Anticrust Superstark… J’explique le jeu de mots ou tu sors maintenant ?
En cette année 2010 c’est l’album que Captain Stark nous livre grâce au label Nosedungs Records. Attention, rien à voir avec M&M (pas les cacahuètes putain), mais alors rien, à part peut-être le fait qu’il y ait des guitares et de la batterie. Le groupe le revendique lui-même, sa musique s’est durcit et plus dur que ça tu as ma b***.
Mais à part les jeux de mots moyens, qu’est-ce qu’il envoie cet album ? Eh ben cet album il envoi tout court ! La sensation est similaire à la fois où tu as niqué la petite soeur (majeure quand même) de ton pote alors qu’elle était sur la fin de ses règles. C’est sale, ça croustille, ça te vide de tout et c’est tout autant grisant que dégueulasse. Il n’y a aucun temps mort, tu profites comme si c’était la dernière, les mecs ne laissent que rarement les notes sonner, la musique est précipitée, parfois étouffante. C’est tout simplement extra. L’enregistrement soutient clairement la performance avec un rendu sonore à la hauteur des compositions, sachant mettre l’accent sur les éléments importants de chaque titre (à écouter l’excellente basse sur "Crave"). J’aurais juste un bémol sur le volume sonore du chant qui, je trouve, surplombe un peu trop le reste et retire de la dynamique au tout. Certes il est juste, mais le côté crust l’emporte un peu trop sur le côté punk et hardcore. Il y a sûrement une affaire de goûts personnels là-dedans.
Si je devais retenir un seul titre de ce phénoménal ouragan de violence, je retiendrais probablement "Rip It Out" qui contient en son sein tous les ingrédients et les savoir-faires du groupe. La musique de Captain Stark est tellement pleine et sans demi-mesure que c’est une des rares fois où je suis content quand l’album s’arrête. Non pas que j’en avait marre, bien au contraire, mais cette musique est incroyablement épuisante. "Anticrust Superstark" vous marquera à coup sûr l’esprit et les tympans.
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