Le groupe
Biographie :

Evilyn est un groupe de death metal avant-gardiste américano-australien formé en 2017 et actuellement composé de : Alex Weber (basse / Malignancy, Svengahli, WAIT, ex-Wisteria, Exist), Robin Stone (batterie / Ashen Horde, Body Wall Defect, Chestcrush, Diabys, Enticer, Gods Of Eden, Imperfectionist, Norse, Oppose The Sun, Power Concept, Sarcophagum, Somnium Nox, Virulent Depravity) et Anthony Lipari (chant, guitare / Thoren, Torturous, ex-Vihaan). Evilyn sort son premier album, "Mondestrunken", en Août 2024 chez Transcending Obscurity Records.

Discographie :

2020 : "Inside Shells" (EP)
2024 : "Mondestrunken"


La chronique


Evilyn sort de l’ombre. Quatre ans sont passés depuis leur premier EP en 2020, et le groupe international composé d’Anthony Lipari (guitare 0 /chant, Thoren), Alex Weber (basse, Malignancy, Exist, Obscura en live) et Robin Stone (batterie, Norse, Ashen Horde, Chestcrush) signe chez Transcending Obscurity Records pour présenter "Mondestrunken".

"Mondestrunken" est mon premier contact avec le groupe (peut-on parler de supergroupe, au vu des CVs des membres ?), et bien que je connaisse le principe du terme avant-garde death metal, je suis toujours aussi surpris de constater à quel point on peut créer un mélange aussi protéiforme et cohérent. Les morceaux se suivent, s’enchaînent et ne se ressemblent absolument pas, se laissant aller à des éruptions de violence ou au contraire des parties beaucoup plus lentes et lourdes mais toujours avec une complexité, ajoutant ça et là des harmoniques dissonantes et inattendues qui relancent la machine. Le groupe a fait appel à Jeanne Comateuse (Nightmarer) pour le mix, mastering, mais également pour l’artwork malsain qui retranscrit parfaitement l’ambiance chaotique de l’album, laissant cette masse étrange avancer à son propre rythme.

Côté son, si les guitares sont généralement très abrasives et la batterie très précise, la basse a une touche très old school et ronflante, tout comme les parties vocales massives de ces dix titres changeants et dérangeants. Je retiendrai pour ma part l’écrasant "Bloviate" qui déferle par vagues et nous assomme régulièrement, mais aussi "Interwoven", une composition assez constante qui donne à la batterie un rôle beaucoup plus agressif, sans oublier "Eat The Elite", le dernier titre, qui est à la fois plus court et plus explosif que les autres.

Evilyn est clairement guidé par la folie, "Mondestrunken" en est la preuve irréfutable ! Si les musiciens sont tous extrêmement doués et parviennent à donner de la cohérence à chaque titre, il est indéniable qu’ils restent tous très étranges et imprévisibles !


Matthieu
Août 2024


Conclusion
Note : 15/20

Le site officiel : www.facebook.com/evilyndeath