Bonjour Mechanical Seed et merci de m’accorder du temps pour cette interview. D'après ce que j'ai pu lire, tu as quitté la belle Île de la Réunion pour la grisaille de Paris (Fab), pas trop la nostalgie ?
Fab (chant) : Ca fait un an que j’ai quitté l’Île pour rejoindre le groupe, j’ai passé quelques années à la Réunion, mais j’ai grandi en Alsace donc je suis un grand voyageur… je retourne souvent en vacances donc ça va je n’ai pas trop la nostalgie.

Raconte-nous comment est né Mechanical Seed et quel est son line-up actuel ?
Fab : Le groupe est né à la Réunion, avec d’autres membres, à l’époque on jouait sous le nom de Nomad, avec d’autres membres. En débarquant à Paris l’année dernière, on a remonté finaliser le projet en cherchant des zicos dans le même état d’esprit que nous et c’est ainsi que mon frangin Tadz à intégré le groupe ainsi que Witold récemment.

Quelles sont vos influences ?
Fab : Machine Head en premier, les vieux Metallica, ainsi que Korn et Deftones... ah oui et Tool aussi je kiffe terrible.
Tadz (basse) : Pour ce qui est du metal j’aime surtout les trucs bien brutaux, comme le death/grind et le hardcore, Biohazard, 25 Ta Life, Suicidal, Dying Fetus, Skinless, Nasum… mais j’écoute plein de choses en dehors du metal…

Quand avez-vous commencé à jouer de la musique ?
Fab : J’ai commencé à jouer de la gratte en découvrant Metallica, Slayer, Guns vers l’age de 16 ans, au lycée. Et on jouait dans le garage avec mon frangin et des potes avec du bon vieux matos bien pourri. Très vite on s’est mis à composer des trucs perso et on ne s’est jamais arrêté depuis…
Tadz : J’étais très attiré par le rock dans les années 90, j’avais une préférence pour la batterie surtout avec les Cure, j’adorais les plans rythmiques dans leurs albums, y avait quelque chose de fort et puissant qui restait dans la tête…

Vous avez un message ou des conseils à faire passer aux jeunes qui désirent créer un groupe ?
Fab : Il faut bosser et toujours bosser, y’a pas de secret, ensuite il faut se bouger pas mal pour trouver des plans concerts, faut être hyperactif et faut croire en son truc, mais c’est vrai que ça demande beaucoup d’investissement.
Tadz : Oui, cela demande pas mal de sacrifices.

Vous venez de sortir un album, vous pouvez nous en parler ?
Fab : L’album a été enregistré entre la Réunion et Paris, pour nous c’est un condensé de ce qu’on aime en musique. On est très fier de cet album car on y a mis toutes nos tripes. C’est un bon début je trouve pour un premier truc autoproduit mais c’est vrai que le challenge sera de créer une musique plus perso à l’avenir.
Tadz : Je n’ai pas participé à la composition de ces titres, j’ai posé la basse sur deux d’entre eux, le reste a été assuré par le précédent bassiste qui a fait également du bon boulot.

Comment s'est passée sa conception ? D'après ce que j'ai lu vous étiez bien entourés. Studio et mastering comment s'est faite cette association ?
Tadz : Je me souviens des séances de mixage à Paris avec Francis Caste, ce fut une super expérience. C’est vrai que je m’y connais peu en matière d’enregistrement comme de mixage. C’est surtout Francis avec Samuel qui dirigeaient le truc, moi je restais attentif, je donnais mon avis.

Avez-vous un label ?
Fab : On n’a pas de label, mais on démarche activement.

Vous avez effectué pas mal de concerts avec des groupes comme Watcha, de bons souvenirs à nous faire partager ?
Fab : Première partie de Lofo, c’est un méga souvenir, ambiance de feu, un public super réceptif, on n’avait pas trop envie de redescendre sur terre.

Quels projets avez-vous maintenant ? Avez-vous des dates de concerts de prévues ?
Fab : On va pas mal composer des nouveaux trucs plus perso, le groupe évolue dans le bon sens actuellement, y’a une bonne énergie. On va jouer un maximum pour faire connaître notre son.

Pour finir je te laisse le mot de la fin et encore un grand merci pour votre disponibilité.
Fab : Merci à French Metal de nous avoir sélectionnés, on remercie tous les gens qui commencent à nous suivre et à s’intéresser à notre zic.
Tadz : Oui, merci à toutes les personnes les webzines, les assos, les salles, le public et tous ceux qui se bougent pour défendre le metal en France.

Le site officiel : www.myspace.com/mechanicalseed