"Diabolical Empathy"
Note : 17/20
Il y a longtemps que je n’avais pas eu entre les mains un album où, disons-le clairement, se trouvent des anciens et des tauliers. L’album que je vais vous présenter, les amis, est le fruit du travail d’un groupe qui atteint le statut de "culte" puisque le combo a donné naissance en 1988 à un album marquant la planète metal (le très bon "X-Rated" qui leur a permis de jouer en compagnie de Slayer ou Overkill) avant malheureusement de disparaitre et de revenir en 2012. Depuis cinq ans maintenant, le groupe ne quitte plus le devant de la scène, et vous l’avez compris, c’est de Drakkar dont il s’agit. Oui, nos cousins et amis belges de Drakkar reviennent avec un nouvel album et nous présentent donc le bien nommé "Diabolical Empathy".
Certes le groupe originel n’est plus, certes le temps a passé, mais à l’écoute de ce nouvel album le groupe a gardé son énergie légendaire mais surtout un goût pour le gros metal très présent.
"Diabolical Empathy" compte 13 titres pour un peu plus de 51 minutes, Drakkar y plaque un power metal où l’on retrouve de nombreuses touches mélodiques. Certes l’aspect speed metal a disparu mais Drakkar a la grand mérite d’être toujours lui-même, fidèle à ses valeurs musicales et animé par une passion intacte, et c’est exactement ça qui fait la force du groupe.
Depuis son retour en 2012, Drakkar occupe régulièrement le devant de la scène en proposant des albums de bonne facture et de bonne tenue, et ce n’est pas "Diabolical Empathy" qui va me contredire. Le son de cet opus est tout bonnement excellent (mixage et mastering signés François Dediste du Ear We Go Studio) et donne au monde et à l’univers de Drakkar une signature unique avec de sacrés moments, comme l’excellent "Rose Hall’s Great House" qui ouvre l’album de fort belle manière ou la ballade "Stay With Me" interprétée en duo avec Julie Colin d'Ethernity.
Je ne puis que vous encourager à vous pencher sur cet album qui démontre à quel point Drakkar a encore la pêche et l’envie de belles choses.
En résumé, je dirais que depuis cinq ans désormais et son grand retour, Drakkar occupe le haut du pavé et le groupe n’est pas près de s’arrêter, et ce, pour notre grand plaisir.
Du tout bon, les amis ! Ah, j’oublie, vous voulez en connaître davantage sur le group et bien plus encore ? Allez donc faire un petit tour sur leur excellent et beau site Internet. Et n’oubliez pas, "J’aime la musique, je la soutiens" !
"Once Upon A Time... In Hell !"
Note : 17,5/20
Ce n'est certainement pas tous les jours que l'on a à chroniquer et à présenter une légende si je puis m'exprimer ainsi. Les fanatiques de speed metal vont être comblés puisque nos cousins belges de Drakkar nous reviennent avec leur nouvel album, le troisième de leur carrière, le bien nommé "Once Upon A Time... In Hell !" avec le soutien et le partenariat de Spinal Records.
Si Drakkar s'est créé il y a maintenant près de 32 ans (!), le groupe a eu quelques soucis et problèmes à la fois de personnel et artistiques qui ont quelque peu plombé l'avancée et l'évolution artistique du groupe. Drakkar a le grand mérite de n'avoir jamais rien lâché et de revenir caresser nos petites oreilles et étancher notre soif de bon metal à l'ancienne, qu'on se le dise.
Car c'est exactement ça Drakkar : la rencontre d'un metal très teinté années 80 mais qui se voit doté d'apports modernes, à l'image de l'album du grand retour sorti en 2012 "X-Rated Reloaded". Toutefois, soyez rassurés, malgré les années qui défilent, le temps qui passe inexorablement, Drakkar a la forme et ça s'entend à l'écoute de "Once Upon A Time... In Hell !".
Ce nouvel album, Drakkar l'a bien préparé, désireux de proposer le meilleur dans ses compositions ; "Once Upon A Time... In Hell !"s'étale sur près de 55 minutes pour 14 titres et on a droit à un speed metal puissant où se mêle habilement riffs et phrasés de guitares acérées et envolées de chant décapantes.
Depuis quelques années, nous sommes atrocement gâtés, les anciens nous démontrent qu'ils n'ont aucune leçon à recevoir de la jeune garde et qu'ils sont toujours là ! Un titre comme "Once Upon A Time... In Hell !" et ses chœurs vous met à genoux en moins de deux.
Je ne vais pas trop m'étendre sur les titres car, les amis, je voudrais que vous découvriez cet album, surtout si vous aimez le heavy qui déboîte et le speed qui défrise, en plus vous soutiendrez la création d'un groupe et la vie d'un label. Drakkar et "Once Upon A Time... In Hell !" vous appelle à eux, n'hésitez pas, foncez.
A l'écoute de "Once Upon A Time... In Hell !", quand on s'en imprègne, on ressent tout de même que les tauliers ne sont pas nés de la dernière pluie et que ça gère grave. Sans être révolutionnaire, Drakkar, dans sa musique, est sincère et ça fait beaucoup de bien, les jeunes n'ont qu'à bien se tenir.
Au final, "Once Upon A Time... In Hell !" est un bon album, plaisant et puissant à souhait. Je n'irais pas jusqu'à à dire que la cabane est tombée sur le chien mais enfin on s'en approche... !
Si vous aimez le bon metal à l'ancienne, si vous êtes biberonnés à la fois à Slayer, Testament et Helloween, je n'ai qu'un conseil à vous donner, et comme ils le disent si bien : rejoignez (-nous) dans l’aventure !
"X-Rated Reloaded"
Note : 12/20
Drakkar, ce groupe m'était totalement inconnu jusqu'à que je lise leur CV avant de mettre la galette en lecture.
La discographie du groupe est néanmoins très vide... en effet le groupe a sorti en 1988 un premier album "X-Rated". Ce qui leur
a permis de partir en tournée avec Metallica / Queensrÿche ainsi que avec Slayer / Overkill sur les tournées Européennes.
C'est en 1991 seulement que le groupe sort un EP "When Music Becomes Magic", ce qui leur a permis d'accroître leur
notoriété et permettre au groupe de justifier une tournée, mais depuis, le groupe n'est plus très actif.
C'est pour cela que Drakkar a choisi de ressortir et remasteriser "X-Rated" pour l'appeler "X-Rated Reloaded". Par contre le groupe a quand même
ajouter deux nouveaux morceaux.
Mais je dois avouer que leur speed metal n'est pas vraiment du speed metal... Beaucoup trop de changements de rythme à mon goût
avec certaines compositions qui sont poussives. On n'a pas l'impression que c'est venu naturellement. C'est le premier constat que
j'ai fait lors de l'écoute de "Rise And Fight" qui est le premier morceau.
Et cette remarque convient pour pas mal de morceaux, c'est dommage car "Terminatoro" par exemple aurait pu vraiment tout déboîter,
mais j'ai l'impression d'avoir des morceaux assez décousus dans l'ensemble, avec un intérêt dans le fond, que je ne comprends pas
forcément. La musique ça se ressent, mais ça doit se comprendre aussi !
Mais je dois avouer que ce n'est pas mauvais non plus, loin de là ! "Forgotten Heroes" m'a vraiment foutu un coup de pied au cul
car les changements de rythme, ainsi que les variations de la voix, proche de celle de King Diamond, m'ont vraiment donné des frissons.
Et finalement, le groupe s'en sort plutôt pas mal avec "Lords Of The North", "King Of Shade", "Highlander" qui sont vraiment au-dessus du lot
et qui représentent bien l'album, des compositions assez épiques dans leur approche, et cette voix à la King Diamond qui me scotche littéralement sur mon
siège.
Le mixage, quant à lui, est représentatif et est dans l'esprit des années 80 tout en ayant une approche avec la nouvelle technologie, et ainsi donne un côté
un peu plus moderne à cet album.
Pour finir, je dirais que c'est dommage de devoir attendre la quatrième piste avant d'avoir une réelle composition qui accroche. Ou j'ai peut-être eu besoin d'un
temps d'adaptation pour comprendre la démarche du groupe. Mais en réécoutant l'album, j'ai toujours du mal avec ces trois premières compositions.
Bref, tout ça pour dire que finalement l'album n'est pas poussif, et c'est tant mieux !
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