Interview faite par Antoine à l'Arcade à Notre-Dame De Gravenchon.

Interview du groupe Hopes Of Freedom faite le 1er Décembre à l'Arcade avant leur montée sur scène. Plutôt bavards, mais toujours dans la bonne humeur et la rigolade. Merci à eux !

Peux-tu commencer par présenter le groupe ?

Thibault (guitare) : Donc on est Hopes Of Freedom, un groupe de power metal français.
Lucas (guitare / chant) : De power folk metal. Créé en 2007, on a passé 2-3 ans à créer vraiment notre personnalité, essayé de trouver le mélange de styles qui nous caractérisait. Et il y a maintenant 2 ans, on a sorti notre premier EP 5 titres "Freedom Storm". Et c'est à ce moment là qu'on a commencé à avancer, à forger notre son, mélanger du power metal avec des influences un peu folkloriques, un peu celtiques. Après que dire… il y a eu pas mal de changements de line-up, depuis le début c'est un truc qui nous a pas mal suivi, on est tous des passionnés de musique, le but c'est pas de juste s'amuser le samedi en répèt', c'est vraiment d'avancer.
Thibault : Avoir une approche de travail sans aucune prétention mais le plus professionnel possible.
Lucas : Du coup forcément il y a des musiciens avec qui on est toujours très bon pote, ça y'a pas de souci mais qui n'avaient ni le temps ni l'envie. Alors qu'assez vite dans le groupe on a une certaine rigueur et un certain boulot dans une optique professionnelle même si du coup on n'est pas professionnels. Du coup on a mis la barre encore plus haute, c'est un grand mot mais on a vraiment poussé à fond pour l'album.
Thibault : On a toujours essayé de faire le maximum de ce qu'on peut faire.
Lucas : Oui voilà l'album on l'a toujours fait dans une optique toujours pro. Autant au niveau du studio pour le son que graphiquement. Le concert qu'on va faire ce soir, on va vraiment le faire dans cette optique pro. C'est-à-dire que si un jour on était pro, je ne sais pas si on aurait fait plus. On aurait peut-être eu plus de possibilités.
Thibault : On pourrait avoir plus de possibilités auprès des personnes qui pourraient nous faire passer pro, à savoir les prod', les labels… Mais voilà on présente le meilleur de ce qu'on peut présenter si on avait l'occasion de gens qui viennent nous voir de ce calibre là. Qu'ils se disent "c'est pas un groupe qui est juste là pour s'amuser". J'ai rien contre les groupes qui sont là juste pour s'amuser.
Lucas : Oui il y a vraiment une volonté en tous cas de travail professionnel donc on fait tout comme si on était pro.

Pourquoi le nom "Hopes Of Freedom" ?
Clément (batterie) : Y'en a qu'un qui peut répondre !
Thibault : C'est bizarre pour un ancien punk !
Lucas : Ah nan ! Au contraire. Alors c'est deux mots qui sont très… c'est un peu con de dire ça, mais très positif, j'allais dire plein d'espérance mais pour "Hopes" forcément. Pour "Freedom", ce n'est pas quelque chose de concret, on est vraiment dans quelque chose d'imagé. Nan j'ai pas fumé ! Nan mais c'est dur à expliquer, on fait une musique qui reste positive, ça a toujours été le but d'avoir une touche un peu fun, du coup apportée en plus par le côté un peu celtique mais voilà c'est vraiment d'avoir quelque chose d'ouvert, de positif !
Thibault : Il y a un peu de ça dans le concept album du coup parce que ça parle de liberté. Pour parler un peu de l'album, c'est un combat pour la liberté.
Lucas : On ne va pas raconter l'histoire, mais c'est ça, vraiment un combat pour la liberté.

On en a parlé un peu tout à l'heure, mais vous attendez quoi de ce groupe au final ?
Lucas : Dans le meilleur des mondes, dans le meilleur des cas ce serait de pouvoir en vivre. Après voilà, on est lucides, on sait que si jamais ça arrivait un jour tant mieux, mais ça demande beaucoup de boulot, s'il y a des sacrifices à faire, il faudra les faire. Après on sait pas, peut-être que ça arrivera, peut-être pas.
Thibault : En tous cas on n'a pas la prétention d'être le meilleur groupe du monde, on essaie d'avancer avec ce qu'on a et après en terme de potentiel créatif c'est surtout Lucas et les autres, moi je suis arrivé y'a pas longtemps donc voilà. Donc faire avec ce qu'on a et s'amuser aussi !
Lucas : A la base ça partait d'un projet qu'on avait avant avec l'ancien guitariste, Clément SIimon, et qui s'appelait à l'époque Dark Hopes.
Thibault : Ah c'est bien ça s'est égayé un peu !
Lucas : Oui ça a évolué.
Thibault : Vous êtes allés voir un psy c'est ça ?
Lucas : Oui on est allé voir un psy pour voir le monde un peu plus beau ! Non, après on est parti sur "Hopes Of Freedom", en changeant de style de musique et au fur et à mesure d'un point de vue perso je me suis mis de plus en plus dans la musique, être prof (Ndlr : de guitare), très rapidement l'étau s'est un peu refermé sur ce truc là en fait. On s'est pas dit "Tiens, le groupe, on va essayer d'en faire un truc pro !", comme on le disait tout à l'heure, le style de musique a évolué.
Thibault : Et c'est venu avec l'éclat' aussi !
Lucas : Oui à la base c'était juste de l'éclat'. Mais au fur et à mesure on s'est dit "Bah voilà on veut faire de la musique à côté, le groupe nous plaît de plus en plus, nous prend de plus en plus de temps et on lui donne de plus en plus de temps, sans contrepartie, sans rien et voilà maintenant si un jour ça marche on dira pas non. Mais on reste lucide, on sait très bien que c'est une route très dure et complètement incertaine.
Thibault : Et on n'a pas envie de tout faire pour que ça marche. On va pas écrire une chanson pour qu'elle marche. On ne va pas transformer la couleur de notre musique juste pour en faire un produit commercial.
Lucas : Non, il n'y a rien eu de calculé. Il y a plein de trucs qui se font où on se dit "Tiens ça serait bien comme ça", mais rien de calculé, tout s'est fait naturellement en fait. Et c'est pour ça que l'album on a mis beaucoup de temps à l'enregistrer. 5 ans ça peut paraître énorme et quand on y réfléchit maintenant on se dit que c'est carrément long mais au final ça sonne bien et l'album on y a pensé 6 mois avant de se lancer dedans. Il y a maintenant 1 an – 1 an ½ on s'est dit que ça serait bien de faire un album, on s'est pas dit "Ca fait 4 ans, allons-y !".
Thibault : Y a aussi que quand tu travailles avec un groupe qui n'est pas produit par label, tu ne peux pas te dire que tu vas t'enfermer 6 mois dans un studio. D'abord on créé l'album, on enregistre tout tout de suite et on bosse sur les arrangements petit à petit avec des techniciens son.
Lucas : Forcément 5 ans ça peut paraître long, il y a plein de groupes qui enregistrent en moins de temps que ça mais du coup oui ça s'est vraiment fait naturellement. Si on l'avait fait par exemple il y a 2 ans, au bout de 2 ans les morceaux n'auraient pas du tout sonné pareil. D'ailleurs 2 morceaux qui sont dans l'album qu'on a reprit de l'EP, si on les a repris c'est pas juste du copier-coller, ils font partie d'une histoire, on y viendra peut-être après, mais ils font partie d'une histoire sur l'album et ils ne vont pas sonner du tout pareil en fait. On a poussé le vice et la personnalité qu'on essaie de créer encore plus loin en fait, au niveau folklorique, au niveau musical, à tous les niveaux en fait et du coup il y a une couleur différente sur ces morceaux.

Le premier album sort aujourd'hui, satisfaits du résultat ?
Tous ensemble : Ouais carrément !
Loris (basse) : C'est de la merde !
Lucas : Non, on est super contents. On n'a pas pris le premier studio qui venait, on n'en a pas cherché 50 000 en fait puisque très vite on a trouvé quelque chose qui nous correspondait.
Thibault : On a eu de la chance de bosser avec des mecs en studio qui travaillent un peu dans le même style que nous donc du coup ils connaissaient déjà le son de ce style là. D'ailleurs au passage on peut peut-être leur faire un petit clin d'œil en disant que c'est le Wildpath Studio, c'est les musiciens en fait du groupe Wildpath qui ont monté leur studio. En fait ils ont un style assez proche en général, c'est du metal symphonique, ça reste très mélodique mais ils ont ce côté symphonique qui est un peu différent. Nous on a pris ce studio parce qu'on a réussi dans l'album, en tous cas on a essayé, sans être pédant, d'utiliser leur approche, le côté symphonique, on a eu un gros boulot au niveau des chœurs qu'eux font à fond sur leur album, une grosse orchestration qu'eux font à fond dans leur musique, on a essayé de prendre ça et de le mettre à notre sauce, c'est-à-dire utiliser des chœurs mais pas autant qu'eux l'auraient fait mais justement c'est ça qui est intéressant, on a fait un peu de tri là-dedans, c'est pas du tout péjoratif, on a dit les ¾ du temps "Ouais ça c'est mortel" et il y a ¼ où on a dit "ça on le verrait bien moins fort, ou pas cette partie-là". On a vraiment mis à notre sauce, encore une fois on a essayé d'adapter notre personnalité à ce qu'eux pouvaient nous apporter. Et ça nous a aidé en plus, ça a été une évolution dans la personnalité du groupe.

Du coup ça a changé les compos ?
Lucas : Oui.
Thibault : Non, pas l'écriture des compos, quand on est arrivé au studio, les compos sont restées les mêmes. C'est juste qu'il y a eu un apport de couleur par le côté symphonique.
Lucas : C'est ça !
Thibault : On aurait pas forcément été capable de faire, on n'a pas tous la possibilité d'écrire pour du sympho ou des choses comme ça. Et du coup sur la nature des compos, c'est-à-dire tout ce qui est grilles d'accords, arrangements de studio qu'on avait fait en répèt', tout ça est resté exactement pareil, ils ont juste apportés quelques trucs pour grossir le son et le côté symphonique a vraiment été un apport de couleur.
Lucas : Pareil, quand on dit symphonique, on a utilisé un outil symphonique, dans le sens où je n'ai pas du tout l'impression d'entendre un album symphonique mais on a utilisé ce qu'ils pouvaient nous apporter autant pour les chœurs que l'orchestration. On a adapté ça à notre son donc il y a vraiment une évolution post-enregistrement, sans en changer l'esprit. Mais ça a été la difficulté, utiliser ces outils sans dénaturer notre son.



Et justement pour la composition c'est toi Lucas qui t'en es chargé ou tout le monde compose ?
Lucas : Alors en fait oui à un morceau près, l'autre étant composé par Clément Simon l'ancien guitariste. Le processus en général, je "termine" les morceaux, c'est-à-dire que je fais les morceaux complets, je les envoie aux gars et à partir de ce moment là toutes les idées sont les bienvenues.
Thibault : On a chacun nos idées, par rapport aux influences qu'on a qui ne sont pas forcément les mêmes. Lucas est vraiment le seul power metal à fond, Clément et moi on est clairement metal prog à la base et Loris bah toi on s'en fout. Tout ça pour dire qu'on a tous des influences différentes, donc quand on arrive en répèt' avec nos morceaux travaillés, je sais pas pour les autres mais moi ça m'arrive de dire à Lucas "Tiens là j'aurai vu ça", on essaie, ça plaît ou ça plaît pas à l'ensemble.
Lucas : On essaie beaucoup de trucs, on laisse décanter, on se dit "On verra". On ne termine jamais un morceau parce qu'aujourd'hui on a répèt', on est toujours sur le truc de personnalité, ça évolue.
Thibault : Le studio nous a pas mal aidé là-dessus. Cela dit on n'a rien retouché ensuite. On laisse tourner les morceaux, en les jouant en répet', si quelqu'un a une idée. Après il y a un moment on est obligé de se dire qu'on doit arrêter.

D'où vous tirez votre inspiration ? De tout ou de quelque chose de particulier ?
Lucas : Non je me dis jamais "Je vais écrire un morceau", ça marche pas. J'ai plein de riffs sur le PC, je les reprends, je vais essayer. Après chaque personne qui compose va être inspirée par la moindre parcelle de musique qu'elle écoute. Tout est naturel, plus tu écoutes de musique plus tu emmagasines. Des possibilités d'accord, de structures. C'est à un moment j'ai une idée, je ta table et elle va peut-être comme le morceau "Hopes Of Freedom", un long morceau de 11min qui est dans l'album et qui s'est fait super vite ! Il a dû être calé en une semaine ! Et encore je te dis une semaine mais ça fait 2 ans qu'il a été fait. Mais il n'y a pas de règle, soit ça se fait et tu as tout qui vient, ça s'enchaîne soit j'ai des idées d'un morceau ou juste un riff et à un moment je vais me remettre dedans.
Thibault : De toute façon dès que tu as des règles c'est comme on le disait un peu tout à l'heure, c'est que tu as des commandes et là tu ne fais plus de la musique inspirée, tu fais de la musique au kilomètre c'est-à-dire que tu prends la théorie et tu t'en sers pour te dire "Ca, ça va derrière ça" et tu écris en fonction de la théorie et plus de l'instinct.
Lucas : L'intro de l'album a été faite assez tard et à un moment il fallait une intro du coup plutôt que de se dire "Là je fais une intro" ça s'est fait sur le dictaphone sur le portable (Ndlr : il sifflote) voilà tu as 20sec, 2h plus tard tu as une autre idée et encore une autre idée. Après j'essaie sur une guitare acoustique voir ce que ça donne et après je fais écouter. Mais non je ne me dis pas "Bon allez, j'écris une intro, il m'en faut une pour ce soir". Il y a peut-être des gens pour qui ça marche, pas pour moi. Il faut que ça vienne. Pour moi ça peut être un élément naturel, un peu freedom, très ouvert.
Thibault : On a compris que tu aimes bien répéter les mêmes mots !
Lucas : Non mais pour moi c'est un mot qui parle. Dans l'album tu as plein de fois le mot freedom, c'est un mot qui se suffit à lui-même. C'est peut-être mon côté anar' qui ressort mais moi tu me dis liberté, ça me fout le sourire et puis voilà c'est parti !
Clément : Liberté !
Lucas : Non mais voilà, c'est pas un mot que tu dis en faisant la gueule.
Thibault : Enfin ça dépend, si ça fait un long moment que tu es en taule et que tu sais que ressortira pas avant 15 ans, je suis sûr que le mot liberté tu le prononces en faisant la gueule.
Lucas : Oui mais tu te dis voilà, dans 15 ans : liberté. Enfin… j'ai jamais été en taule…
Clémént : Non mais c'est pas le sujet !
Lucas : Non mais voilà, c'est pour ça qu'il y est beaucoup, et c'est un nom que j'aime. C'est un mot qui psychologiquement fout le sourire. Enfin voilà c'est plus qu'un mot, c'est psychologique.
Clément : Psychologique c'est pas ce qui se passe à la campagne ?
Lucas : C'est le but de toute vie, la liberté.
Thibault : C'est la nature humaine.
Lucas : Oui la nature humaine, c'est le but de toute existence ! Enfin on s'est un peu barré là…

Le concept, tu parlais tout à l'heure d'un concept album…
Lucas : Oui en fait c'est une histoire d'Heroic Fantasy. On a monté notre truc, autour du visuel, autour d'un monde Heroic Fantasy. On n'a pas vraiment créé le monde mais on a créé l'histoire Heroic Fantasy autour d'un homme justement complètement soumis, sans raconter toute l'histoire mais qui essaie de se libérer de cette soumission et en se libérant de cette soumission il va se rendre compte qu'il a une destinée, une vraie destinée qui va l'emmener à libérer le peuple. Putain ça fait des mois, des années que je cherche comment résumer l'histoire et là j'ai trouvé !

Tu peux dire deux mots sur l'artwork ? C'est quelqu'un que vous connaissez qui l'a créé ?
Lucas : Alors en fait c'est un mec qui est dans un groupe de heavy, je lui ai demandé qui avait fait ça parce que je trouvais ça super et dans les images de ce gars là il y avait un dragon qui était trop classe et à partir de ce moment là c'était parti. L'artwork de l'album correspond un peu à un best-of de l'histoire où on voit un homme, le héros se battre contre un dragon sans rentrer plus dans l'histoire.
Clément : Je pense que tu peux dévoiler l'histoire.
Lucas : Je sais pas si il faut dévoiler plus.
Clément : Bah si, sinon les gens comprennent pas. Sans dire tout ce qui se passe, tu dis y'a un combat, ça et ça…
Lucas : Oui ce qu'on peut rajouter c'est que la fameuse destinée…
Clément : Elle est barrée par le dragon, y'a des combats et tout ça.
Lucas : Oui mais c'est un peu plus compliqué que ça, après il faut parler des anciens dieux, du dragon… Enfin voilà ça parle d'anciens dieux, du dragon, de voix mystérieuses qui représentent le destin du héros, qui va guider ce héros qui est soumis à la base, juste un mec sur un champ de bataille qui est soumis à son roi.
Thibault : C'est un homme marié alors !
Lucas : Quoi ?
Thibault : Non je disais une connerie encore…

Et maintenant que vous avez l'album, vous allez démarcher ?
Lucas : Alors on a commencé un petit peu mais ça fait 6 mois qu'on est à fond dans l'album. Ce qui veut dire que dès demain –enfin on va peut-être dormir !- mais ça va être la prochaine étape.

Après avoir enregistré votre premier album, vous êtes plutôt studio ou live ?
Lucas : Live !
Thibault : Pour la création je préfère le studio.
Lucas : C'est un cercle vicieux, enfin vertueux. C'est-à-dire que le live appelle un prochain album et que le nouvel album appelle le live.
Thibault : En fait l'un ne va pas sans l'autre. Tu ne peux pas être un groupe et t'enfermer en studio sans donner de concerts derrière, il y a quelques groupes qui l'ont fait dans leur carrière mais il faut voir les groupes que c'est ! Tu as les Beatles dans la deuxième partie de leur carrière mais là on ne parle pas du groupe des premiers venus ! Après c'est un concept, je ne conçois pas de créer de la musique sans la partager après avec le public à un moment donner. Pas pour la confronter mais vraiment pour avoir une interaction.
Lucas : Mais oui, c'est un partage ! Après j'entends que tu puisses faire un concept, un gros truc sur PC, juste un album mais nous on est complètement dans une musique qui se partage. Enfin voilà quand tu fais un morceau et que tu as le public qui gueule ton morceau c'est juste énorme !

Vos projets pour les prochains mois c'est vraiment faire les démarches et tourner un peu ?
Lucas : Oui on va vraiment être dans la démarche pure. Et tous les plans qu'on pourra trouver, que ce soit concert, festival, première partie on les fera ! Maintenant qu'on a la matière première, on va tout faire pour qu'elle soit écoutée !


Le site officiel : www.myspace.com/hopesoffreedom76