Premier effort comme on dit du groupe italien Across The Swarm.
Apres un rapide survol des cinq morceaux qui jalonnent cet EP, je me replonge dedans afin d’en extraire le jus.
Certaines compos sont soutenues de temps en temps par de légers samples qui peuvent faire la différence, ou pas, et susciter un intérêt non feint.
La mise en éveil commence par "Hang Out", je me rends compte que ce n’est pas vraiment du brutal death comme annoncé sur la bio mais un subtil mélange thrashcore et death violent.
Le chant est quant à lui très orienté death avec des passages plus aigus. Musicalement c’est plutôt bien violent avec des blasts savamment distribués.
"Just Bodies" poursuit la mise en route en proposant une grosse dose agressive de façon différente car il ne contient pas de blast, et la compo est plus basée sur une rythmique violente.
"Cynical Eyes" commence par un des samples dont j’ai parlé plus haut. Sont-ils vraiment utiles ? Ca se discute. Quoi qu’il en soit, la production très actuelle assure la puissance des morceaux. D’ailleurs il est excellent ce "Cynical Eyes" car les riffs touchent leur cible à chaque fois.
Le death metal actuel mélange, pour les nouveau groupes du moins, diverses influences, ça va du HxC au thrashcore, sans oublier ce côté "indus" qu’on pouvait entendre chez Fear Factory. Le renouveau du death et du brutal death résiderait-il dans l’option du mélange des genres ? Pour pas mal de groupes qui débutent, il semblerait que oui.
"Formless Wreck" est un autre excellent morceau. Je tiens à préciser et tenir mon avis de main de maître que ce coup d’essai d’Across The Swarm ne tombe pas à l’eau et qu’il est plus que concluant.
Petite remarque, le mix de la batterie sonne au rendu trop drum machine, même si ce n’en est pas une, mais je pense que pour ne pas dénaturer avec les samples qui ornent parfois les titres, ce rendu est plus que volontaire.
La pochette du skeud est très grindcore, on y voit en gros plan un chat en pleine décomposition, asséché par la mort. Certains groupes de grind à message politique utilisent parfois ce genre d’image pour appuyer leur "réflexion" sur la société actuelle.
"Like Water" termine cet EP comme il a commencé : de façon violente. Sans être non plus trop violent, ce dernier titre est pour moi le moins bon du skeud.
Histoire de résumer vite fait l’écoute du premier album d’Across The Swarm, je trouve que tout ceci est bien prometteur pour l’avenir, à condition qu’ils varient un tout petit peu plus les compos et surtout qu’ils n’abusent pas des samples. A part ça, je ne vois pas grand-chose à dire de plus si ce n’est que l’écoute a été très bonne pour ma part !
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