"Live In Lembarzik" : alors “Live” c’est assez transparent. En revcanche, “Lembarzik” un peu moins. “Lembarzik”. n’a rien à voir avec l’ancien URSS ni même un quoi paumé à la frontière Polonaise. “Lembarzik” renvoie au Lembarzique Café. Pour le point géographique, le Lembarzique Café c’est à Lembras, du côté de Bergerac. Du coup, affirmons-le : la Dordogne représente !
En s’enregistrant “live”, Murder One prend un parti original tout en s’exposant davantage à la critique : une prestation live comportant naturellement souvent bien plus de “défauts” qu’un enregistrement studio. Dès "The Boxer", cet EP live quatre titres l’affirme : les concerts de Murder One sont énergiques. L’instrumental sous-accordé et fort en distorsion fait taper du pied, pour sûr ! La voix, quant à elle, pioche dans le registre du rock 80’s, pile entre Deep Purple et Scorpions. La production est soignée, on regrettera simplement que celle-ci ne laisse pas la parole au public ni quelques interactions de plus avec les curieux présents ce soir-là. Alors que "Living Dead" continuera sur la même lancée que le précédent titre, j’avouerai que "A Man Is Dying", dans une intention bien plus progressive, me perdra un peu avant que "The Dragon Awakens", inscrit dans la même essence que les deux premiers titres, me rattrape.
Malgré quelques passages faiblards, notamment du chant qui pêche un peu par moments, ce "Live In Lembarzik" est un bon moment. Si l’oreille percevra quelques slides ou notes hasardeuses qui prouvent que Murder One peut encore gagner en efficacité et en maîtrise, la dose de rock’n’roll est bien là. Reste à voir désormais ce que donnera un opus studio qui devrait, naturellement, rendre davantage justice à certains aspects de l’univers du groupe. En donnant plus de profondeur et de puissance à la voix du quatuor par exemple.
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