J’étais tranquille, j’étais peinard quand mon chat a décidé de se laisser pousser des couilles dans son slibard et d’essayer de sauter par la fenêtre. Là, rien d'insensé. Hormis le fait que la bestiole a perdu ses roustons et que j’habite au quatrième. Le rapport avec ce disque ? Parce que le félin a eu des envies volantes lorsque "Minus" a débuté. Bref, démarre la (Land) "Rover", on arrive. Eh oui, la vie c’est pas un kiwi Marty !
L’année 2016 avait vu arriver un EP de Dreadful Hippies, "Burn It", jusqu'à mes oreilles. 2020 lui, voit débouler "Rover" et ses dix nouveaux titres (onze avec la piste bonus). Le carburateur de la bécane reste le même : du heavy rock. En même temps, faut dire que si Dreadful Hippies passait d’un coup au brutal death, titine aurait certainement eu du mal à suivre. Ce qu’il y a de bien d’ailleurs avec le heavy rock, c’est que, peu importe l’album, l’artiste, la chronique, lorsque c’est bien fait, les arguments resteront les mêmes : ça pue le soleil et ça pousse à écraser ton accélérateur sur l’autoroute (jouissif en confinement, moins en déconfinement). Musicalement, ça flirte évidemment entre plusieurs trucs : le stoner, les accents sudistes, le heavy voire le hard et parfois une touche de moderne bien sentie ("Something Nu", "Enter The Blue", "The Other 99").
La chose est donc vombrissante et cet album collera à merveille à l’été notamment. Enfin, même si la seule chose que pourra faire le Jean-Raymond de base sera d’aller poser, sur une plage ultrabondée, sa serviette entre celle de Gertrude et de Léonie, histoire de mélanger leurs sueurs et d’autres joyeusetés. Et si à un moment, un gamin arrive et lui colle un énorme pénalty dans la tronche, faut croire que c’est ça aussi l’effet Dreadful Hippies. Le truc qui te surprend là où tu l’entends pas et qui est à la fois brûlant et claquant !
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