Après 14 ans de silence, Butcher sont de retour pour nous mettre du bon gros heavy metal dans nos oreilles.
Tout commence par le prologue "Full Moon" qui servira d’apéro pour "The Dark" qui rappellera sans aucun doute l’enfance de certains auditeurs, eh oui le son est typique des années 80 ce qui n’est pas pour nous déplaire.
On ne va pas rougir, malgré que les bouchers soient bel et bien de retour, "King Of The Hill" prouvera qu’ils sont les maîtres de leur colline au loin… bien sûr ils se permettent de découper des personnes, d’ailleurs je commence à avoir des séquelles de leur musique totalement typique à souhait !
"Battleaxe", "Shockwave", "Silence" démontrent une totale maîtrise musicale du genre, une grosse leçon, sans oublier bien sûr le magnifique "Silence" où Lil Tang se fait un charmant plaisir de démontrer de quoi elle est capable aussi bien en heavy qu’en acoustique.
Mais cette petite pause est bien sûr qu’un avant goût de ce qu’on va se prendre encore dans la gueule, "Wreck ’N' Ball", "Halloween", "Gates Of Hell" résonnent comme des noms ressassés dans les glorieuses années du heavy metal, mais se dire que ça existe bel et bien en 2010 cela ne peut que nous faire plaisir. Joel Myers assure à la guitare comme jamais, et il m’a laissé bouche bée par rapport à sa place dans le groupe… Une seule guitare dans le heavy c’est assez difficile à sortir des sons sans que cela fasse vide ! A noter que les musiques sont moins rapides que les précédentes, mais cela donne aussi une autre face du groupe.
Les vétérans continuent sur leur lancée avec "Your Own Enemy", "Days Of Troy", "Welcome To The Night" où ils reprendront un rythme un peu plus soutenu avec des mélodies de plus en plus attirantes et un groupe qui monte en puissance, à aucun moment le disque paraît mou, ou chiant, on est toujours tenu en haleine !
On clôture ce disque sur "Sunrise" et "The Awakening" qui est le second et dernier épilogue… Que dire à part que c’est une jolie musique de fin où la basse est mise en avant, et cela donne un rendu magnifique qui nous fera penser à Steve Harris.
Un mixage digne des années 80, un groupe au top de sa forme, des musiques pas surprenantes mais efficaces voilà comment on pourrait décrire cet album !
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