Interview faite par E.L.P à Paris.

Ahoy chers pirates ! Tout d’abord je tenais à vous remercier pour cette superbe météo écossaise ! (rires) (Ndlr : une pluie battante arrosait copieusement Paris depuis plusieurs dizaines de minutes ce jour-là)
Gareth Murdock (basse / choeurs) et Pete Alcorn (batterie) : Mais de rien (rires) ! C’est vrai que tout s’est passé assez vite, le temps s’est très rapidement dégradé alors que nous étions dehors, en pleine visite de la Tour Eiffel...

Nous sommes donc ici aujourd’hui pour discuter un petit peu de votre dernière sortie en date : "Sunset On The Golden Age" (Napalm Records). Comment vous sentez-vous, aujourd’hui, en regardant tout ce chemin parcouru depuis les débuts du groupe ?
Gareth : Comment se sent-on ?!... Je pense que le sentiment le plus général reste la surprise. Le simple fait de se retourner et de voir, de nous rappeler ce que nous avons fait il y a déjà 6 ans nous paraît tellement loin ! Le temps est passez tellement vite entre nos différentes créations, c’est incroyable...

Avez-vous trouvé votre trésor ou continuez-vous encore d’écumer les sept Mers en quête d’inspiration et d’évolution ?
Gareth : Il nous reste définitivement beaucoup de chose à trouver et du travail à accomplir, je pense qu’il nous reste encore de beaux trésors à découvrir, mais il va nous falloir continuer de les chercher, d’expérimenter... Nous voulions être les premiers à jouer en Antarctique mais puisque Metallica l’a déjà fait, nous allons certainement essayer de jouer, un jour, sur la Lune par exemple ! (rires)

Le groupe existe depuis une décennie déjà, ce nouvel opus a-t-il des airs de 10ème anniversaire pour vous ?
Gareth : Je ne sais pas exactement si ça fait vraiment 10 ans que le groupe existe, c’est assez difficile de définir à quel moment le groupe est réellement né puisque le projet en lui même a débuté avec Chris (Chris Bowes, clavier / chant) assis dans sa chambre en train d’écrire et de composer tout ce qui lui passait par la tête. Le plus légitime serait d’organiser quelque chose de beau, de grand pour les 10 ans de notre premier album !

Un peu à la manière d’un Finntroll tournant pour les 10 ans de leur album Nattfödd par exemple ?
Gareth : C’est vrai que ça fait déjà un paquet d’années qu’ils sont là... J’ai décidément l’impression que le temps file à une de ces vitesse ! ...Mais oui, l’idée serait la même.

C’est bien vrai... ! Pour continuer, donc, sur cette nouvelle sortie, quel genre de retours avez-vous déjà pu recueillir concernant "Sunset On The Golden Age" ?
Gareth : Eh bien tous les retours sont extrêmement positifs et tendent à placer cet album comme notre meilleure sortie en date, donc c’est vraiment très encourageant. C’est peut-être dû à sa nouveauté ou à notre maturité, mais je pense qu’il est tout ce nous voulons aujourd’hui, il rassemble tous ces éléments que l’on est en droit d’attendre d’un album, ou du moins d’un album d’ALESTORM !
Pete : Il y aura toujours des personnes qui iront dans le sens contraire mais nous pensons que cet album, du simple fait qu’il ait été écrit avec plus de soin porté aux duos de claviers et aux lignes de guitares, mérite cet enthousiasme.
Gareth : Beaucoup de ses morceaux ont plus été calibrés pour le live contrairement au passé où nous attendions de nos albums qu’ils sonnent plus vivement sur CD que sur les planches.

C’est peut-être, d’ailleurs, ce qui lui donne toute sa profondeur ?
Gareth : Exactement, c’est ce que nous avons ressenti, c’est cette profondeur que nous voulions trouver et exprimer !

Tous ces retours vous donnent-ils un brillant aperçu de votre futur ? De votre maturité à venir, de votre "croissance" ?
Gareth : C’est tout à fait ce que je pensais l’autre jour à vrai dire ! Nous avons actuellement la chance de grandir de façon inespérée, de sans cesse réaliser de plus grandes choses, donc tant que nous n’arrivons pas à ce triste point de non retour qu’est le fait d’avoir l’impression de tourner en rond, de vendre de moins en moins, de susciter de moins en moins de joie, nous continuerons à pousser notre machine au delà de ses limites ! Pour le moment tout se passe à merveille et nous n’en voyons pas le bout jusqu’à présent ! Nous allons prochainement tourner, en plus de l’Europe, aux États-Unis, en Australie, au Japon et en Afrique du Sud... Le Monde s’offre enfin à nous ! (rires)

Peut-être que votre relation avec Napalm Records est également à l’origine de ce nouveau succès ?
Gareth : Oui (rires), disons qu’en voyant notre album dans les différents classements de ventes, on ne peut que penser qu’ils ont fait les meilleurs choix pour le pousser, pour le promouvoir ! En tout cas, nous sommes là aujourd’hui donc je pense que tout a été fait !



Revenons-en à l’album. J’ai souvent ressenti un sens du folklore un rien plus affirmé, plus raffiné, s’harmonisant bien mieux avec certaines lourdes rythmiques plus metal que dans vos précédents opus, était-ce un choix ou alors une simple vue de l’esprit de ma part sur des titres comme "Magnetic North" ou "Quest For Ships" ?
Gareth : Eh bien, pour ce qui est de l’écriture de toutes ces lignes, de tout cet album, je dirai que sa plus grande force vient du fait que nous nous soyons tous impliqués dans sa réalisation. C’était la première fois que nous participions autant et je dois bien admettre que le résultat était à la hauteur de ce nouveau travail !

Comme si une nouvelle harmonie avait su vous unir dans la création de ce dernier album ?
Gareth : Tout à fait, oui ! Il y a une très large variété d’intentions entre les différents morceaux, c’est d’ailleurs en ça que l’album se ressent plus comme le travail d’un groupe, d’un ensemble.
Pete : Il n’y a pas si longtemps, la création aurait entièrement été réalisée par Chris, assis devant son ordinateur, à composer pour que l’on finisse par simplement apprendre les morceaux...
Gareth : Maintenant c’est un effort commun qui prend plus d’ampleur, qui est plus «vibrant», je pense.

Justement, ces vibrations et cette profondeur m’ont parfois fait penser à du Dropkick Murphy’s.
Gareth : Oh ! J’adore ces gars-là !... Je ne les ai jamais vraiment écoutés sur CD, mais après les avoir pu les voir deux fois en live, je suis devenu totalement fan ! Nous avons peut-être quelques similitudes avec leur style, c’est vrai. J’adorerai tourner avec eux en tout cas, ce serait incroyable ! C’est un peu comme le niveau supérieur pour nous. (rires)

Ce serait effectivement une sacrée tournée ! (rires) Toujours concernant ce processus de création, comment se sont déroulées les différentes étapes de mise en marche de ce "Sunset" ?
Gareth : Tout s’est très bien déroulé je dois dire ! Nous avons pu travailler avec la même équipe, le même matériel, le même ingénieur qui est comme un membre à part entière du groupe. Il sait exactement comment nous faire sonner et comment tirer le meilleur de nos idées (et des siennes aussi).
Pete : C’est un peu un tortionnaire mais c’est un type en or ! (rires)

Il a effectivement su apporter la couleur nécessaire à vos compositions en tout cas, pourriez-vous nous rappeler son nom et celui du studio ?
Gareth : Oui, bien sûr, c’est le LSD Studio, à Lübeck, près de Hambourg, en Allemagne, et notre producteur est Lasse Lammert ! Il produit également des groupes comme Gloryhammer, l’autre projet de Chris, et même des groupes de death technique donc il voit assez large.

Et quel concept, si des lignes précises devaient être tracées au travers de cet album, serait celui de "Sunset On The Golden Age" ?
Gareth : Je crois que les titres de cet album sonnent assez indépendamment les uns des autres, ce serait idiot d’essayer de trouver des connexions entre "1741" et "Wooden Leg", chaque titre raconte sa propre petite histoire, comme des petites capsules.

Des capsules pouvant aller jusqu’à 7 voire 11 minutes d’ailleurs ! Pourquoi donc avoir décidé de découvrir d’autres formats avec "1741" et "Sunset On The Golden Age" ?
Pete : Il est vrai que "1741" est assez long par rapport à d’habitude mais je trouve qu’il ne se ressent pas comme un titre trop pompeux.
Gareth : Oui, sa longueur ne se ressent pas comme telle, contrairement à "Sunset On The Golden Age" que l’on ne peut que saisir comme épique dès le début, où l’on sait que le morceau va se prolonger et s’étirer pour se dérouler assez longtemps. Nous jouons maintenant "1741" sur scène et nous n’avons vraiment pas l’impression qu’il soit si long que ça alors que le titre éponyme était volontairement créé pour apporter quelque chose de grandiose. "1741" n’avait en aucun cas la prétention de vouloir devenir épique, mais il s’est développé comme ça en studio et dans nos têtes alors nous lui avons laissé son espace ! (rires)

Il s’imbrique effectivement parfaitement bien dans l’ensemble, sans détonner ou gêner quoique ce soit ! Des titres comme "Magnetic North" également sortent du lot par certaines de leurs lignes, ici, l’introduction instrumentale très folk et mélodieuse. Que pourriez-vous me dire à son sujet ?
Gareth : Avec des arpèges et des harmonies ?

Oui, celle-là même !
Pete : Nous avons décidé de n’utiliser que des instruments "réels" si je puis dire, afin d’obtenir ce son organique, celui du vrai bois au travers des guitares, du whistle et autres instruments folkloriques. Nous n’avions en aucun cas une idée précise en tête mais nous sentions ce que nous voulions apporter musicalement à des introductions comme celle-ci ! À aucun moment nous ne sommes dit "Tiens, et si je faisais sonner cette partie-là comme-ci ou comme ça" (rires), nous n’avons pas autant élaboré nos pensées ! Mais le résultat a finalement été incroyable (rires) ! Comme si des petits elfes vivaient et dansaient dans une grotte ! (rires)

Je pense que c’est véritablement un point dont vous pouvez être fiers concernant cet album en tout cas !
Gareth : Nous le sommes, merci beaucoup !

Vous m’avez parlé, plus tôt, de vos différents programmes de tournées. Je sais également que vous avez eu une saison estivale très chargée entre la sortie de l’album et certains festivals comme le Graspop, qui fut ma première expérience live d’Alestorm (et quelle expérience !).
Gareth : C’était une très bonne expérience, oui.

Je ne pouvais pas rêver mieux comme introduction au festival, les idées encore un peu engourdies par la première nuit de débauche sur le camping !
Pete : Oh que oui ! (rires) Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre à vrai dire, en jouant aussi tôt sur une Mainstage, mais nous avons très rapidement eu de quoi nous rassurer et nous donner le sourire !
Gareth : Nous n’avons jamais eu autant de monde aussi tôt, je crois, c’était absolument fou !

Entre l’immense wall of death de plusieurs dizaines de mètres, la foule qui s’assoit et se met à ramer devant vous et le reste vous deviez être aux anges !
Gareth : Oui, c’était carrément dingue ! (rires)

Une saison très riche, donc, mais comment l’avez-vous ressentie ? Cet accueil était-il toujours le même durant toutes vos nombreuses dates ?
Gareth : Plus ou moins, oui, quasiment toutes nos dates avaient cette énergie, cette folie que nous apprécions tant !
Pete : Le Sonisphere par exemple était exactement dans ce genre-là.
Gareth : Oui, et le Heavy Montreal aussi !

Et quelles pourraient donc être vos attentes, compte tenu de votre programme à venir et de tous ces bons moments passés sur la route, pour tous vos futurs projets ?
Gareth : Je pense que cette première semaine nous donne déjà un assez bon aperçu que ce que nous sommes en droit d’espérer, nous avons déjà plusieurs shows affichant complets, au compteur, dont celui de ce soir d’ailleurs, merci Paris ! 3 concerts complets pour la première semaine de tournée, je pense que l’on ne peut pas rêver mieux comme début ! (rires) Nous n’avons aucune raison de nous inquiéter pour l’instant donc nous en profitons du mieux que nous le pouvons.
Pete : Nos dates à venir sont elles aussi très prometteuses, qu’elles soient en Belgique comme au-delà des frontières européennes, nous sommes attendus et avons vraiment hâte d’y être, et j’ai surtout de pouvoir re-jouer ! Gareth : (chuchotant) Il ne jouera ni ce soir ni durant les 3 prochaines dates à cause de son poignet ! (rires)

Ah ?! Que s’est-il passé ?!
Pete : Un problème de manutention, c’est que notre matériel pèse son poids ! (rires)
Gareth : Nous avons déjà eu des batteurs de remplacement et nous aurions préféré ne pas en arriver là, mais si nous pouvons nous en contenter pour 3 ou 4 dates seulement, le temps que son poignet se soigne et se repose pour reprendre de plus belle, c’est mieux de fonctionner de cette façon, dommage mais beaucoup plus prudent que de risquer la suite de notre tournée !...



Je suis sûr que maintenant que vous êtes à Pigalle, vous allez pouvoir lui trouver quelqu’un qui puisse le soigner et le masser comme il se doit ! (rires)
Gareth : Voilà, c’est ça, ça fera partie de nos faux-frais ! (rires) J’ai vu un charmant gentleman devant le bar à côté de la salle qui pourrait s’en occuper ! (rires)

Je n’ai pas eu l’occasion d’écouter ni de me renseigner sur les groupes partageant l’affiche avec vous, pourriez-vous me les présenter un peu avant que je ne les vois sur scène et ne les découvre dans leur élément ?
Gareth : C’est bien que tu sois là pour les découvrir ce soir, ce sont des formations assez inconnues finalement, assez confidentielles du moins. Je crois que Crimson Shadows a gagné la Metal Battle du Wacken en 2013 mais avant ça ils étaient assez discrets. Quant à Troldhaugen, ils sont complètement dingues et nous arrivent directement d’Australie.

Sont-ils du même gabarit que le vôtre ? Du même style ?
Gareth : Pas vraiment, non, mais tous les groupes de cette tournée fonctionnent plutôt bien ensemble, nous avons quelque chose de très humain et d’assez équilibré qui vit dans cet ensemble, malgré le fait que certains comme Brainstorm aient un côté plus heavy, plus old school ou que Crimson Shadows aient une modernité et une technicité différente de notre univers par exemple.
Pete : Les plus surprenants restant Troldhaugen avec leur mélange assez unique de jazz, blues, metal psychédélique... (rires)
Gareth : Ça n’a ni queue ni tête mais il faut les voir pour comprendre leur incroyable folie !

Et quels seraient donc vos choix si vous deviez partir avec un autre groupe de votre trempe, ou même plus imposant d’ailleurs, comme les Dropkick Murphy’s dont nous parlions tout à l’heure ?
Gareth : Eh bien je pense qu’un groupe comme les Dropkick nous conviendrait parfaitement, nous n’avons pas nécessairement le même public mais nous avons la même énergie, le même dynamisme. Si nous devions choisir un groupe plus gros que nous ce serait effectivement un groupe dans ce genre là, d’autant que nous avons déjà eu la chance pouvoir ouvrir pour des groupes aussi opposés à notre style qu’Epica, Kamelot, DragonForce, Grave Digger... etc. Nous sommes encore en train de changer de palier donc si nous ne menons pas notre propre tournée et que nous devons ouvrir à nouveau pour un groupe, ce serait définitivement pour suivre une formation qui nous corresponde plus, ouvrir pour Iron Maiden n’aurait pas de réel intérêt pour nous, tandis que l’énergie dégagée par les Dropkick, oui !
Pete : Je suis bien d’accord, d’autant qu’ils ont, eux aussi, de nombreux titres festifs et autres hymnes à la boisson dans leurs discographie ! Nous ne sommes pas irlandais pour rien après tout ! (rires)

J’avais encore une dernière question concernant le contenu de votre album, celle concernant vos morceaux ré-enregistrés en acoustique ! Ils sont absolument incroyables, mais pourquoi avoir décidé de les transposer en acoustique ? D’où vous est venue cette idée, cette envie ?
Gareth : C’est avant tout un choix personnel, nous avions vraiment envie de voir ce qu’ils pouvaient donner dans cette version-ci, nous voulions explorer nos morceaux différemment, les re-découvrir.
Pete : Les labels veulent souvent quelques nouveautés et nous ne voulions pas nous presser pour composer à nouveau, du coup nous avons eu envie de les transposer pour l’occasion.

Peut-être en viendrez-vous un jour à les jouer sur scène comme des interludes par exemple ?
Gareth : Nous aimerions vraiment mais je ne pense pas que cela arrive un jour, et ce ne serait pas forcément un mal puisqu’ils ne s’imbriqueraient pas vraiment dans le dynamisme de notre set. Ceci étant, je trouve les versions acoustiques tellement meilleures que nos versions électriques que j’aimerais vraiment en faire quelque chose si jamais l’occasion se présente...

Pourquoi pas faire une tournée des tavernes avec pour seul matériel vos instruments acoustiques ?
Gareth : Ce serait génial, oui, pourquoi pas après tout ! (rires) Nous en ferons peut-être une vidéo d’ailleurs, dans un pub ou une taverne !

En parlant de taverne, de Gin, de Rhum et autres bières et liqueurs, quels seraient vos choix en matière d’"inspiration liquide" ?
Gareth : Oh ! Très bonne question mon ami ! (rires) Le fait est que l’on peut très vite se lasser de ces choses-là, en ce moment, par exemple, je bois une bière, mais je ne pourrai certainement pas ne boire que ça toute la journée ! Nous aimons tout et rien à la fois à vrai dire, le mieux reste, lorsque nous sommes à l’étranger, de trouver et goûter tout ce que le pays qui nous accueille peut nous proposer d’étrange et d’improbable. C’est d’ailleurs ce que nous demandons à notre arrivée, pouvoir goûter une boisson plus ou moins typique mais surtout différente de ce que nous avons l’habitude de boire.

Et qu’avez-vous déjà pu tester chez nous ?
Gareth : Le Pastis ! C’était plutôt agréable et très similaire à l’Ouzo grecque ! J’ai l’impression que chaque pays a son alcool anisé ! Je pencherai plus pour un cocktail si je devais vraiment choisir, trouvez-moi une bonne Margherita ou une bonne Piña Colada pour pas cher et je serai le plus heureux des hommes. (rires) Je ne sais pas si c’est évident de trouver ce genre de chose à Paris, tout est si cher !... C’est affolant !

Je suis bien d’accord, y vivre relève du challenge et y manger correctement du défi !... Merci pour tous ces mots, je vous laisse maintenant clore cette entrevue avec vos derniers mots de sagesse pirate ! Rendez-vous tout à l’heure, sur scène ! (Ndlr: s’ensuivra un habile jeu de mot anglophone entre "Piracy" (piraterie) et "Paris-cy"...)
Pete : Mon seul avis serait le suivant : ne touchez jamais à du boeuf écossais ! (rires) Gareth : Voilà ! Restez à bonne distance du boeuf écossais ! (rires)


Le site officiel : www.alestorm.net