Passons sur la pochette à l’ancienne qui est plutôt moyenne et attardons-nous vite sur ce groupe qui se trouve au sud du monde par rapport à la verdure de ma Normandie.
Brutal Rebirth, dont on retrouve un membre dans Monument Of Misanthropy si je ne m’abuse, fait perdurer l’esprit du death old school.
La production est, elle aussi, dans l’esprit old school, ce qui ne gâche rien car le old school c’est bien ! Ceci dit, pour rester sur la prod', elle est un peu bordélique parfois car la caisse claire n'est pas toujours facile à capter.
Première track, on comprend direct qu’on ne va pas assister à un bouleversement planétaire, mais à une continuité pour B.R par rapport à "Death Row" qui, selon moi, avait une production terrible.
Pour "...From Despotism To Chaos", le groupe a choisi un son plus sombre, moins travaillé. Ce serait une belle réussite si la batterie était pleinement audible, hélas.
"Revelation", le second morceau, est plus violent, plus rapide, ça tape dur et fort, les break sont les bienvenus sur ce titre-là, ils tombent juste à pic avant que ça ne devienne lassant : prod' prod' prod', qu’as-tu fais de moi…
"The False Prophet" retombe dans le mid tempo, un morceau moyen qui a cette odeur de déjà entendu en plus.
La suite se fait plus ou moins dans la même veine, j’ai aussi du mal à distinguer les riffs, même dans les passages lents.
Pour moi, c’est l’album précédent refait avec une production moyenne, car j’ai le sentiment que ce sont les mêmes morceaux. "Into Abyssal Depths" c’est "Laws Of War" de l‘ancien skeud…
"Offend The Cult" est aussi décevant que les autres morceaux, car lui aussi trop linéaire.
Que manque-t-il à cet album pour me plaire ? Sans hésiter une meilleure production, et des morceaux moins répétitifs.
Les points positifs : le chant est excellent et le skeud renferme de super riffs. L’esprit de Brutal Rebirth est respecté sur chaque album, c’est positif et négatif en même temps. car c’est peu innovant. Certaines touches me font penser à du Blasphemy (Canada).
Ça ne sera pas suffisant pour moi, je reste sur l’ancien album pour toutes les raisons que j’ai évoquées plus haut. Hélas, triple hélas…
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