"Mechanics Of Predacity"
Note : 16/20
Maintenant que le concept "Alchemy Of Souls" est terminé, Lords Of Black revient avec un album dans un format plus classique avec "Mechanics Of Predacity". On sait qu'on va y trouver du heavy / power metal racé, nerveux, mélodique et puissant et jusqu'à maintenant le groupe n'a jamais déçu donc on y va le cœur léger et les oreilles grandes ouvertes.
"For What Is Owed To Us" nous fait une belle feinte avec son début en acoustique, une bonne manière de nous faire baisser notre garde avant de nous asséner un heavy metal toujours aussi puissant et doté de cette petite touche plus sombre qui fait plaisir. Les riffs sont massifs, le groupe montre les crocs et ce premier morceau ouvre les hostilités de fort belle manière. On sent évidemment l'influence inévitable de Judas Priest sur ce heavy metal énervé, vindicatif et puissant. Lords Of Black remet de suite les pendules à l'heure et confirme qu'il n'a toujours pas l'intention de plaisanter, on va se prendre du bon gros heavy / power dans la tronche pendant une heure et on s'en réjouit d'avance ! "Let The Nightmare Come" enchaîne avec un côté un peu plus moderne et de gros riffs à l'appui avant de partir sur une bonne cavalcade à l'ancienne à gros coups de tapis de double grosse caisse. Et bien entendu, on a toujours la voix et les lignes de chant accrocheuses de Ronnie Romero qui fait une fois de plus des étincelles au micro. Alors non, cela n'invente rien, vous ne trouverez pas d'originalité renversante par ici puisque ce n'est pas du tout le propos. Par contre, si vous cherchez un très bon album de heavy metal couillu, mélodique, un poil plus sombre que la moyenne et fédérateur, "Mechanics Of Predacity" coche toutes les cases. Lords Of Black n'a pas perdu son inspiration et le savoir-faire explose sur chaque morceau, avec toujours un riff ou une ligne de chant pour accrocher l'oreille et ne plus la lâcher. C'est bien simple, même quand les morceaux sont longs et tapent dans les six ou sept minutes, le temps semble défiler bien plus vite, ce qui est toujours bon signe !
Bon, à la limite, on peut reprocher à "Can We Be Heroes Again" d'être un peu trop cheesy comme on dit, trop sucré et gentillet dans ses mélodies, il fait un peu tache dans le décor et doit être un des rares signes de faiblesse de ce nouvel album. On dirait que Lords Of Black essaie de chasser les terres de U2 et non seulement ce n'est pas cohérent avec le reste de l'album mais en plus ce n'est pas terrible non plus. "Crown Of Thorns" remet les pendules à l'heure juste après et son mid-tempo nous rappelle parfois les bonnes heures d'un Dio en solo. "Obsessions Of The Mind", quant à lui, se montre moins inspiré avec un côté plus hard rock un peu trop gentillet là aussi, ce qui fait qu'on commence à sentir une petite baisse de régime en deuxième moitié d'album. Une petite déception quand on entend les premiers morceaux et le talent du groupe quand il s'agit d'envoyer du bon gros heavy metal puissant et direct. Heureusement que l'album se termine sur l'énergique et efficace "Born Out Of Time" qui balance la sauce dans la grande tradition avec lignes de chant accrocheuses, riffs acérés et mélodies fédératrices malgré un refrain peut-être un poil trop joyeux dans la lignée d'un vieux Helloween. Mais juste avant ça, le groupe balance son petit pavé de onze minutes, "A World That's Departed" qui le voit explorer une facette un peu plus progressive et jouer avec les ambiances. Par contre, les soli de guitare sont toujours très bons et mélodiques et ils sont assez nombreux sur ce nouvel album une fois de plus. On ne perd donc pas la personnalité du groupe mais on se retrouve avec une deuxième moitié d'album plus faible que la première qui démarre assez fort.
Lords Of Black revient donc avec un "Mechanics Of Predacity" très efficace dans sa première moitié, moins dans la seconde, mais qui balance quand même globalement du bon heavy metal puissant, mélodique et accrocheur. On regrette quand même cette petite baisse de régime qui arrive en milieu d'album car la première moitié est vraiment efficace et amplifie d'autant plus le côté trop gentillet de certains morceaux.
"Alchemy Of Souls Part II"
Note : 16/20
Comme prévu, Lords Of Black est de retour un an après la sortie de "Alchemy Of Souls Part I" avec la suite tout simplement nommée "Alchemy Of Souls Part II", bravo à toutes les personnes qui avaient deviné le titre, vous êtes très perspicaces ! On repart donc avec plaisir pour une bonne louchée de heavy metal pur et dur comme sait si bien le faire le groupe.
Après une petite intro orchestrale pour poser l'ambiance, c'est "Maker Of Nothingness" qui prend le relais avec un heavy metal mid-tempo et mélodique comme on l'aime. L'ambiance est assez sombre et les riffs sont puissants, ce qui fait que même si Lords Of Black propose un tempo plus posé, on se prend notre dose de metal en fusion. "What's Become Of Us" poursuit sur cette lancée sombre mais accélère un peu le rythme avec de bons coups de double grosse caisse et un refrain très accrocheur une fois encore. Pas de doute, on retrouve le savoir-faire Lords Of Black et même si seulement un an s'est écoulé entre les deux parties de cet album concept, l'inspiration n'en a pas souffert et la qualité est au rendez-vous. Comme son prédécesseur, "Alchemy Of Souls Part II" nous balance une tripotée d'hymnes heavy metal aussi puissants qu'accrocheurs et le headbanging est garanti ! On connaît la formule mais ça fonctionne à tous les coups et on se laisse embarquer sans sourciller pour cette virée d'une heure dans les contrées du heavy metal couillu et mélodique. On retrouve un album un peu plus mid-tempo cette fois mais la puissance est bien là, les riffs de bûcheron se succèdent, le chant de Ronnie Romero se fait toujours aussi félin et les lignes de chant vous entrent dans le crâne dès les premières secondes. Ne cherchez pas, tout est là et à moins d'être totalement réfractaire au heavy metal, il n' y a vraiment aucune raison de ne pas prendre son pied à l'écoute de ce nouvel album. C'est classique mais c'est sacrément bien foutu et le talent de composition de ces gars là fait que ça frappe systématiquement au but. "Death Dealer" est d'ailleurs un très bon exemple de ce constat, on a le groove, la puissance, la mélodie, bref tout ce qu'il faut pour faire un bon morceau de heavy dans la plus pure tradition.
"In A Different Light", quant à lui, propose de partir sur quelque chose de plus intriqué avec pas mal de contretemps et de cassures rythmiques, un contraste assez saisissant quand on connaît la puissance que le groupe peut déployer le reste du temps, et une bonne façon de varier les ambiances. "Fated To Be Destroyed" balance carrément des riffs thrash et se montre bien plus méchant et teigneux que le reste de l'album avec un petit solo de batterie final qui n'est pas sans rappeler un certain "Painkiller", de quoi redonner un bon gros coup de patate en fin d'album. Un gros coup de pied que balance aussi le tout dernier titre "No Hero Is Homeless" avec là aussi des riffs thrash bien méchants et un rythme très énervé lui aussi. Les refrains restent mélodiques mais ces deux derniers morceaux balancent la sauce comme il faut et mettent un bon gros coup de massue final à un album qui ne manquait déjà pas de puissance et de tripes ! Comme d'habitude, tout ça est enrobé dans une production aux petits oignons signée Roland Grapow qui offre au groupe suffisamment de clarté et de puissance pour faire sonner cette nouvelle brochette de morceaux aux allures de manifeste. Malgré le fait que la plupart des morceaux atteignent les cinq minutes, il n'y a aucun passage à vide et Lords Of Black arrive à accrocher l'oreille et à garder le cap de l'efficacité pendant une bonne heure. Sachant que le premier volet est sorti il y a à peine plus d'un an et qu'il durait pas loin d'une heure lui aussi, on se dit que le groupe est en forme en ce moment et que Ronnie Romero a décidément bien fait d'y revenir après son bref départ. Notons que l'on trouve comme souvent chez Lords Of Black une reprise en fin d'album, en l'occurence le "Sympathy" de Uriah Heep qui est assez fidèle à l'originale en dehors du chant et des guitares bien plus puissantes évidemment.
"Alchemy Of Souls Part II" est donc un nouvel album aussi efficace, puissant et mélodique que son prédécesseur. On y entend peut-être un peu plus de mid-tempo mais Lords Of Black amène sufisamment de variété pour que cette heure de heavy pur jus ne présente aucun temps mort. Une fois de plus, le parié est réussi et ce groupe est décidément à considérer comme une valeur sûre du genre.
"Alchemy Of Souls Part I"
Note : 16/20
Lords Of Black, dont je vous avais déjà parlé en ces pages, est de retour avec un nouvel album annonciateur d'une saga puisqu'il répond au nom de "Alchemy Of Souls Part I". Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre qu'il s'agit d'un album concept et qu'il y aura au minimum une suite. Sachant que le groupe est très bon dans ce qu'il fait, je signe !
Et justement, il fait quoi ce groupe me direz-vous ? Ben du heavy pur et dur, ça n'a pas changé et tant mieux ! "Dying To Live Again" ouvre l'album et envoie le pâté d'entrée de jeu avec de bons gros riffs puissants et un riff mélodique, accrocheur et fédérateur dans la grande tradition de tous les géants du heavy metal. Pas un monstre d'originalité on est d'accord mais en termes d'efficacité par contre, Lords Of Black se pose là et n'a pas de leçons à recevoir. La plupart des morceaux, en dehors de quelques ballades vite fait, ont une patate incroyable et le groupe balance un heavy metal énergique et toujours accrocheur avec en plus le chant bien rageur de Ronnie Romero qui fait des miracles une fois de plus. L'intro à la batterie de "Deliverance Lost" nous renvoie à celle de "Painkiller" et le reste du morceau se montre agressif et plus sombre et méchant. Quelques sonorités progressives se font discrètement entendre tout au long de l'album et cohabitent sans problème avec ces riffs de bûcheron qui prennent le reste de la place. Lords Of Black fait preuve ici d'un talent de composition incontestable et nous balance une série de brûlots tous plus frondeurs les uns que les autres. "Alchemy Of Souls Part I" est aussi un peu plus court que son prédécesseur, même s'il affiche tout de même cinquante-sept minutes au compteur, par conséquent le tout se fait un peu plus compact et direct. Les soli de guitare sont dans la lignée des grands shredders et gardent toujours un minimum de mélodie pour ne pas virer à la démonstration stérile, là encore comme dans la grande tradition du heavy. Il n'en reste plus tant que ça de nos jours pour pratiquer ce genre de heavy puissant à l'ancienne et Lords Of Black enterre clairement la concurrence les yeux bandés et les mains dans le dos.
Si "Icons Of The New Days" pouvait montrer certaines longueurs avec ces soixantes-douze minutes, ce n'est pas le cas de ce nouvel album qui fonce droit au but et ne perd pas de temps en palabres. Lords Of Black a toujours été un bon groupe et a toujours déployé un heavy très efficace mais cette fois le groupe est monté d'un cran et se montre encore plus inspiré. Pas étonnant que Ronnie Romero qui avait décidé de quitter le groupe à cause de sollicitations trop nombreuses soit revenu en entendant les nouveaux morceaux. Il aurait d'ailleurs été dommage de perdre cette voix puissante et rageuse, la qualité de la musique du groupe ne repose évidemment pas que là-dessus mais c'est tout de même un plus non négligeable. Les claviers qui se montraient parfois un peu kitsch sur "Icons Of The New Days" sont plus en retrait cette fois et sonnent bien mieux quand ils se font entendre. Vu l'orientation plutôt énergique que le groupe a décidé de prendre sur "Alchemy Of Souls Part I", les claviers n'ont de toute façon pas beaucoup de place pour s'imposer et les guitares sont reines ici. Les gros riffs se succèdent et la puissance de l'ensemble donne un petit surplus de patate à la musique de Lords Of Black qui n'en manquait déjà pas. "Ides Of Blood" lève un peu le pied mais pas pour balancer une ballade, le groupe en profite au contraire pour balancer un morceau plus lourd aux forts accents bluesy du plus bel effet ! Le point d'orgue de l'album étant évidemment le morceau-titre et ses dix minutes au compteur qui voit Lords Of Black se faire plaisir au niveau des ambiances. Une intro acoustique qui laisse sentir une ambiance mélancolique avant d'embrayer sur des riffs lourds et puissants, soutenus par quelques petits coups de double pour une ambiance plus sombre que le reste de l'album.
"Alchemy Of Souls Part I" prend toutes les qualités de Lords Of Black et les pousse encore un cran au dessus. Un nouvel album puissant, sombre, mélodique, accrocheur et certes pas foncièrement original mais diablement efficace ! Que ceux qui pensent que le heavy est mort se mettent ça dans les esgourdes et revoient leur jugement.
"Icons Of The New Days"
Note : 14,5/20
Je vous avais déjà parlé de Lords Of Black à la sortie de leur deuxième album, "II", ils sont de retour cette année avec "Icons Of The New Days". Un bon pavé soit dit en passant puisque l'album atteint les soixante-douze minutes, les amateurs de heavy puissant et mélodique devraient donc avoir de quoi faire.
"World Gone Mad" nous accueille avec des couplets et un refrain bien accrocheurs et des mélodies très présentes sur un tempo assez mid-tempo. Près de sept minutes au compteur pour un morceau d'ouverture, on peut dire que le groupe ne perd pas son temps et entre dans le vif du sujet d'entrée de jeu ! Techniquement, c'est toujours aussi propre, le son est gros et puissant et le chant de Ronnie Romero toujours aussi bon et adapté au style. On retrouve d'emblée ce côté direct et accrocheur, Lords Of Black n'aime pas mettre trop de fioritures dans ses morceaux malgré une durée assez longue la plupart du temps. Les morceaux durent souvent entre cinq et sept minutes, sauf "All I Have Left" qui ferme l'album et qui s'amuse à dépasser les onze minutes. Encore une fois, on sent tout de suite que le groupe n'a pas prévu de réinventer quoique ce soit mais que son heavy est toujours aussi bon et que l'équilibre entre puissance et mélodie est toujours aussi maîtrisé. Même si le groupe connaît ses classiques, il parvient à insuffler une touche de modernité dans son heavy pour ne pas sonner comme une redite du passé, même si cela passe parfois par des sons de claviers un peu kitsch. En tout cas, ces gars savent toujours composer de bons morceaux et en matière d'efficacité et d'accroche il y a de quoi faire sur "Icons Of The New Days", faisant de ce nouvel album un digne représentant du genre qui devrait une fois de plus trouver son chemin vers les oreilles des fins gourmets du heavy.
Malgré sa longue durée, j'avoue que l'album passe assez vite, ce qui est la preuve incontestable que les morceaux sont bons et que le groupe sait y faire lorsqu'il s'agit d'accrocher l'oreille. Les traditionnelles power ballads sont de sortie aussi, que ce soit avec "The Way I'll Remember" ou "Not In A Place Like This", de quoi amener une ambiance un peu plus mélancolique sans tomber dans la niaiserie avec notamment quelques parties acoustiques. En parlant d'ambiances, celles de ce nouvel album sont peut-être un poil moins plombées que celles de "II" même si on ne tombe jamais dans la joie de vivre d'un Helloween pour autant. On a même droit à de l'épique aux relents guerriers sur "King's Reborn" qui, une fois de plus, balance un heavy dans le plus pur esprit avec des riffs mélodiques mais puissants. "Long Way To Go" nous rappelle au bon souvenir d'un certain Judas Priest, bref une fois de plus on est dans la pure tradition du heavy et ça fait toujours du bien à entendre. Ce style de metal n'est plus si populaire que ça de nos jours mais il reste toujours les gardiens du temple pour perpétuer la flamme, celle d'un style qui a fait entrer les vieux cons comme moi dans le metal. Outre Judas Priest et Helloween, plus sur le précédent album que sur ce nouvel effort pour ces derniers, on sent aussi quelques petites louches d'Iron Maiden sur certaines harmonies.
Bref, si vous aimez le heavy puisant et mélodique et que vous avez aimé le précédent album, vous pouvez foncer les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes, il y a tout ce qu'il faut sur "Icons Of The New Days" pour assouvir votre soif de bon gros heavy.
"II"
Note : 17/20
Amateurs de heavy, voilà un gros morceau pour vous, à savoir "II" le sobrement nommé deuxième album de Lords Of Black. Au programme, un heavy pur et dur aux accents speed et power.
"Merciless" ouvre le bal après une petite intro de circonstance et balance d'entrée un heavy speed mélodique accrocheur et qui pourrait presque faire penser aux premiers Helloween mais la joie en moins (pas vraiment étonnant quand on sait que c'est Roland Grapow qui a produit la bête). En effet, Lords Of Black, sans balancer un heavy dépressif non plus, propose une musique plus agressive et sombre que celle du ténor du heavy speed précité. Ce côté très joyeux voire naïf qu'on trouve chez beaucoup de groupes de heavy speed laisse la place chez Lords Of Black à un côté bien plus épique et rentre dans le lard et donc de temps en temps des sonorités un peu plus modernes et puissantes. Un mélange foutrement efficace sur cet album avec lequel il est difficile de ne pas headbanguer comme un con devant ses enceintes ! Le tout est soutenu par le chant irréprochable de Ronnie Romero qui participe aussi à la reformation de Rainbow ! Si les Espagnols de Lords Of Black n'inventent rien, ils ont tout de même le mérite d'avoir un talent de composition indéniable et de mélanger deux écoles du heavy à leur sauce pour en faire un album percutant, accrocheur et qui nous tient en haleine malgré sa durée d'une heure. Les morceaux durent quasiment tous entre 4 et 5 minutes et vont à l'essentiel, pas de fioritures inutiles sur ce deuxième album, que de l'efficacité, de la mélodie et du riff de tueur.
Ce nouvel est ce qu'on appelle une usine à tubes, il n'y a pas un seul morceau qui ne s'ancre pas immédiatement dans votre tête. Tous les refrains sont des modèles d'accroche, les soli sont excellents, les riffs sont puissants et épiques, le chant est époustouflant, bref c'est la claque du début à la fin ! Le seul reproche que certains grincheux pourraient faire au groupe encore une fois c'est que ça n'invente rien, mais honnêtement quand on écoute du heavy est-ce qu'on s'attend à de l'innovation ? Non, on recherche l'efficacité, la mélodie, la puissance, or il se trouve qu'on a tout ça chez Lords Of Black. Et puis franchement, puisque j'ai fait un parallèle avec Helloween, on peut parler d'Edguy qui ne proposait rien de véritablement nouveau à l'époque des "Vain Glory Opera" et "Theater Of Salvation" et qui a pourtant été encensé chez nous pour la simple et bonne raison que ces albums étaient extrêmement bons. Le parallèle peut paraître un peu douteux mais les membres de Lords Of Black ont dû eux aussi beaucoup écouter Helloween et cet album présente le même schéma que ceux d'Edguy à l'époque, ce n'est pas nouveau mais c'est très bon et sacrément bien foutu ! Niveau production, comme je le disais, c'est Roland Grapow qui est aux manettes, je pense par conséquent qu'il est inutile de s'y attarder et qu'il suffit de dire que ça sonne extrêmement bien. A noter que sur la version japonaise on trouve une reprise de "Lady Of The Lake" de Rainbow et de "Innuendo" de Queen.
Deuxième album percutant, accrocheur, mélodique, épique et puissant de la part de Lords Of Black. Une pièce de choix pour tous les amateurs de heavy sombre à la croisée du speed et du power.
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