Impression n°1: il m'a fallu 10 minutes avant de réussir à dire le nom du groupe. Bon allez, ça j'avoue c'est de ma faute je ne suis pas doué sur ce coup là. La galette qu'est "The Ethereal Throne" se lance sur "Mary", et là ça m'amène à l'impression n°2, Grand Corps Malade a posé sa voix sur l'intro ! Amazing ! Impression n° 3 : il semblerait que les meubles d'Ikea tiennent plus la route que la musique de Anachronaeon car clairement au bout de 4 albums et 3 démos (conséquentes en titres), j'attendais une prod' de qualité tout de même plus élevée que ce que j'entends là. On a l'impression d'avoir une autoproduction assez... miteuse. Il faut l'avouer, ça manque d'équilibre sur l'ensemble, batterie en carton avec un trig qui part en couille dès le premier morceau, bref je n'ai pas encore fini de l'écouter que ça me fatigue déjà... Je prends mon courage à deux mains chers lecteurs et continue mon aventure auditive qui tournera très vite au cauchemar... Impression n°4, serais-je sous les effets d'un certain mister Kruger ? Merde qu'on me réveille ! Soyons un peu sérieux tout de même et revenons aux travaux pratiques de notre cher binôme Suédois, dire que c'est catastrophique serait politiquement incorrect... Zut je l'ai dit, structures en queue de poisson, même les passages pseudo atmosphériques me laissent de marbre face à la piètre production de cette galette... Deux options se posent : soit la prod' est correcte mais les zikos ne le sont pas, soit les zikos sont bons et la prod' est mauvaise, je dirais que c'est un peu des deux. Il y a de l'idée dans l'air mais une fois cette idée posée tout se barre en vrille, pas le temps d'apprécier un riff qui tient la route qu'un autre vient briser l'ensemble. Les morceaux étant d'une certaine durée, en moyenne 4 minutes 30 à 5 minutes, 6 minutes pour "The Inevitable Day", qui franchement part assez bien, et tient bien le coup par rapport aux autres titres. A la vue de l'usure que provoque l'écoute des autres morceaux, cela n'atteindra pas l'effet escompté et la batterie est assez moche. La voix est axée sur du guttural quasi constant, la guitare sonne bien ça et là mais est trop couverte par le brouhaha constant de chaque piste. Impression n°5 : pause médicale : m’arrêter avant d'atteindre l’épistaxis et otorragie sans compter la peur d'atteindre la rectorragie... Je vais m'arrêter là je pense, les mots peuvent paraître amusants mais clairement l'écoute d'un tel album ne l'est pas. Voilà un opus que je ne recommanderai aucunement.