C’est à la frontière du Luxembourg et de la Belgique que j'ai découvert Null Positiv. C’était l’époque des festivals open air, des bières coupées à l’eau et du soleil aux UV non réglementés qui transforment ta peau blanche en écrevisse avant 17h. Le souvenir ? Un bon concert rythmé par la voix de la charismatique Elie Berlin. La suite ? Un passage par le stand merch pour y choper un t-shirt et les deux disques du groupe sortis à l’époque ("Koma" de 2017 et l’EP "Krieger" paru l’année précédente).

Après "Amok" en 2018, Null Positiv avance désormais son troisième album : "Independenz". Pour résumer, Null Positiv exerce ce que nous pourrions qualifier de metal alternatif avec quelques relents industriels. Et l’artwork où trône fièrement la chanteuse du groupe, quelque part, annonçait que ce disque suivrait la trace de ses prédécesseurs. Pas forcément car eux aussi faisait la part belle à la dame mais carrément musicalement "Independenz" regroupe les éléments les plus efficaces des sorties précédentes ("Freiheit", "Phantomschmerz", "Deine Haut"). Que ce soit par des titres tels que "Insomnia" ou "Armageddon", Null Positiv nous entraîne dans son univers singulier. Bercée par une harangue en langue allemande, l’oreille n’a que très peu de choses à faire si ce n’est se laisser embarquer dans un disque qui plaira particulièrement aux fans de formations telles que Forever Still et Infected Rain ou tout simplement aux amateurs de culture germanique.

En définitive, que retenir ? Allez écoutez ce disque. Tout simplement. Facile d’approche, efficace, imparable. Et s’il fallait un argument de plus ? Allez les voir à la frontière du Luxembourg et de la Belgique. Il y aura de la bière coupée à l’eau et du soleil aux UV non réglementés.