Il y a de ces noms de groupes dont, sans même que je ne lise une seule information à leur sujet, je peux deviner pratiquement sans jamais me tromper le style dans lequel ils évoluent. Dans le cas d'Aeon Gods, formation allemande qui présente ici son premier album, il était évident que ce ne serait pas autre chose que du power metal.

Mixé et masterisé par Sebastien "Seeb" Levermann (Ordan Ogan, Brainstorm, Rhapsody Of Fire, et j’en passe), le groupe s’est donc doté de la production idéale pour son genre de power metal grandiose et épique. Certes on reconnaît les influences d’Ordan Ogan, le groupe de Sebastien, mais également de Nostradameus, d’HammerFall et de Sabaton également. Cela vous donne pas mal le topo de ce à quoi nous avons affaire avec ce "King Of Gods".

Je pourrais nommer une tonne d’autres formations, et c’est là encore une fois le problème. Aeon Gods est formé de musiciens de talent, le problème, c’est qu’à part de très rares moments, la musique du groupe ne fait que copier les clichés du genre. Et j’en reviens donc à me demander à nouveau : est-ce que cette énième offrande de power metal traditionnel est nécessaire ? Pour les membres du groupe qui ont travaillé d’arrache-pied pour composer et enregistrer cet album, oui. Mais pour les amateurs, reste à voir s’il y a encore de la place.

Je dirais donc, qu’au-delà du fait que l’album manque cruellement d’originalité, que ce sera un "hit or miss" avec les auditeurs. Certains, j’en suis sûr, crieront au génie et d’autres à l’usurpation. Pour ma part, je dirais tout simplement que cet album, quoiqu’excellent au niveau de sa conception, n’aura pas vraiment attiré mon attention.