"Silves Ab Irato"
Note : 13/20
Near Form Offense met d'entrée les choses au clair en ne se revendiquant d'aucun mouvement particulier,
ce qui donne naissance à un neologisme des styles, "All School Fury Metal" ("toutes les écoles du metal").
Reste à voir si cela ne donne pas lieu à un assemblage de divers styles sans réels attaches les uns des autres.
A première vue NFO s'en sort plutôt bien, délivrant un metal coloré, où s'ajoute hardcore, rock, et autres
styles mélodiquement torturés. Les influences diverses y sont bien digérés donnant un rendu final pas déplaisant
et à la limite d'un post hardcore.
Le tout est plutôt bien mixé, et les instruments y trouvent leur place et nous évitant une cacophonie propice au style,
fort déplaisante et quelque peu crispante. Les guitares sont corrosives à souhait, accompagnées d'une batterie
percutante et d'un basse au son rond et chalereux.
La voix quand à elle se décompose en plusieurs tons, allant d'un chant clair à un autre plus torturé. Sans oublier
quelques petits passages où celle-ci s'aventure dans des sonorités assez burlesques et originales. Un groupe qui ouvre donc sa musique à plusieurs styles, mais assez sombres en général, et ne contrastant guère avec des paroles
sombres, qui dénoncent des aspects et autres actions peu glorifiantes de l'espèce humaine, dont des sujets d'acutalité
abordés notamment dans "Civil Soldier" et "Hemotone".
Ce n'est pas le disque de l'année ou du mois, au risque de me faire des amis, mais l'écoute de celui-ci est agréable et
permet de passer un bon moment à la découverte d'un groupe francais, un de plus et pas le plus mauvais.
"Flou Et Négatif"
Note : 13/20
"Near Form Offense", ce nom ne vous dit certainement pas grand chose mais à Chamonix il y a ceux qui font du ski et ceux qui font du metal. Near Form Offense fait même carrément du "all school fury metal". On ressent plusieurs influences mais globalement il s'agit d'un metal hardcore accrocheur, tantôt mélodique, tantôt violent à souhait. Le premier morceau, "Cérémonie" est une sorte de Psykup enragé, assez difficile à décrire mais pas mal efficace. Il n'est pas rare que le groupe parte l'espace de quelques secondes dans une folie typiquement grind comme sur "Civil Soldier". "Le Rêve Crève" fait pas mal penser aux compos de la première époque de Eths, époque "Autopise" et "Samantha". Ce n'est peut-être pas voulu mais c'est la première impression qui me vient à l'écoute de ce morceau. Le chant de Aks est tout aussi hurleur que celui de Candice, à la différence qu'il est plus diversifié. Voilà qu'arrive le dernier morceau du CD, "De La Bière"... c'est parti pour 1 minute 30 de carnage à la gloire de la boisson favorite des métalleux que nous sommes tous et d'ailleurs il est temps d'aller s'en boire une, je vous laisse !
|
|