Ça me rappelle des sons que je connais, des trucs que j’ai aimés, avec un son et une conception plus moderne. C’est très satisfaisant, rassurant, ma tête se balance au rythme des riffs de guitare.
J’en suis à la moitié du premier opus de Dropdead Chaos et cette espèce de retour en arrière, de nostalgie d’un temps musical qu’on a tous pleinement vécu, me fait du bien.
En vrac je repense à Pleymo, Enhancer, Linkin Park, Rob Zombie, Soulfly, Black Bomb Ä, Static X, Papa Roach, Korn et plein d’autres, bref que des trucs très années 2000. Les phases de hip-hop, d’electro, de scratch, de chant parfois presque soul ou RnB de radio passent super bien. Si tu fais partie de ceux qui n’écoutent que du metal, jettes aux chiottes tes préjugés. Avec des titres comme "What I’ve Learnt" ou "Rainman", tu ne peux qu’admettre que c’est juste bien, avec un excellent beat.
Le son est ultra propre et paraît presque un poil compressé sans pour autant manquer de puissance. Il y a quelques chose de mécanique, d’industriel avec des racines de metal des années 90 bien présentes. Le chant est lui aussi très présent avec des airs à scander les bras en l’air.
Troisième écoute, tout en bossant.
Plus j’écoute et plus la musique m’appelle.
Je retrouve un peu mes émotions d’adolescent, de jeune adulte, mais avec quelque chose qui me touche aujourd’hui. Quelque chose de mélancolique mêlé à une énergie plutôt colérique. Le groupe amène un univers tout en contradiction, celui des hormones qui se font la guerre.
Franchement c’est superbe.
Cet album s’approprie le meilleur des années qui ont marquée notre culture musicale il y a vingt ans et en fait quelque chose de puissant, agréable, prenant, le genre de truc qui te file inévitablement la pêche !
Si on m’avait présenté le groupe avant de l’écouter, j’aurais sûrement été dubitatif.
J’ai inséré ce skeud, éprouvé un peu de nostalgie et beaucoup de plaisir.
Franchement, laisse-toi tenter.
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