Sur ce split CD, on retrouve 4 titres de Primal Age enregistrés au LDC Studio par Jérome Turblin : "Positive Way To Live", un titre de 3min50, encore une fois la complexité instrumentale est mise en avant et est parfaitement audible, la structure est variée, les riffs bien posés ; "Human Fucking Behaviour", les chœurs sont particulièrement appréciables, la batterie est puissante, la voix rageuse et l'ensemble basse / batterie percutant, avec en prime des riffs mélodiques ; "While Real Problems Are Hidden" est un titre de 4min30 assez poignant, la mélodie souligne avec une dimension dramatique l'intensité des images de destruction de la faune et la flore (il faut savoir que Primal Age est un groupe engagé dans la défense des animaux et dans le milieu vegan, ils s'investissent aux côtés de nombreux groupes pour la cause animale, je vous invite à visionner le clip de ce titre) ; "My Dear Freedom" est un condensé de 2min26 de rapidité ravageuse, le chant te crache sa haine en plein visage (en duo avec Alan, chanteur du groupe As We Bleed), de gros choeurs, un passage bien lourd, une agressivité musicale sans trop en faire et une énergie toujours aussi présente.

xMostomaltax nous propose 4 titres puissants et bien metal : "Our Anger" et ses 4min28 de gros riffs bien lourds, avec du groove, un son sale et trash, un featuring avec Primal Age, je vous laisse découvrir le clip ; Just Words est rapide et efficace, je n'accroche pas trop au solo à 2min11 mais on repart sur du lourd et ce, sur la même base, jusqu'à 3min15. "No Yield" surprend par ses riffs black metal, on reste dans l'agressivité, jusqu'à des riffs bien lents pour marquer la fin ; "Darkness" est très mélodique, des passages viennent casser la rythmique pour créer un effet, j'accroche à la chanson à partir de 4min20.

Cherish clôt ce split avec 4 titres : "Droupouts From The Real World" et ses 4 minutes de bon groove, de riffs saccadés ; "Here I Am" est un peu plus hardcore, la voix varie bien et reste énergique ; "Empty Gun Clip" est un peu trop couvert par la voix, les parties batterie sont simples et efficaces, avec quelques bons breaks, même si on a l'impression que certains titres se ressemblent un peu trop ; "Realistic Scenery" surprend avec son bref changement de gros riffs bien sales et sa ligne un peu plus malsaine, dommage que ce passage soit court, on perd en intensité en se retrouvant encore une fois dans le linéaire.