Le groupe
Biographie :

Ensiferum est un groupe de viking metal finlandais formé en 1995 dont la musique est caractérisée par des ambiances épiques aux rythmes variés et des chœurs alternant chant guttural et voix claire. Le groupe fait son apparition en 1995. À la base, Markus Toivonen était guitariste dans un groupe amateur nommé Dark Reflections et jouait des reprises de morceaux de groupes comme Megadeth et Pantera. Peu à peu, il estime que ce groupe ne le satisfait pas, et, s'oriente vers la musique folk et le death mélodique, influencé par des groupes comme Dark Tranquillity et Amorphis. Un jour, Markus demande à son batteur Kimmo Miettinen si jouer du "folk death metal épique" à ses côtés l’intéresserait : Kimmo accepta. Ils contactent leur ami bassiste Sauli Savolainen qui accepte de se joindre à eux. Il ne restait plus qu’à trouver un nom à ce groupe. Un jour, Markus passe chez Sauli, il saisit un dictionnaire de latin, l’ouvre au hasard et tombe sur le mot ensiferum. Ce mot le fascina d’emblée et sa signification (littéralement "porteur d'épée") confirme sa volonté d'en faire le nom du groupe. Avec Turisas, Moonsorrow, Finntroll et Korpiklaani, ils sont considérés comme faisant partie des principaux représentants du folk metal finlandais.

Discographie :

2001 : "Ensiferum"
2004 : "Iron"
2007 : "Victory Songs"
2009 : "From Afar"
2012 : "Unsung Heroes"
2015 : "One Man Army"
2017 : "Two Paths"
2020 : "Thalassic"
2024 : "Winter Storm"


Les chroniques


"Winter Storm"
Note : 16/20

Ensiferum reprend l’épée. Quatre ans ont passé depuis leur dernier récit, mais Markus Toivonen (guitare / chant), Sami Hinkka (basse / chant, Metal de Facto, October Falls), Petri Lindroos (chant / guitare, ex-Norther), Janne Parviainen (batterie) et Pekka Montin (clavier / chant, Judas Avenger) n’ont pas chômé ! Entre leurs nombreuses tournées, les Finlandais ont composé "Winter Storm", leur neuvième album, qui sort chez Metal Blade Records. Ils font de nouveau appel à Lassi Lógren (harpe / violon), ainsi qu’à Mikko P. Mustonen (orchestrations, Bride Adorned, Eye Of Melian) pour faire vivre leur ambiance épique.

"Aurora" nous accueille avec une certaine douceur, ses notes aériennes sentent bon l’aventure, et la saturation nous rejoint en cours de route pour entrer dans la festive "Winter Storm Vigilantes" qui propose une accélération vive, alternant les voix de Petri et Pekka. Les choeurs renforcent l’aspect fédérateur de la rythmique, et le groupe nous emporte avec lui dans sa charge avant de laisser "Long Cold Winter Of Sorrow And Strife" apporter une touche de mélancolie inquiétante couplée à une cadence légèrement plus lente, nous plongeant dans les ténèbres. Les parties vocales sont également plus brutes, surtout sur la deuxième partie du morceau, mais l’espoir semble renaître sur le final, suivi de la martiale "Fatherland" où l’approche saccadée agressive sera parfaite pour motiver une foule comme le groupe sait parfaitement le faire. La composition est très bien rythmée, ne laissant que peu de flottement, à l’inverse de "Scars In My Heart" qui nous propose un moment apaisant avant que les instruments ne reviennent, donnant l’occasion aux musiciens d’accueillir Madeleine Liljestam (Eleine) pour chanter sur leur nouvelle ballade.

La voix samplée de "Resistentia" nous sert à la fois d’interlude et de préparation mentale pour rejoindre "The Howl", déployant quelques éléments entêtants mais relativement enjoués où les vocalistes se relaient pour donner vie à leur marche rapide. Le groupe passe à la vitesse supérieure avec "From Order To Chaos", un long morceau qui n’hésite pas de passer d’un moment planant et pesant à une rythmique plus vive, mais aussi d’éléments majestueux à des instants de fureur viscérale, mais le contraste prend fin sur "Leniret Coram Tempestate", dernier interlude assez léger qui nous présente "Victorious", l’ultime composition, où les musiciens célèbrent leur triomphe sur des riffs efficaces, rappelant parfois leurs tonalités old school.

Ensiferum exploite toujours sa recette avec autant d’efficacité, mais on sent tout de même une prise de risques sur "Winter Storm" : les interludes permettent au groupe de rythmer son album tout en s’autorisant deux longues épopées.


Matthieu
Novembre 2024




"Thalassic"
Note : 16/20

Sortez votre plus beau casque à cornes, prenez une bière et installez-vous dans votre canapé, Ensiferum est revenu ! Et pour fêter leurs 25 ans de carrière, quoi de mieux qu’un huitième album ? Intitulé "Thalassic", il nous fait replonger dans cet univers folk metal en compagnie de Markus Toivonen (guitare / chant), Sami Hinkka (basse / chant, Metal De Facto, October Falls), Petri Lindroos (chant / guitare, ex-Norther), Janne Parviainen (batterie) et Pekka Montin (clavier / chant, Judas Avenger), leur nouvelle recrue. Accompagnés de Lassi Lógren (harpe), Mikko P. Mustonen (orchestrations / flûte, Enthrope) et Janne Joutsenniemi (guitares, Stone, Herra Ylppö & Ihmiset), voici Ensiferum.

L’album démarre par "Seafarer’s Dream", une introduction qui place l’ambiance globale de cette nouvelle version du son du groupe, leur permettant de s’installer sur scène avec aisance. "Rum, Woman, Victory" prend la suite, et j’ai personnellement été interpellé par ce vent de nouveauté, que le groupe instaure depuis l’album précédent. Si le morceau est entraînant, il n’est pas aussi féroce que les premières productions, préférant un aspect jovial voire épique par moments. "Andromeda" est le suivant, et le titre est du même acabit. Alternant entre les hurlements de Petri et le chant clair de Pekka, il offre une diversité intéressante entre folk / death et heavy. "The Defense Of The Sampo" continue sur la lancée du groupe, offrant ces harmoniques joyeuses et dansantes, pendant que le reste du groupe aligne une rythmique lourde, avec parfois quelques samples et choeurs pour agrémenter le tout. "Run From The Crushing Tides" va ravir les amateurs des premières heures, puisque le titre est rapide, féroce, tranchant et intransigeant. Si les claviers adoucissent ces tremolo pickings, le reste vogue entre un folk / pagan et des influences power.

Car c’est en effet ça le nouveau son du groupe, plus accessible mais toujours aussi entraînant, comme sur "For Sirens". Très présents, les claviers sont une réelle valeur ajoutée à cette rythmique. "One With The Sea" est un morceau énigmatique, sombre et pourtant entraînant. L’introduction acoustique amène sur une rythmique imposante, et c’est entre ces sonorités profondes et un chant clair intense que le groupe avance dans cette ballade. "Midsummer Magic" revient sur des sons plus joyeux et festifs ainsi que des choeurs très présents pour faire danser une fosse entière, comme ils ont l’habitude de faire. Entre chant clair, hurlements et influences celtiques, le groupe s’en donne à coeur joie. Le dernier titre, "Cold Northland (Väinämöinen Part III)", joue dans la mélancolie et la froideur que les Finnois savent déployer. Le titre s’axe sur la violence, sur un son majestueux et tranchant, et leur permet de refermer avec brio cet album.

Ensiferum a changé. Mais cette mue, que l’on observe sur "Thalassic" est-elle vraiment une mauvaise chose ? Avec l’addition de leur claviériste, ils se permettent d’explorer une nouvelle facette de leur son, qui ne plaira certes pas à tout le monde, mais le groupe est ce qu’il est, et remplira toujours les salles grâce à son énergie.


Matthieu
Septembre 2020




"Two Paths"
Note : 17/20

Levez les boucliers ! Le nouvel album d'Ensiferum est arrivé ! Comment ça, "qui c'est ceux-là...?" ? Tu ne connais pas Ensiferum ? Le groupe finlandais qui a participé à la popularité du folk metal mélangé au death mélodique en Europe ? Bon... Et si je te dis que c'est Markus Toivonen (guitare / chant clair) qui l'a créé en 1995, à Helsinki, toujours rien ? Même si j'ajoute Sami Hinkka (basse), Petri Lindroos (chant hurlé / guitare), Janne Parvianen (batterie) et dernièrement Netta Skog (accordéon / choeurs, ex-Turisas) ? Bon... Eh bien sache que le groupe en est quand même à son septième album et que chacun de leurs concerts est une véritable fête ! Pourquoi ? Eh bien parce que les vikings dégagent une énergie palpable dans toute la fosse, et que tu vas y entrer également !

Si "Ajattomasta Unesta" est une introduction au son plutôt épique, le chant féminin semble réellement lui donner une toute autre dimension, alors que les choeurs permettent simplement au groupe d'entrer sur scène pour "For Those About To Fight For Metal", un titre que je qualifierais de... Maidenien. Oui, parfaitement. Je sais pertinemment que ces harmoniques sont un signe assez distinctif du folk metal, mais l'ambiance me fait penser à Iron Maiden. Folkisé, bien évidemment, mais "Way Of The Warrior" me prouvera le contraire. Bien plus entraînante, cette composition reviendra sur un son plus puissant comme on en attend, et sur lequel on connaît déjà le groupe depuis quelques temps, puisque ce titre est sorti il y a quelques temps déjà. Le titre éponyme, "Two Paths", et son intro plutôt heavy (oui, encore) déboucheront bien vite sur une rythmique rapide et imposante, alors que le chant clair semble prédominer. Le groupe s'appuie de plus en plus sur le contraste entre les deux voix, et ce n'est pas "King Of Storm" qui viendra me contredire, même avec ses hurlements poussés. Petri semble être en forme, mais le groupe décide de diversifier le chant depuis un moment. Pourtant, ce titre ne choque absolument pas, pas plus que "Feast With Valkyries" qui démarre avec l'accordéon de Netta. Axé sur cette dynamique plutôt festive, le groupe s'en servira probablement pour faire remuer une fois de plus la fosse tout en exposant la dernière venue lors des shows.

Alors que les mauvaises langues attendaient un titre sans originalité, voici "Don't You Say". Exploitant encore une fois le chant clair de Markus, ce titre n'a de folk que la rythmique, mais est étrangement très entraînant. On ne peut cependant pas en dire autant d'"I Will Never Kneel", qui servira cependant à déclencher des circle pits assez gigantesques dans n'importe quelle salle. Pourquoi se priver d'une composition résolument axée sur l'aspect festif tel que "God Is Dead" ? Si la thématique a été maintes et maintes fois explorée, la rythmique fait son effet, et quiconque se retrouvera à dodeliner de la tête inconsciemment !

"Hail To The Victor" revient sur un aspect plus épique et sérieux de la musique du groupe. Certains les pensaient incapables de faire autre chose que des titres dansants et délaissant les vraies origines du folk ? Eh bien je vous défie de maintenir cette version après ce titre et le suivant, "Unettomaan Aikaan" ! En effet, le dernier morceau, bien que très court, fait pleinement ressentir les racines du groupe. Aucun instrument saturé ici, mais bel et bien de l'engouement pour leur culture. En guise de bonus, "God Is Dead" et "Don't You Say" se retrouveront dotées d'une version alternative. Qu'est-ce qui les différencie des originaux ? Les cris. Plus courtes que les originales, ces compositions sont plus violentes que leurs versions d'origine, et j'espère qu'elles seront préférées pour les concerts !

Que dire de ce nouvel album... Eh bien Ensiferum font ce qu'ils savent faire de mieux ! Un mélange de folk metal entraînant sur des passages plus violents, mais toujours avec un son puissant. C'est ce qu'ils font depuis des années ? En effet. Mais pourquoi reprocher à un groupe qui fonctionne de faire ce pourquoi on les aime ? D'accord, ils prennent des risques, principalement grâce au chant clair sur quelques passages, mais cette tentative est payante. Les membres d'Ensiferum ont gardé leur objectif en tête et c'est avec plaisir que je les retrouverai dans quelques jours sur Paris pour le premier concert français de leur nouvelle ère !


Matthieu
Septembre 2017




"One Man Army"
Note : 16/20

Si on est amateur de folk metal, à l'annonce d'un nouvel opus d'Ensiferum, on se dit forcément : "Joie !". Encore un album qui va mettre de bonne humeur et vivement qu'ils passent par ici qu'on puisse aller faire la fête en concert... Ces dernières années, le combo finlandais nous avait offert deux albums assez variés, très symphoniques et épiques mais assez mitigés au niveau des critiques alors autant dire que ce "One Man Army" (au titre douteux) était attendu au tournant. Soit Ensiferum ressuscitait, soit ils perdaient la bataille, par le fer et dans le sang...

Si vous êtes fans de l'album "Iron" (2004), autant dire immédiatement que vous allez passer un sacré bon moment avec ce disque. Ensiferum nous fait un retour en force éblouissant. Nous assistons avec joie à la réapparition de riffs rapides, enragés et entraînants, au retour de vrai thèmes traditionnels et à des refrains qui seront clairement des hymnes en live (bon, d'accord, peut-être pas au niveau de "Lai-Lai-Hey"). Le disque s'ouvre sur une intro très agréable, déjà parce qu'elle a repris sa place d'intro et non plus de premier morceau acoustique de cinq minutes mais surtout parce que nous voyons dès lors le retour d'un thème aux allures celtes, joué à la flûte. Cet intro porte bien son titre ("March Of War"), c'est solennel, rythmé et ça monte en puissance pour nous exploser à la figure avec l'énorme "Axe Of Jugement", qui doit être le meilleur morceau du disque. Un tempo ultra rapide, des riffs efficaces à souhait, des parties épiques avec des choeurs... "Nous y sommes enfin, la grande bataille de notre temps" (bon, c'est fini oui, les références à Tolkien toutes les deux chroniques ?!). C'est très plaisant d'entendre à nouveau un Ensiferum que l'on croyait disparu. Il y a même des "innovations" dans ce disque et celle qui suit est plutôt drôle. En plein milieu de "Two Of Spades", nous avons affaire à un passage disco aux allures de cowboy fou bien kitsch, avec une basse en clin d'oeil à celle de "Another Brick In The Wall II" des Pink Floyd... En plus d'illustrer des bastons et de faire un joli retour aux sources, Ensiferum s'amusent, et ils font ça bien. Ce passage ne choque absolument pas et s'intègre parfaitement au reste du morceau. "Cry for The Earth Bound" nous offre des choeurs solennels et superbe. Ce long morceau nous montre aussi tout le savoir-faire du groupe. Il y a beau avoir un côté humoristique et second degré dans la musique d'Ensiferum, ce n'est pas pour autant que le groupe ne maîtrise pas la composition et ne sait pas faire de longues pièces, assez complexes et abouties. Il ne délaisse pas non plus les titres épiques et solennels : "Heathen Horde" et "One Man Army" en sont le parfait exemple...

La seule petite faiblesse de ce disque est l'antépénultième titre, "My Ancestor's Blood". Il n'y a pas réellement de lignes d'accroche, les couplets sont assez fades. Il semble être un morceau de remplissage ce qui est assez dommage. La longue pièce qui précède la clôture de "One Man Army" a des airs de B.O pour un western spaghetti, on pourrait presque y entendre du Enio Morricone. Le morceau est tout en progression et explose vers la moitié de sa durée. Ce "Descendants, Difiants, Domination" égale, voire surpasse, par bien des aspects les longues pièces qu'Ensiferum a pu nous proposer dans "From Afar" et "Unsung Heroes". Les autres allaient chercher une complexité qui rendait le titre pompeux et lourd, assez indigeste. Ici, malgré la longueur, on reste dans une certaine efficacité et des transitions très bien pensées qui font qu'on ne voit pas passer les onze minutes du titre. "Neito Pohjolan" termine l'album tout en douceur et dans la tradition finnoise. Malgré des airs de country, il s'agirait d'un humppa, la musique traditionnelle de ces régions du Nord. C'est un étrange morceau où voix d'Emmi, claire et douce, nous porte mais où on se croirait plus à l'Est qu'au Nord... Ensiferum a sorti un album où l'humour se mêle à la maîtrise et ou les ambiances épiques et guerrières sont on ne peut plus au rendez-vous ! Ils n'avaient pas sorti aussi bon album depuis "Iron", c'est dire...

Tiens, un second disque, non plus bleu mais jaune... Une suite ? Non non, les pistes bonus... Et quand on parlait d'humour, pour ces quatre morceaux supplémentaires, Ensiferum s'en paye une belle tranche. Aucun morceau n'est à prendre au sérieux. Le premier fait chanson à boire aux airs stupides, le second est une sorte de parodie de thrash metal, le troisième est une reprise de "Neito Pohjolan" mais chanté en anglais par Pettri cette fois et le dernier est une sorte de morceau typiquement heavy, qui parle de rock et de solo de guitare chanté par une Emmi rageuse... Bref, ces quatre titres ne sont pas des chefs d’œuvre mais ils ne sont pas faits pour ça, ils sont bien drôles, et montrent aussi qu'Ensiferum peut passer par plus ou moins tous les styles... Amusant mais pas indispensable...


Thomas
Avril 2015




"Unsung Heroes"
Note : 17/20

Mont-joie ! Le nouvel Ensiferum débarque dans ma boite aux lettres ! Heureusement, j’avais prévu une Hobgobelin pour l’écoute. Ouf, l’honneur est sauf !

D’entrée, l’intro "Symbols" remet les choses dans l’ordre. Eh oui, rappelles-toi, cher public assidu et friand d’hymnes guerriers, Ensiferum, l‘un de mes groupes cultes, avait frappé fort avec une discographie quasiment exempte de défauts, d’où ressortait le très édulcoré "Victory Songs" et l’expérimental mais très bon (et très critiqué) "From Afar". Hors donc, avec cette intro à la Conan et le morceau d’ouverture, l’énorme "In My Sword I Trust", les Ensiferum annoncent clairement la couleur : celle du sang et de l’acier. Le son, toujours puissant, reste sans concession, et on remarquera que Sami Hinnka (basse) est nettement plus présent qu’avant au niveau des vocaux.

Comme d’hab, avec les Ensiferum, et ce depuis "Victory Songs", les mélodies guerrières gagnent en harmonie au détriment, malheureusement, d’une certaine brutalité. Moi qui me plaisais à renommer les Finlandais en "Manowar du Brutal", me voilà bien sur ma faim : en effet, ici le brutal n’a certainement plus sa place. Si certains "pouka-blast" sont présents ("Last Breath"), les guttu sont nettement moins agressives encore que sur "From Afar" ou "Victory Songs". Les riffs sont plus mélodiques, moins "tranche-lard" mais toujours entraînants. Attention, je dis pas que c’est mauvais. Juste que sur ce "Unsung Heroes" les Ensiferum choisissent une autre façon de présenter leur sujet. Moins agressive, plus posée et mélodieuse, mais toujours efficace à mon sens. En tout cas, comme le dit Emmi dans "Celestia Bond", tout ça est clairement assumé : "I don’t want to wake up".

Clairement, cet album me plaît. Il me plaît même beaucoup. Mais que les fans de "Iron" ou de "Ensiferum", premier opus mythique de la formation, ne se fassent pas d’illusions : ce n’est pas avec ce très bon "Unsung Heroes" que les Finlandais remettent de la viande sur leur épées humides du sang de leurs adversiares. Non, pour le coup, on est plutôt dans la forêt avec les elfes et les fées.

Un même monde. Deux visions. Mais moi j’y retourne. Yaaaaaaaaah !


Groumphillator
Septembre 2012


Conclusion
L'interview : Sami Hinkka

Le site officiel : www.ensiferum.com