Forza Italia ! Voilà sûrement les seuls mots que vont comprendre nos amis voleurs de portefeuilles.
Je me retrouve avec un album de heavy metal à chroniquer, c’est cool de changer un peu de style et de varier les plaisirs. Je dois dire ça à chaque fois que je me retrouve avec un skeud qui sort de mon ordinaire.
Le heavy, enfin j’oserais même dire le "hard rock", oui ce terme qui est devenu "metal" avec le temps, n’est plus trop ma tasse de thé depuis les années 80, sauf à de rares exceptions.
Hellraiser ne fait pas dans le saignant, à l'inverse du film, il fait dans le soft qui passe sur la sixième chaîne entre 14h et 17 heures. Mais non, je ne dénigre pas… pas encore du moins.
"Revenge Of The Phoenix", c’est du hard rock (ou heavy peu importe) comme on en a déjà entendu 150 millions de milliards de fois.
Bien sûr que c’est bien produit, bien sûr que la pochette est magnifique, et je ne peux de façon descente critiquer le fait de faire du heavy, si c’est la musique qu’ils aiment, eh bien je les encourage à continuer dans cette voie-là.
J’ai eu beau écouter trois fois cet album depuis que je l’ai reçu, reculant chaque jour l’échéance de la chronique en l’écoutant à nouveau... rien n’y a fait, la musique est bonne, mais ça n’a pas la pêche d’un TNT (le groupe), ni le sens de la mélodie d’un Great White.
"Gates Of Fate" me ressert un "fight for your life", je n’en peux plus de cette phrase, putain de merde.
Le chanteur a dû pas mal penser à Don Dokken, tout en étant très loin d’avoir un quart de son niveau.
Si je voulais faire découvrir le heavy à quelqu’un, je lui ferais très probablement écouter cet album, en prenant soin avant de quitter les lieux afin de ne pas couper l’album en plein milieu, étant en proie à une irritation auditive.
9 morceaux (intro comprise), neuf compos qui manquent d’envergure, de puissance, d’originalité, un chant à revoir un peu car il a tendance à aplanir toute la musicalité des morceaux.
"Revenge Of The Phoenix", la ballade du skeud, n’y fera rien non plus, le cœur n’y est pas... enfin je parle de mon côté car sûrement qu’eux, ils ont mis tout le leur, ainsi que toute la foi qu’ils ont dans le heavy, dans cet album.
Le risque est grand, voire immense, quand on sort un disque de hard rock ou de heavy. Hélas, triple hélas, car il y a une compo exceptionnelle dans cet album et quand je dis "exceptionnelle", je ne déconne pas, elle fait 8 minutes et c’est "The Purge". Il y a des putains de montées et descentes de rythmes dans ce morceau, comme j’en ai rarement entendues. Le chanteur pousse à son maximum et là il se passe un truc de dingue, j’en ai des frissons sur les bras. Cette compo est bien plus actuelle dans sa structure que les autres, voilà l’orientation que le groupe devrait prendre car là, on est dans le morceau d’exception. La jouissance de huit minutes. Putain, ce morceau, rien que pour lui, j’achèterais le skeud sans problème.
Les 56 minutes ne sont pas désagréables à écouter quand on ne cherche pas autre chose que d’écouter du heavy de facture correcte mais sans plus.
Mais un morceau d’exception, ça fait quand même juste contre huit compos moyennes.
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