Le groupe
Biographie :

Dead Sun est un groupe de death metal suédois formé en 1996 et actuellement composé de : Rogga Johansson (basse, guitare, clavier, chant / Bloodgut, Down Among The Dead Men, Echelon, Eye Of Purgatory, Fondlecorpse, Furnace, Ghoulhouse, God Cries, Grisly, Humanity Delete, Johansson & Speckmann, Lobotomy Dept, Massacre, Megascavenger, Monstrous, Necrogod, Paganizer, PermaDeath, Pile Of Skulls, Putrevore, Reek, Revolting, Ribspreader, Stass, Those Who Bring The Torture, ex-Demiurg,ex-The Grotesquery, Catacomb, Troikadon, ex-Banished From Inferno, ex-Graveyard After Graveyard...) et Jon Rudin (batterie / Dehumanaut, Just Before Dawn, Monstrous, Pale King, Stygian Dark, Those Who Bring The Torture, Wombbath, Wormveil, ex-From Ruin, ex-Ashcloud, ex-Body Harvest). Dead Sun sort son premier album, "The Clockwise Charade", en Novembre 2013 chez Ablaze Productions, suivi de "Soil's Kingdom" en Janvier 2018 chez Iron, Blood and Death Corporation, de "The Grand Chamber" en Mai 2019 chez Metal Bastard Enterprises, de "The End Of The Rising" en Août 2019 chez Art Of Stench Records, de "Waterlands" en Octobre 2020 chez Cianeto Discos, de "Night Terrors" en Mars 2021 chez Xtreem Music, de "The End Of Eternity" en Juin 2021 chez Metal Bastard Enterprises, et de "Soul Diseased" en Février 2023 chez Xtreem Music.

Discographie :

2013 : "The Clockwise Charade"
2018 : "Soil's Kingdom"
2019 : "Pain Eraser" (EP)
2019 : "The Grand Chamber"
2019 : "The End Of The Rising"
2020 : "Waterlands"
2021 : "Night Terrors"
2021 : "The End Of Eternity"
2023 : "Soul Diseased"


Les chroniques


"Soul Diseased"
Note : 15/20

Dead Sun frappe à nouveau. Créé en Suède en 1996 par Rogga Johansson (chant / guitare / basse / claviers, Paganizer, Massacre, Echelon, Furnace, Megascavenger, Grisly, Necrogod, Putrevore, Revolting…), le groupe recrute Jon Rudin (batterie, Just Before Dawn, Pale King, Heads For The Dead, ex-Wombbath…) et sort des albums de death metal. "Soul Diseased", le huitième, est annoncé pour 2023 chez Xtreem Music.

L’album débute avec "Sjuk Själ", un titre accrocheur qui place immédiatement les leads tranchants mais mélodieux au premier plan, parfois remplacés par un chant féroce qui s’allie parfaitement à la base entêtante. On croit le titre terminé, mais il repart avec une dernière vague, puis nous mène à "Deeper Down", une composition assez brute qui couple riffs saccadés avec des parties plus calmes et des influences assez diversifiées, puis "Sand And Rot" place des tonalités mystérieuses et des leads épiques avant de laisser la rythmique nous frapper. L’ambiance sombre s’apaisera avec l’arrivée de "Carved To The Bone" et ses claviers enchanteurs, mais elle deviendra à nouveau plus pesante lorsque le chant rejoindra les riffs guerriers, complétés par une base solide.

Des choeurs inquiétants nous mènent à l’énergique "The Shape From Out The Shadows" et sa rythmique agressive qui ne s’apaisera que pour laisser les leads nous envoûter tout comme sur la majestueuse "Mausoleum Melodies" et ses claviers imposants qui laissent parfois une rythmique plus brute s’exprimer en compagnie du chant. "Tid För Jakt" renoue avec les sonorités inquiétantes surmontés de leads furieux, puis également avec des accélérations sauvages avant que "Soul Disease" ne nous propose des riffs simples mais efficaces. Les leads donnent du relief à la composition, qui est suivie par "Stashed Away" et ses mélodies glaciales extrêmement efficaces, puis "Premature Burial" vient refermer l’album avec des riffs mystérieux sans oublier l’approche agressive et brute du groupe.

Les racines suédoises de Dead Sun parlent d’elles-mêmes sur "Soul Diseased", un album simple à écouter et à apprécier. N’attendez pas ici d’expérimentation, mais plutôt des éléments death metal old school efficaces.


Matthieu
Février 2023




"The End Of Eternity"
Note : 18/20

Je vous ai déjà posé cette question quelques dizaines de fois, mais connaissez-vous Rogga Johansson, qui est (entre autres) le géniteur de Dead Sun ? Créé en 1996 par le musicien suédois qui joue également dans Paganizer, Putrevore, Ribspreader, Necrogod, Mecascavenger, Echelon et j’en passe, le projet propose également le travail de Jon Rudin (Just Before Dawn, Wombbath, Pale King…) à la batterie pour "The End Of Eternity", son septième album.

Sans surprise, le son d’un death metal à la suédoise domine cet album, qui débute avec "Venom Ride", un titre à la fois mélodieux et old school. La graisse brute de la rythmique rencontre ces harmoniques pénétrantes et parfois stridentes, puis "Beneath The Skin" nous accroche à nouveau avec des parties plutôt martiales. Les leads restent entraînants, alors qu’"Innan Det Är Försent" pioche dans des éléments plus sombres pour nous faire remuer le crâne. Ce son si puissant et perçant se transforme en solo digne des virtuoses du style sans renier cette base solide, mais on retrouve des éléments plus aériens sur "The End Of Eternity". Le titre propose également des passages plus lourds voire même des riffs lancinants, mais la rage n’est jamais loin, tout comme sur la groovy "The Clockwise Charade", qui propose des tonalités imposantes et sombres.

"Vivid Says No More" renoue avec cette énergie brute et ces sonorités agressives propres au death metal suédois bourré de la fameuse HM-2. "That Thing That Is Fear" nous propose un tempo intense et des leads violents pour continuer dans cette optique d’agression continuelle, même lors des passages où les leads dévoilent des mélodies accrocheuses. "Under A Waning Moon" dévoile des tonalités mélancoliques qui vont de pair avec la brutalité et la noirceur de ces leads acérés, puis la lourdeur prend également possession de la rythmique avant "As The Crows Gather", le dernier titre. Sans surprise, on retrouve un savant mélange d’harmoniques, de sonorités brutes et surtout de ce savoir-faire old school que le musicien nous écrase en pleine face.

Même si vous ne connaissez pas Dead Sun, vous ne pouvez pas nier les influences de death metal à la suédoise que les deux musiciens développent. "The End Of Eternity" pioche parfois dans des mélodies mélancoliques, parfois dans la noirceur, mais surtout dans la puissance brute pour convaincre, et c’est tout ce qu’on leur demande !


Matthieu
Septembre 2021




"Night Terrors"
Note : 15/20

Dead Sun continue sa course. Créé en 1996, le groupe est l’un des nombreux projets de Rogga Johansson (guitare / basse / chant, Paganizer, Stass, Massacre, Echelon, Ribspreader, Revolting…) avec cette fois-ci Matthias Fiebig (Blodsrit, Paganizer, ex-Ribspreader…) et sort "Night Terrors", son sixième album, qui est également le cinquième depuis 2018.

Si vous connaissez Rogga Johansson, vous savez exactement dans quelle direction musicale le groupe va s’orienter. Il s’agit bien évidemment du death metal suédois nourri à la HM-2, aux riffs puissants et aux mélodies accrocheuses. On reconnaît là ce riffing agressif que l’homme maîtrise à merveille, cette graisse old school dans la rythmique, ce chant rauque et saturé, et surtout ces racines saillantes du death metal pur et dur. Tout droit sorti des années 90, le duo nous offre huit compositions pour près d’une demi-heure de son illustré par Roberto Toderico (Asphyx, Decaying, Fleshcrawl, Hexx, Johansson & Speckmann, Mefisto, Paganizer…) dans un style obscur qui colle parfaitement à la musique du groupe. On trouve immédiatement cette accroche morbide avec "Like Rain", la brutale "Kingdom Of The Mad" ou encore "Night Terrors", mais également les leads aériens et prenants sur "Worlds", un titre assez ambiant, ou la très mélodieuse "Nectar Of The Gods". La puissance brute est également de la partie avec "Nectar Of The Gods" et sa batterie entraînante, mais aussi la mystérieuse "The Lunatics", et enfin "The Doomed", le dernier titre aux nombreux leads et aux influences thrash.

Dead Sun prouve que Rogga Johansson n’est jamais à court d’idées. "Night Terrors" est son méfait le plus récent, mais il est à mon avis loin d’être le dernier, et le duo contribue à cette riche scène suédoise.


Matthieu
Mars 2021


Conclusion
Le site officiel : www.rjdeadsun.bandcamp.com