.com/xtremmusic