Bonjour Marya, peux-tu nous présenter ton groupe en quelques mots ?
Marya (basse) : Alors BANGCOCK c’est un groupe de techno / metal, on se définit comme tel car nous nous produisons sans batteur. On est une formation metal à la base mais les titres sont agrémentés de boucles techno et de batterie électronique. Nous sommes 5 et officieusement on se produit depuis 3 ans.

Comment vous êtes-vous tous rencontrés ?
C’est avant tout une histoire de potes de lycée, comme beaucoup. Nous avons par la suite envisagé de trouver un nouveau chanteur, d’où l’arrivée de Lenny, et d’un deuxième guitariste, Baptiste. Le choix de se séparer de notre batteur s’est fait d’un commun accord et de l’envie de créér un genre « nouveau » dans le metal.

Quels sont les groupes qui vous ont marqués, influencés, ou tout simplement que vous écoutez en ce moment ?
Nous avons tous des goûts différents, mais essentiellement axés « rock ». Citer des noms de groupe serait trop vague pour définir nos influences, donc faites vous votre propre avis.

Vous avez sorti un 7 titres, "S-Pions Du Système", qui a été plutôt bien accueilli par le public et les médias, êtes-vous donc aujourd'hui plutôt satisfait de ce premier maxi ?
Certes nous en sommes satisfaits, étant donné que c’est notre première production. Celle-ci a été faite « maison » donc on en est assez fier même si la prod n’est pas aussi correcte que nous le souhaitions. Ca ne va donc pas nous empêcher de retourner en studio très bientôt pour enregistrer plus « sérieusement » !

Pour ceux qui ne le sauraient pas, vous n'avez pas de batteur, c'est David qui s'occupe des samples et des machines pour compenser. Est-ce un choix délibéré et est-ce que le fait, donc, de ne pas jouer avec un vrai batteur pose problème pour les répétitions et surtout pour la scène ?
C’est un choix qui s’est fait sentir tout seul. On assume parfaitement ce fait là et on le revendique. Nous avons trouvé une nouvelle approche de la musique grâce à ce nouveau line-up et je dois dire que nous avons bien moins de problèmes qu’auparavant !

Vous avez à ce jour effectué de nombreux concerts et festivals prestigieux, cependant le Sud ne vous connaît pas encore vraiment. Allez-vous y remédier avec de la promo ou des concerts ?
On va y remédier autant que l’on pourra ! Etant donné que nous n’avons pas de structure qui puisse se charger de faire notre promo ou de nous trouver des dates, nous essayons d’élargir au maximum nos relations pour nous produire. Ceci étant, on est ouvert à toutes propositions !

On sait que vous avez fait un festival en République Tchèque où jouait également Fear Factory, quel regard portent le public et les groupes étrangers sur votre musique ?
Et bien étrangement, ils sont très receptifs et très curieux. Nous avons créé de vraies relations avec des groupes tchèques et nous souhaitons fortement renouveller cette expérience.

Comment vois-tu ou imagines-tu l'avenir de Bangcock ?
Je l’imagine le mieux qu’il soit pardis ! Mais bon, gardons les pieds sur terre, on verra ce que l’avenir nous reserve. Carpe diem…

Jouais-tu dans un groupe auparavant et étais-tu également bassiste ?
BANGCOCK est mon premier et unique groupe.

De plus en plus de groupes de metal ont une musicienne ou une chanteuse, cependant l'intégration est-elle facile pour une fille ?
Bien sûr ! C’est fini le temps des machos du rock n’ roll. Enfin pour ma part, je n’ai aucun problème de ce côté là.

En dehors de la musique, quels sont les domaines artistiques qui t'attirent ou te passionnent ?
A vrai dire… il n’y en a pas vraiment, si ce n’est la peinture, et la photographie (que je n’exerce pas) mais je suis une vraie admiratrice de Dali.

Merci de m'avoir si gentiment accordé cette interview, peut-être quelques mots pour conclure ?
Merci de ta patience (private joke) ! Et bonne route à French Metal car plus on est nombreux à se faire entendre, plus il y a des chances qu’on y arrive !

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