Le groupe
Biographie :

Formé en 1996 en région Parisienne, Lazy sort une premère démo en 1998 et un premier EPen 2001, distribué par des réseaux indépendants. Les 1000 copies sont rapidement épuisées, les critiques unanimes et la Fnac sacre le disque "meilleur autoproduit metal". A son actif, une cinquantaine de concerts et premières parties remarquées (Aqme, Boost, Biocide, Wünjo.). Lazy enregistre en 2004 un second EP chez Francis Caste aux studios Sainte-Marthe à Paris. Cet EP 6 titres est distribué par Musicast dés le 21 Septembre 2004 dans toute la France. Toujours en collaboration avec Francis Caste, Lazy décide d’aller encore plus loin et enregistre un album sans concession aucune, toujours dans des conditions de prises directes. Les 11 titres délivrés laissent éclater l’énorme talent de composition du groupe. L’expérience acquise sur la route est manifeste : Sébastien pose des mélodies dignes des plus illustres chanteurs de hard rock, les solos de guitare endiablés sont omniprésents, la solidité et la cohésion de l’ensemble est impitoyable. Immédiatement convaincu, le fameux label indépendant At(h)ome (Aqme, Lofofora, Wunjo…) décide de signer le groupe. L’album, intitulé "Rock Against Rock", bénéficiera d’une distribution nationale (Wagram) dès sa sortie le 6 février 2006 et sera suivi d’une tournée sur l’ensemble du territoire Français. En effet, Emma (qui n’est autre que le tourneur de Gojira…) a décidé de prendre Lazy sous son aile et s’occupe désormais du développement du groupe sur toutes les scènes.

Discographie :

1998 : Démo
2001 : "Nuthin But Your Truth"
2004 : EP 6 titres
2006 : "Rock Against Rock"


Les chroniques


"Rock Against Rock"
Note : 14/20

Lazy fait dans le rock 'n' roll pur et dur dans toute sa splendeur, un son brut, une voix cash et criarde, des riffs bouillonants. Entre rock 'n' roll et metal se positionne cet album, la voix rend le contenu plus rock que metal sur le début de l'album puis se transforme en véritable Phil Anselmo sur les passages criés sur la fin de l'album, notamment le morceau "Koma White" qui reprend le metal de cette époque là. L'album fait assez live, on ressent une énergie qui se dégage des compositions, une envie de pogo et de bière surgit en moi tout droit de mon lecteur CD. Les riffs de guitare ne sont pas super inventifs et semblent avoir déjà été entendus mais ils sont bien réalisés et s'enchaînent bien dans leur structuration, de toute façon ils ne prétendent pas réinventer le rock 'n' roll, juste jouer du rock 'n' roll. Une recette efficace qui doit l'être 10 fois plus en concert. Un album très sombre et noir, très plaisant sans aucun artifice ni passage electro ni autres gourmandises actuelles, les Lazy reviennent à l'essentiel du rock pur et dur... un bon album rock 'n' roll.


Keish
Août 2007




EP 6 titres
Note : 15/20

Lazy débarque avec son second EP 6 titres, enregistré en condition "live" par Francis Caste aux studios Sainte-Marthe à Paris. Dès les premières minutes, on constate une production de qualité, à la fois brute et propre. Musicalement parlant, Lazy frappe dans un néo metal burné, voire dans un gros rock dans la plus pure veine Américaine. On pense de suite à un metal bluesy à la Pantera, à un metal teigneux à la Anthrax de ces dix dernières années ou encore à un metal aux vocalises rocailleuses à la Snot ou à la Soil. Vous l'aurez compris, il est bien difficile de cerner la musique de Lazy tant celle-ci est autant diversifiée que hargneuse. Ces gars-là ont en tous cas une grosse culture metal Américaine, c'est indéniable ! Si le tout premier morceau "Koma White" a pour mission de frapper un grand coup d'entrée avec une batterie qui cogne sec, des riffs qui font l'effet de grosse baffes et un chanteur qui y met toutes ses tripes, "Promotionnal Song", quant à lui, calme un peu les esprits (façon de parler !) et nous montre toute l'étendue du registre vocal de son chanteur Buzz, assez impressionant ! "The Boy Chronicle" est un bon morceau de gros rock 'n' roll percutant que je recommande particulièrement aux fans de metal Texan. Le CD repart tout en puissance avec les "How Particular" et Irresponsible Riot Act", l'auditeur n'a absolument pas le temps de s'endormir, ni même de s'assoupir. Le son de Lazy nous tient en haleine du début à la fin. La fin, d'ailleurs, c'est "Scattered", qui clôture la galette avec un metal à la fois un peu plus aérien et plus torturé, tel un Deftones. Un CD qui m'a sacrément surpris et que je recommande aux métalleux de tous bords.


Petebull
Décembre 2004


Conclusion
Le site officiel : www.lazy.fr