Festergore sort son premier album ! Après un EP et un split, Andrew O (guitare), Steve
Pro (batterie), Tom Mahoney (guitare), Ryan Lee (chant) et Tom Nelson (basse) signent
chez Personal Records pour dévoiler "Constellation Of Endless Blight".
On découvre avec "Ironborn", la première composition, un son malsain et extrêmement
agressif caractéristique d’un death metal sombre, auquel les parties vocales massives
s’intègrent sans mal lors des moments les plus vifs. On y reconnaît la touche américaine old
school ravageuse, mais également des influences plus tranchantes comme sur les
passages lents qui mènent à "Glass Casket" où Anthony Bramante (Phantom, ex-Nuclear
Assault) leur prête main forte, ajoutant une dose de folie aux parties lead et créant un
contraste avec la rythmique épaisse. "SMA" prend la suite avec cette même rage, proposant
une nouvelle dose de riffs violents à une allure assez constante, assurant une frappe
efficace suivie par l’inquiétante "The View From Halfway Down" qui pourrait parfaitement
servir de bande-son au carnage d’un film d’épouvante, que ce soit sur la partie énergique du
début ou le moment plus lent.
"Synchronizing The Kozmos Part I" fait revivre cette atmosphère
étouffante et angoissante tout en nous autorisant un arrêt temporaire de l’agressivité, mais
"Surrender To Madness" y reviendra bien vite avec tous les éléments habituels, que ce soit le
blast inarrêtable, les riffs criards ou les vociférations puissantes. Le final nous laisse à peine
reprendre notre souffle, mais "Cryogenic Decay" nous écrase bien vite à son tour avec une
approche tout aussi brutale où les leads s’en donnent à coeur joie pour rejoindre
"Synchronizing The Kozmos Part II", nouvel interlude torturé mais relativement mélodieux. Le
groupe n’en a pas fini avec nous, frappant avec "What Once Was Proud" qui me fait
rapidement penser à un Bolt Thrower des années 2000 avec son approche martiale (et son
titre, soyons honnêtes), mais avec des éruptions de fureur supplémentaires avant de
prendre fin.
Si vous aviez peur pour la survie du death metal old school, Festergore est là pour vous
rassurer. "Constellation Of Endless Blight" sent bon les années 90, le cadavre fumant et le
gros riff bien gras !
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