Oppressante. Luxuriante. Imprévisible. Sombre. Moderne. Telle pourrait être conceptualisée la musique de Diaclase. Mais il ne faudra pas oublier que c’est tout le talent d’un seul homme qui se cache derrière. Et peu importe la cause d’une telle musique, qu’elle fut née d’une dissension, d’un exutoire, ou au contraire, loin de toute considération néfaste de certains jours, accouchée dans la plus pure objectivité … Quatre titres, pour un seul combat, ressentir la musique la plus profonde possible. Et le son ne déroge pas à la quasi-perfection du délire, étant maîtrisé, mené là où son concepteur l’entend. Tantôt nourrie d’influences plus que respectables (on pense à Nine Inch Nails, ou Hocico), tantôt délire bruitiste personnel, la musique de Diaclase plaira, à coup sûr, à un large public, sans pour autant que cela devienne un but en soi, et c’est tout ce détachement que l’on ressent, comme une transe musicale, au long de cet enchaînement de bruits impatients.
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