"Yesterwynde"
Note : 14/20
Nightwish se passe de présentation. La formation finlandaise de metal symphonique est bien loin de son humble début en 1996, et dix albums plus tard, il est clair qu’elle a laissé sa marque. Tellement que même des gens qui n’écoutent pas de metal connaissent, du moins de nom, le groupe.
"Yesterwynde", dixième album du groupe donc, toujours sous la gouverne de Tuomas Holopainen, fera sans doute couler beaucoup d’encre. En effet, il faut, je crois, être très ouvert d’esprit pour consommer cet album assez dense. On ne pourra pas accuser, moi en tête de liste, le groupe de s’être assis sur ses lauriers avec "Yesterwynde". Les avis sont mitigés, même ceux provenant des amateurs de longue date du groupe. Pour ma part, je le suis également. J’entends beaucoup de références au passé du groupe, puisque le tout demeure du power metal symphonique, mais justement, je ne pensais jamais écrire cela un jour, mais c’est beaucoup trop orchestral. Parfois, les arrangements écrasent tellement le tout que même la grande voix puissante de Floor est reléguée aux oubliettes.
Je me demande, en toute honnêteté, bien que ce soit "son" groupe depuis 1996, si le fait que M. Holopainen demeure le compositeur et l'idéateur principal du groupe ne blesse pas un peu l’esprit créatif du groupe. Avoir des bonnes idées et une envie intarissable de composer est une chose, exécuter des morceaux de plus de huit minutes pour donner l’impression d’être progressif, en est une autre. "Yesterwynde" souffre de ce syndrome du "Je suis progressif car je répète ad vitam aeternam le même pattern". L’album aurait gagné à être raccourci, je crois sincèrement. C’est pour dire, au sixième morceau, j’en avais déjà assez entendu, et il en restait pour encore le double pour près de trente-trois minutes de musique ! C’est également surtout, sous couvert d’une complexité nouvelle, lorsque l’on porte clairement attention, qu'il n’y a rien de vraiment nouveau sous le soleil. J’irais même jusqu’à dire que "Wishmaster" n’est pas si loin de cet album !
Je crois que le groupe gagnerait à être un peu plus démocratique dans son processus de création, et surtout, qu’un producteur devrait avoir le cran de dire quand il faut se ressaisir. À vouloir toujours faire de plus en plus "grand", la porte ne laisse plus rien sortir.
"Human. :II: Nature"
Note : 17/20
Voici une formation qui se passe de présentation. Même ma mère, qui s’y connaît en metal autant qu’un cul-de-jatte s’y connaît en chaussures, apprécie le groupe. Tout comme Nintendo révolutionnait le monde du jeu vidéo avec la Wii, Nightwish peut se targuer de rassembler autant les purs et durs du metal que les occasionnels amateurs de musique se voulant un peu plus ouverts d’esprit.
J’avoue d’entrée de jeu que je n’ai pas apprécié un album du groupe depuis "Once", trouvant le travail de Tuomas Holopainen pompeux et présomptueux. J’avais, à mon humble avis, l’impression que le succès lui était monté à la tête et que ses talents de compositeur n’étaient pas à la hauteur des ambitions qu’il s’était fixées. Ne me lancez même pas sur le glissant débat d’Anette Olzon… L’annonce de l’arrivée de Floor Jansen au chant avait été pour moi une bénédiction, et j’entretenais beaucoup d’espoir pour le groupe. Malgré tout, "Endless Forms Most Beautiful" m’avait profondément déçu.
"Human. :II: Nature", neuvième album du groupe, pourrait être la fin du chemin de croix pour ma part. Du moins, les deux premières pièces de l’album, "Music" et "Noise" sont dans la pure tradition Nightwish. Arrangements orchestraux somme toute simplistes mais efficaces, guitare puissante et rapide, le tout porté sans failles par l’impressionnante et solide voix de Floor. Jamais vous n’aurez vu un amateur n’ayant plus d’espoir pour l’un de ses anciens amours être aussi heureux. Ces deux morceaux sont directs, sans fioritures ni flafla. Holopainen ne s'est clairement attardé que sur l’essentiel : la puissance et la mélodie, deux des plus grandes qualités du Nightwish ancestral.
L’espoir demeure élevé avec la progressive "Shoemaker", qui me rappelle au passage les complexes mélodies vocales auxquelles nous avait habitués Floor avec After Forever. Est-ce que ces trois chansons sont un coup du hasard ou est-ce que cet album double de près d’une heure vingt minutes parviendra à garder le niveau de qualité au plus haut dans son entièreté ?
Je peux vous assurer que c’est bien le cas, et qu’encore mieux, avec "Harvest", Nightwish se permet même une petite émulation d’Ayreon, rien de moins, avec au chant, le nouveau membre, tout juste arrivé au même moment que Floor, à savoir Troy Donockley qui, depuis la présence de Marco Hietala également au chant, vient ajouter une énième facette au groupe. Ajoutez à ce "Harvest" des influences irlandaises plus qu’assumées et vous n'avez dans vos oreilles que du pur plaisir en termes de metal symphonique. Et que dire de la suivante, "Pan", qui rappellera aux puristes les meilleurs moments d’"Oceanborn" et de "Wishmaster", c’est peu dire.
Suite aux neuf premières pièces de l’album, débute l’épique seconde partie "All The Works Of Nature Which Adorn The World". Le pari est ici des plus risqués. D’autant plus que cet ensemble de morceaux, sur plus de trente minutes de musique, est entièrement instrumental. Vous ne trouverez aucune présence de metal dans cette pièce de classique moderne, et étant donné qu’elle se trouve "physiquement" sur un deuxième disque, elle ne vient pas ternir l’appréciation intense que j’ai pu avoir de la première partie. Oui, cela représente le côté qui me déplaisait depuis longtemps sur les derniers albums du groupe, mais cette fois-ci, je le vois plutôt comme un complément, un bonus pour les amateurs, qui ne vient pas alourdir le premier album.
Jamais je n’aurais cru possible que Nightwish puisse atteindre à nouveau les plus hauts sommets. Et voilà que "Human. :II: Nature" vient raviver la flamme éteinte de mon espoir envers la formation finlandaise. Et si cela pouvait s’avérer contagieux et atteindre mes amis de Sonata Arctica, 2020 n’aura pas été en vain finalement.
"Endless Forms Most Beautiful"
Note : 17/20
Après l'annonce de Floor Jansen (ReVamp) et Troy Donockley comme membres officiels du groupe cette année, quoi de mieux qu'un nouvel album pour fêter tout ça ? "Endless Forms Most Beautiful" en est le résultat, tant attendu, redouté et espéré par les fans ! Le concept se joue avec le célèbre professeur Richard Dawkins, célèbre pour sa théorie de l'évolution et du gène. Cet album lui rend donc hommage et comme le titre l'indique, les formes sans fin sont les plus belles !
Une magnifique pochette tout en détails avec en son centre un gène qui regroupe et alimente le tout que forment la terre et ses êtres vivants (animaux, plantes, éléments…) et tout ça en contours d'argent assez classe. Cependant, la sortie de "Elan" avant l'album a suscité émoi et crainte pour la suite : mais qu'est-ce donc ce morceau si peu metal et symphonique ? Je vous rassure tout de suite, les maîtres du genre sont toujours là ! Mais avec Nightwish on fait toujours tout en finesse. Difficile de le comparer à "Imaginaerum" qui était un album de film, et encore moins avec "Dark Passion Play" qui était celui signant la fin de leur aventure avec Tarja Turunen. Mais ici, revenons en aux idées centrales du groupe à son commencement, à "Once" ou "Oceanborn", quand l'histoire était importante et que le poids de chaque mot prenait tout son sens dans le tout d'un morceau. Voilà comment cet opus doit être appréhendé.
J'aime parler de chaque morceau d'un album lorsque j'ai un coup de cœur : ici je devrais faire un roman pour chacun car il y a toujours beaucoup à dire chez Nightwish, et sans doute trop pour une seule chronique. Tuomas est toujours dans l'envie de raconter quelque chose d'important, en poésie et en fantaisie ! Avec nostalgie on retrouvera des riffs familiers tels que "Dark Chest Of Wonder" ou "Once", mais aussi des airs déjà entendus auparavant sans que l'on ne mette forcément le doigt sur la réponse. Histoire de rappeler les origines. Les origines du monde, qui n'est définitivement pas Dieu (dans la théorie de Dawkins), et dont Nightwish fait aussi partie après tout. On aime ou on aime pas, personnellement c'est avec plaisir et nostalgie que j'ai écouté ces anciens passages incorporés dans l'album.
Les arrangements et les choeurs variés sont parfaitement exécutés et il y a eut du monde pour le réaliser. Je vous renvoie aux différentes vidéos making-off sur leur chaîne YouTube pour en savoir plus. Ils sont toujours là, derrière les voix lead, parfois mis en avant, le support du groupe de metal, mais aussi ses ailes. Une guitare grondante sous le feu d'un orchestre de tempête ou d'un choeur mystique, un growl accompagné d'un ensemble de violons, Floor supportée par un ensemble vocal d'enfants… la partie vocale est complète. Et d'ailleurs en parlant de ça, la belle nous offre ici une palette presque inconnue de douceur et de fragilité : la voix très heavy et puissante laisse place à quelque chose de très personnel qui se fond dans le tout de chaque morceau sans être forcément très en avant. Il y a évidemment des passages ou l'on retrouve la belle de ReVamp dans toute sa splendeur accompagnée d'un Marco très en forme, mais lui aussi plus discret que sur les deux derniers opus.
J'ai craint que les flûtes de Troy ne donnent un aspect trop Eluveitie, mais finalement il donne la note juste aux passages où il apparaît, permettant au morceau de donner toute l'ampleur qu'il peut offrir. "Elan" sonne très simple et pop mais si on s’intéresse un peu plus profondément à l'instrumentale, elle est finalement très complète ! Et le retour des solos de guitares sont très appréciables également !!
Mention spéciale au dernier morceau qui dure pas loin de 24 minutes ! "The Greatest Show On Earth" est pour moi LE morceau de l'album, la pièce maîtresse de cet univers. Grandiose, heavy, magnifique il se découpe en 5 parties distinctes qui nous emportent dans un tourbillon d'émotions, des sens, et d’enivrement musical unique. Bruitages de nature, arrangements comme d'habitude très bons, des passages plus metal, d'autres plus orchestraux (et même un semblant de classique avec Floor !), orgasme auditif assuré pour les fans du genre !
Alors oui, si l'on s’intéresse uniquement au côté technique et nouveauté, le groupe ne s'embête pas, on est d'accord. C'est du Nightwish, point. Mais n'est-ce pas ce qu'on recherchait aussi, et qui manquait dans les deux derniers opus ? La nouveauté peut aussi passer par la re-visite des classiques du passé, mais qui ne seront jamais les mêmes dans le futur, et ça c'est ce qu'on appelle l'évolution.
"Showtime, Storytime"
Note : 17/20
Après bien des changements, voilà que Nightwish nous dévoile enfin un nouveau line-up définitf après le départ d'Anette Olzon avec deux membres supplémentaires au quatuor de départ : Floor Jensen et Troy Donockley. Cela semblait tomber sous le sens, et même si c'est resté ''caché'' jusqu'au dernier mot, je pense que les fans se doutaient assez facilement de ce qu'il en serait. Et je pense que ce DVD confirme tout. 104 concerts, plus d'un million de fans pour les acceuillir... et un beau live filmé pour notre plus grand plaisir au Wacken Open Air !
Parlons-en de ce DVD. Cela faisait longtemps (depuis "End Of An Era" !) qu'ils ne nous avaient gratifiés de cet honneur d'avoir un de leurs concerts dans notre salon. "Showtime, Storytime" nous dévoile donc le tout nouveau Nightwish. Et je dois dire que ça dépote bien.
Une magnifique jaquette bleutée (couleur de prédilection du groupe ?), aspect de nuit d'un groupe bras dessus bras dessous planté sur une scène dans le décor de "Imaginaerum" où s'éparpille une foule en délire. Ca donne envie d'en voir plus forcément. Et c'est un peu la première entrée mondiale de Floor où tout le monde se fera son avis sur l'arrivée de cette nouvelle voix.
L'entrée en matière avec "Dark Chest Of Wonder", qui semble vraiment être le morceau parfait pour débuter un concert (1er morceau de "End Of An Era" également) fait tout de suite bouger les têtes, et on rentre très rapidement dans l'ambiance survoltée du groupe qui semble en forme et prêt à en découdre avec le public ! (en musique hein). Floor est chaleureusement acceuillie, grande dame déjà bien connue du monde du metal (After Forever, ReVamp et de nombreux guests...), et très appréciée pour sa technique vocale impressionnante. Quand j'ai appris que Floor viendrait en temps que chanteuse attitrée du groupe, j'ai été un peu surprise : sa voix était vraiment différente de celle de Tarja ou d'Anette. Tuomas explique avoir choisi Anette pour sa voix de ''conteuse'', et l'aspect lyrique de Tarja collait parfaitement au style du groupe. Là on assiste vraiment à une autre dimension des morceaux, et "Dark Chest Of Wonder" devient encore plus dark qu'avant ! Le timbre de Floor est très froid et métallique, plus approprié au style de ReVamp, quelque chose de brutal. J'ai été un peu rebutée par cela au départ et j'ai eu du mal à vraiment accrocher cette façon d'aborder les morceaux de Nightwish. Cependant, la belle semble très bien intégrée et surtout elle nous octroie une parfaite maîtrise de chaque morceau, sans sourciller et c'est finalement ça qui va me laisser apprécier cette nouveauté. C'est aussi, un peu un coup de jeune dans Nightwish : On arrive dans une aire où le lyrique n'est plus forcément approprié au symphonique et où les chanteuses commencent à laisser plus parler leur côté metal avec des chants clairs, growlés plus heavy. Floor nous montre tout ça dans un même concert, chapeau bas.
Et le groupe semble être bien content de pouvoir jouer pas mal de leurs anciens morceaux, chose qui n'était pas forcément possible avec Anette. On retrouve avec plaisir, "She Is My Sins", "I Whis I Had An Angel", les classiques "Ever Dream" (divin !) & "Nemo", "Romanticide" que je n'avais jamais entendu en live pour ma part (et où on apprend que Marco aime la Currywurst).
Mention Speciale à "Amaranth" qui est un morceau qui a marqué, puisque le public semblait apte à le chanter entièrement face au micro que Floor leur tendait. Très beau moment de partage entre un groupe et son public, j'aime.
"Ghost Love Score" est l'apogée de ce live exaltant, un des plus beaux morceaux de Nightwish (de mon point de vue) et un des plus longs (si on exclue ceux du dernier album maintenant). Pourtant le public ne semblait pas du tout s'ennuyer, appréciant chaque instant de ce morceau, entre metal et symphonie. Ils laisseront même passer un moment de silence lorsque l'orchestration se fera au plus doux du morceau... Et reprendront cris et applaudissement lorsque retentit de nouveau la batterie / guitare ! Et que dire de cette fin, ah là là ! Sublime ! Floor c'est approprié les morceaux de façon très personnelle, et sans copier sur les anciennes chanteuses, a apporté sa graine de métalleuse dans le groupe.
Un concert parfait pour ma part, auquel j'aurais bien aimé assister tiens ! Alors maintenant on attend le nouvel album avec Floor...
Outre le concert, nous pouvons découvrir aussi un DVD additionnel avec des contenus quelques peu exclusifs : le groupe jouant à du hockey sur table, un petit aperçu de l'installation du groupe sur la scène avant le concert, Jukka jouant les guides pour nous présenter chaque instrument, la préparation avant le concert, quelques interviews des membres avec un tour d'horizon des 104 dates du Imaginaerum Tour, leurs ressentis etc... (et ils ont joué "Wishmaster" sur une autre date, je déplore qu'elle ne soit pas sur le DVD !) et une chanson hommage à leur documentariste !
Bref, je ne peux que vous conseiller ce DVD, complet et proche des fans.
"Imaginaerum"
Note : 19/20
Que vous évoque le groupe Nightwish ? Les avis sont partagés, de très bons débuts avec une chanteuse exceptionnelle et puis la catastrophe : Tarja ne fait plus partie du groupe, hop volatilisée ! Le groupe laisse donc place à une nouvelle chanteuse : Anette. Une voix pop, ce qui change du lyrisme de la voix de Tarja, un nouvel album pas si bien que ça finalement, beaucoup pensent Nightwish perdu pour toujours et moi la première, je n’accrochais pas du tout à la voix de la nouvelle chanteuse, je n’accrochais pas à leur nouvelle musique quelque peu modifiée. Bref c’était foutu, alors quand j’ai reçu le nouvel album de Nigthwish à chroniquer j’étais plus que sceptique. Mais finalement à l’écoute de l’album, je n’ai plus décroché, eh oui j’ai adopté le nouveau et très surprenant Nigthwish. Et je pense que le secret d’un bon groupe se cache dans cette façon qu’il a de nous surprendre à chaque opus. Super rebondissement.
L’album commence par une intro d’un peu plus de deux minutes, j’ai envie de dire que cette intro annonce la couleur de l’opus. Elle nous ouvre les portes de son petit univers féérique avec une musicalité douce et harmonique saupoudrée d’un chant masculin clair aux paroles Nordiques (sans doute Finlandaises). Et puis on rentre dans le vif du sujet avec le deuxième titre : "Storytime", un titre qui s’accompagne d’un super clip vidéo (clip basé sur les premières images du film). Une chanson puissante et symphonique. Une chanteuse au meilleur de sa forme qui est loin de nous faire regretter Tarja, une voix pop mais puissante et un refrain qui envoie du lourd. Un chœur apparaît également. Ce titre est une véritable explosion, en fait tout l’album est une véritable explosion. Certes ça ne plaît pas à tout le monde mais c’est vraiment bien fait.
Tous les morceaux sont magnifiques et possèdent un univers exceptionnel, on est comme transporté dans un monde féérique imaginaire que l’on découvre au fur et à mesure de l’album. Le chœur qui accompagne la musique est généralement un chœur composé d’enfants : "Ghost River", "Rest Calm". En revanche, le titre "Slow, Love, Slow" est différent de ce que le groupe a pour habitude de proposer, surtout les premières minutes du morceau : piano / voix. Ce qui nous permet d’apprécier la jolie voix d’Anette. "I Want My Tears Back" est un titre musicalement entraînant, le groupe lui donne un petit côté Irlandais, peut-être pour nous envoyer une image de petit lutin, ce qui correspond assez bien à la féérie qu’ils souhaitent transmettre. En tout cas ce titre donne envie de se bouger. "Turn Loose The Mermaids" est une humble ballade avec instruments acoustiques. Une mélodie très douce et agréable, le calme avant la magnifique tempête : "Rest Calm" (de loin ma préférée). Le dernier titre éponyme de l’album : "Imaginaerum" est un morceau instrumental qui reprend, de façon beaucoup plus symphonique, la plupart des principaux accords de chaque titre. C’est un magnifique morceau qui nous fait revivre les principales mélodies qui ont bercé tout l’album, de quoi finir en beauté et surtout en redemander. Pendant un peu plus d’une heure le groupe laisse place à notre imagination… et ça fait du bien de s’évader…
J’ai envie de dire, quitte à m’attirer les foudres de certains et les acclamations des autres, que Nightwish a pris une excellente décision en demandant à Tarja de partir, sinon un tel album n’aura pu voir le jour, la voix lyrique n’aurait jamais collé. Finalement cet album est la renaissance et la sacralisation de Nightwish. Et merci à Anette pour sa voix et le dynamisme de son chant. Je ne cesserai de faire des éloges de cet opus.
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